Composition du détachement de la 2DB qui entra le 24 août 1944 dans Paris
9°
compagnie du 3° bataillon du Régiment de Marche du
Tchad
-
Commandant
Capitaine Dronne
-
Adjoint
lieutenant Amado Granell (ex-officier espagnol,
journaliste à la radio de Madrid après la guerre,
mort dans un accident de voiture en 1958)
-
Chauffeur
de la jeep soldat Pirlian (arménien originaire de
Constantinople)
Section
de commandement
- aspirant
Cascaye (pied-noir d'Alger, nom de guerre : Bacave,
quitte la compagnie après la libération de Paris
pour aller encadrer des FFI)
- adjudant
Neyret François (sous-officier de la Coloniale)
- sergent-chef
Valero Pierre (pied-noir d'Alger)
- sergent
Pavloff
2° section de
combat
- sous-lieutenant
Elias Michel (élève à l'Ecole nationale de la
France d'Outre Mer, très tôt engagé dans la résistance,
sera grièvement blessé demain lors de l'attaque du
Central téléphonique Archives)
- sergent-chef
Bernal Garces (de son vrai nom Bernal Martin, de
Saragosse, matador sous le nom de Larita II, évadé
des prisons franquistes à la fin de la guerre
d'Espagne , engagé dans la Légion étrangère,
montera après guerre une entreprise de cordonnerie
dans la banlieue parisienne avec son frère rescapé
de Mathausen)
- sergent
Cortes
- sergent
Llordens
- sergent
Laffitte
- sergent
Callero
- sergent
Solana
- sergent
Marty
3° section de
combat
- adjudant-chef
Campos Miguel (anarchiste d'origine canarienne
interné pendant la guerre d'Espagne, installé à
Oran, s'engage dans les Corps francs d'Afrique, vétéran
de la Campagne de Tunisie, porté disparu le 14 décembre
1944 en Alsace au cours d'une patrouille)
- sergent-chef
Reiter Johann (fils d'un officier de l'Armée impériale
allemande qui sera exécuté par les nazis en 1934,
lui même élève officier à Munich, s'engage dans
la Légion étrangère, participe à la Campagne du
Maroc, est enlevé par des légionnaires allemands
qui le ramènent dans son pays où il est interné,
s'installe en 1935 en Espagne après une évasion réussie,
capitaine d'une compagnie de mitrailleuses dans
l'armée républicaine espagnole, puis commandant de
bataillon et chef de brigade, réfugié à Oran en
1939, de nouveau interné en 1940, libéré lors du
débarquement d'Alger, s'engage dans les Corps
francs d'Afrique, rejoint la 2° DB, effectue les
campagnes de France et d'Allemagne et la suit en
Indochine)
- sergent
Blanco
- sergent
Morillas (sera tué le 12 septembre 1944 d'une
rafale de mitrailleuse à Andelot)
- sergent
Gimenez
- sergent
Ramon-Etorit David (fils d'un important industriel
catalan, sera tué le 14 octobre 1944 au cours d'une
patrouille à Ménarmont)
501°
Régiment de chars de combat - 2° Compagnie de combat
2° section de
combat
- lieutenant
Michard Louis (sherman Montmirail, sera tué d'une
balle dans la tête le 28 janvier 1945 par un sniper
à Grussenheim)
- adjudant
Caron Henri (sherman Romilly, 29 ans, engagé
volontaire en 1940, sera mortellement blessé le
lendemain lors de l'attaque du Central téléphonique
Archives)
- sergent
Triollet (sherman Champaubert)
13°
Bataillon de Génie - 3° Compagnie de combat
2° section de
combat
- adjudant
Cancel
- sergent
Reissier (sera tué le 28 janvier 1945 à
Grussenheim)
- sergent
Cantarel
- sergent
Bringas
*Les détails
sur ces hommes proviennent essentiellement des ouvrages
de Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé
de la France libre et L'hallali de Paris à
Berchtesgaden
** Le 4°
escadron, durement éprouvé pendant les combats de
Normandie a été remplacé par le 5° escadron lors de
l'entrée dans Paris; la 1° compagnie du 501° RCC était
aux ordres du capitaine Buis, le lieutenant Galley ne la
commandera par intérim qu'au mois de novembre 1944.
Témoignages recueillis par l´auteur Gilles Primout. dans le site Internet La Libération de Paris
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