Réflexions sur l’historicité de sainte Hripsimé

Guillaume Aral, ed. Ferrero, Nice, 2008

L’histoire de Sainte Hripsimé est traditionnellement présentée comme un épisode crucial de la christianisation de l’Arménie. Toutefois nous ne connaissons son existence qu’à travers des sources littéraires arméniennes tardives et peu nombreuses.
Toutes les études récentes concordent sur le fait que nous manquons d’informations biographiques sur cette sainte(note 1).
D’un point de vue étymologique, son nom demeure mystérieux par son unicité : il n’est ni d’origine latine comme nous devrions l’attendre du fait de sa prétendue origine romaine, ni grec, et encore moins arménien.
D’un point de vue archéologique, aucune inscription antérieure au VIIe siècle ne la mentionne. La seule inscription antique pouvant rappeler ce nom vient de Cappadoce et évoque saint Rhipsin, personnage par ailleurs inconnu (note 2). Il n’y a pas d’église ou de lieu religieux sous son vocable avant le Xe siècle, mise à part l’église qui a été construite au VIIe siècle sur le lieu supposé de son martyre à Vagharchapat.
Enfin, d’un point de vue iconographique, la première représentation de la sainte date du Xe siècle et, de surcroît, n’est pas arménienne mais byzantine (note 3). Pour tenter d’évaluer le caractère historique ou mythique de ce personnage, nous nous proposons de passer en revue les sources arméniennes (I), puis d’étudier les autres sources orientales, grecques et syriaques(II).

I- Les Sources arméniennes.

Les sources arméniennes évoquent pour certaines l’histoire de sainte Hripsimé (A), et pour d’autres l’invention de ses reliques au VIIe siècle (B).

A- Les sources arméniennes relatives à l’histoire de sainte Hripsimé

Le premier et principal auteur à faire le récit de ses aventures est Agathange (§1). Cet auteur se présente comme contemporain des faits, c’est-à-dire à la fin du IIIe siècle et au début du IVe siècle, mais de l’avis unanime de la critique, la datation réelle est plus tardive, probablement vers le milieu du Ve siècle.

Le deuxième est Moïse de Khorène, dont la datation de l’œuvre est aussi sujette à discussion, allant de la fin du VIIe au IXe siècle (§2). Ce qui est certain c’est que son histoire est écrite après celle d’Agathange puisqu’il s’y réfère à plusieurs reprises.

§1- Agathange

L’histoire de la christianisation de l’Arménie telle que racontée par Agathange dans son Histoire du règne de Tiridate a un caractère manifestement romanesque et hagiographique (note 4). Mais à défaut d’autres source historique, son récit a toujours fait référence.
Selon ce récit, Hripsimé était une religieuse de Rome, d’origine royale, à la beauté et à la modestie exceptionnelles. L’empereur Dioclétien voulant la prendre pour épouse, elle préféra s’enfuir avec les autres sœurs du monastère sous la conduite de la supérieure Gayané.
Trouvant refuge en Arménie, c’est au tour du roi païen Tiridate de vouloir l’épouser. Se refusant à lui, Hripsimé et ses compagnes furent martyrisées. Quelques jours plus tard, saint Grégoire appelé pour soigner le roi transformé en sanglier, lui demanda de donner une sépulture chrétienne aux dépouilles des saintes. Guéri, Tiridate se convertit au christianisme et avec lui tout le pays (note 5).
Outre le caractère peu crédible du récit, se pose le problème de la datation du texte. La critique moderne admet généralement que ce texte a été écrit vers 451. Toutefois, selon Langlois, cette version originale (de 451) serait aujourd’hui perdue et la version que nous connaissons aujourd’hui serait d’un siècle et demie plus tardive, remaniée en profondeur de façon à en faire un texte hagiographique sur saint Grégoire et sainte Hripsimé. Langlois situe donc la réécriture du texte au début du VIIe siècle (noye 6).

§2- Moïse de Khorène

Moïse de Khorène, dans son Histoire d’Arménie, ne fait pas de référence directe à sainte Hripsimé mais parle à deux reprises des « saintes hripsimiennes » en évoquant précisément les noms de sainte Mané et de sainte Nino (note 7).
Si l’on faisait abstraction de ce que l’on sait de Hripsimé à travers le récit d’Agathange, cette référence aux saintes hripsimiennes serait énigmatique. Cette même référence aux « hripsimiennes » se retrouve dans les récits relatifs à l’invention des reliques de sainte Hripsimé

B- Les sources arméniennes relatives à l’invention des reliques de sainte Hripsimé au VIIe siècle

Trois auteurs anciens mentionnent la découverte des reliques de sainte Hripsimé au VIIe siècle:

§1- L’auteur de la Généalogie de la famille de saint Grégoire

Cet auteur anonyme du VIIe siècle affirme que les reliques du saint Illuminateur ayant été retrouvées, l’empereur Zénon (Ve s.) fit ramener le corps entier du saint « avec quelques reliques des saintes Hripsimiennes à Constantinople, où elles furent placées dans le même tombeau » (note 8).
Ce récit tardif est probablement sans fondement car les Byzantins semblent avoir ignoré le culte de ces saints arméniens avant le IXe siècle (note 9). Surtout il vient en contradiction avec deux autres sources plus crédibles qui situent la découverte des reliques sur sous le patriarcat de Gomidas (617-625).

§2- Le pseudo-Sébéos

L’Histoire arménienne, œuvre anonyme du milieu du VIIe siècle, attribuée de manière erronée à Sébéos, relate avec précision l’invention des reliques de sainte Hripsimé :

«La 28ème année du règne de Apruez Khosrov (616/617), le catholicos Gomidas démolit la chapelle (ou martyrium) de Sainte Hripsimé dans la ville de Vagharchapat, parce que l’édifice qu’avait construit Saint Sahak, le patriarche et catholicos d’Arménie, fils de Saint Nersès, était trop bas et trop sombre.
« Pendant qu’ils abattaient le mur de la chapelle, ils découvrirent fortuitement une lumineuse et incomparable perle royale, c’est-à-dire le corps virginal de la sainte femme Hripsimé.
(…)
« La taille de la bienheureuse était de 9 palmes et 4 doigts, Toute la région septentrionale (l’Arménie), attirée (par la découverte), vint en pèlerinage. Des guérisons se réalisèrent pour beaucoup de gens malades. Il construisit la nouvelle église et laissa la bienheureuse à l’extérieur, à cause de l’humidité des murs jusqu’à ce que le mortier soit sec. Ensuite elle fut placée dans son lieu de repos » (note 10).

L’invention des reliques et la construction de l’église sous le patriarcat de Gomidas est également confirmée par Jean Mamigonien (note 11).

§3- Jean Mamigonien

L’auteur de l’Histoire de Daron (Xe s.) raconte qu’Etienne, administrateur du couvent de Glag, « se rendit auprès de Gomidas, patriarche des Arméniens, et comme celui-ci construisait de nouveau la chapelle des saintes Hripsimiennes, il en rapporta une relique qu’il plaça dans le couvent » (note 12).

D’un point de vue archéologique, deux inscriptions lapidaires sur l’église Sainte Hripsimé confirment que celle-ci a été érigée par Gomidas. L’église date donc du début du VIIe siècle, probablement construite sur un martyrium plus ancien, mais dont il ne reste aucune trace archéologiques (note 13).

A la même époque (début du VIIe siècle) le vartaped Vertanes Kertogh, dans son Apologie des images, écrit que « dans les églises […] nous voyons peints saint Grégoire, […] sainte Gayané et sainte Hripsimé avec tous leurs compagnons et les martyrs glorieux. » (note 14). Ces peintures ne subsistent plus.

En conclusion de cette première partie consacrée aux sources arméniennes, nous pouvons affirmer qu’aucune mention de Hripsimé n’apparaît avant le début du VIIe siècle, époque de l’invention des reliques de la sainte. Ce lien entre l’invention des reliques de Hripsimé et l’histoire de Hripsimé par Agathange a été établi en son temps par Victor Langlois, pour qui la version d’Agathange qui nous est parvenue est l’œuvre d’un hagiographe du VIIe siècle dont le travail a été « mis en lumière » à l’occasion de la découverte des reliques (note 15).

II - Les sources grecques et syriaques.

Les sources grecques et syriaques sont silencieuses sur l’existence de Hripsimé et même de saint Grégoire l’Illuminateur. Seul Sozomène, auteur de langue grecque qui vivait en Palestine évoque la christianisation de l’Arménie dans son Histoire ecclésiastique écrite entre 440 et 450, c’est-à-dire avant Agathange.

« J’ai entendu dire en revanche qu’auparavant déjà les Arméniens ont été chrétiens. On dit en effet que Tiridate, qui était alors le chef de ce peuple, à la suite d’un miracle qui s’était produit relativement à sa maison, était devenu lui-même chrétien et qu’en même temps il avait ordonné, par le fait d’une unique proclamation, que tous ses sujets partageassent le même culte que lui. » (note 16)

Ce passage est intéressant à double titre : d’une part, il confirme l’existence d’une tradition orale quant à la christianisation de l’Arménie par Tiridate antérieure à l’écriture de l’Histoire d’Agathange, et d’autre part il ne mentionne ni saint Grégoire ni sainte Hripsimé.

En revanche, nous trouvons dans les sources grecques et syriaques des récits de vierges martyrisées présentant des similitudes avec celui de sainte Hrispimé et ses compagnes (A) et également les actes du martyre d’un saint dont le nom présente des similitudes avec celui de Hripsimé (B).

A- Les Vierges martyres

Nous relevons trois récits de groupes de vierges martyrisées.

§1 – Sainte Tharba

Le récit d’une vierge chrétienne de grande beauté, refusant les avances d’un païen, et martyrisés avec ses compagnes pour son refus d’apostasier se trouvent dans les sources syriaques et reprise dans le martyrologe romain. Vers 341, durant les persécutions du roi perse Sapor II, Tarba fut condamnée à mort, mais les trois juges zoroastriens, « en considérant sa beauté et son esprit égal à sa beauté », lui proposèrent successivement le mariage en échange de sa vie, de celle de sa sœur et de leur servante. Elles furent coupées en morceaux (note 17).

§2 – Sainte Thécle (ou Thécla)

Vers l’an 346, des vierges consacrées à Dieu, Thècle, Marie, Marthe et une autre Marie et Ama tombèrent également aux mains des soldats perses. Elles furent toutes chargées de chaînes, et enfermées avec le prêtre Paul dans une forteresse. Le juge promit la vie sauve à Paul et aux vierges s’ils apostasiaient. Seul le prêtre impie accepta et il dut égorger les vierges de son propre glaive.
Le martyre de ces vierges ne nous est connu que par les actes syriaques (note 18).

§3- Les Sept Vierges de Lapeta

Toujours durant la persécution de 375, sept vierges chrétiennes dont les actes n’ont pas retenus les noms, furent emprisonnées.

« Le roi les fit conduire à Lapeta, et ordonna de les mettre à mort pour effrayer les habitants. Quand elles passèrent, chargées de chaînes, à travers la ville, ce fut une émotion, une rumeur universelle, et on criait tout haut dans les rues qu'elles étaient innocentes, que c'était infâme de les faire mourir. Mais le juge, la sixième férie qui suivit la mort des martyrs dont nous avons parlé, fit conduire les saintes vierges en dehors des murs, à l'orient de la ville, et les interrogea ainsi :
« Vous éviterez les supplices, et vous serez mises en liberté, si vous voulez obéir aux édits du roi et prendre des époux. Voici les conditions : les acceptez-vous ?
— Non, répondirent-elles. Nous adorons le Dieu unique, et nous n'en reconnaissons pas d'autres. Vous, exécutez sans délai vos ordres, nous sommes prêtes. Sachez que nous n'obéirons pas à un roi impie, que nous n'embrasserons pas le culte du soleil, que nous n'accepterons jamais d'époux. »
Après cette réponse, le juge donna ordre aux soldats de leur trancher la tête. Cette troupe de saintes vierges souffrit le martyre avec une force et un courage qui ne pouvait leur venir que du Christ, par qui elles espéraient que leurs corps leur seraient rendus un jour.
Elles gagnèrent leur couronne le 22 de la lune du même mois de mai. Leurs corps furent recueillis la nuit, et enterrés par les chrétiens de Lapeta.
» (note 19).

B- Saint Akepsimas

Intéressons nous au martyre d’un saint perse dont le nom présente d’étranges similitudes avec notre sainte: saint Akepsimas, nom parfois transcrit par Acepsimas, Akepsima, Akepsime ou Akepsim.
Voici le récit qu’en fait Sozomène.

« Vers ce temps-là (sous le règne de Sapor II), ils (les mages zoroastriens) saisirent aussi l’évêque Akepsimas et beaucoup de membres de son clergé. A la réflexion, ils se contentèrent du butin que constituait l’évêque et ils relâchèrent les autres après avoir confisqué leurs biens. Un certain prêtre, Jacob, voulut accompagner Akepsimas et sur la demande qu’il fit aux mages, il fut mis sous les mêmes chaînes. Et, comme Akepsimas était âgé, il le servait avec ardeur, il allégeait autant qu’il le pouvait, ses misères et il soignait ses plaies. Peu de temps après son arrestation, les mages torturèrent l’évêque de coups de lanières très cruels pour le forcer à adorer le soleil. Il ne céda pas, et ils le remirent dans les fers. Il y avait à ce moment aussi en prison, à cause de la foi, les prêtres Aeithalas et Jacob, les diacres Azadanès et Abdièzous : ils avaient été très cruellement fouettés par les mages. Pas mal de temps s’étant passé, le grand archimage ayant reçu permission de les châtier comme il voudrait s’ils n’adoraient pas le soleil, il fit afficher l’ordre de Sapor. Comme ils répondirent ouvertement qu’ils ne se montreraient jamais traîtres au Christ ni n’adoreraient le soleil, il les fit torturer sans merci. Akepsimas mourut ainsi après avoir persévéré avec courage dans sa confession de la foi. Certains des otages arméniens chez les Perses enlevèrent secrètement ses restes et l’enterrèrent. Les autres, bien qu’ils n’eussent pas été moins fouettés, restèrent en vie, contre toute attente ; et comme ils n’avaient pas changé d’opinion, on les remit dans les fers. (…) Sous le règne de Sapor passèrent, par le martyre, de cette vie dans l’autre un nombre incalculable de prêtres, de diacres, de moines, de vierges sacrée et de ceux qui dans d’autres fonctions, servaient dans les églises et soutenaient la doctrine orthodoxe. Les évêques dont j’ai appris le nom sont Barbsymès, Paul, Gaddiabès (…) » (note 20).

Nous connaissons le martyre d’Akepsimas par d’autres sources qui toutes concordent pour affirmer qu’Akepsimas, évêque d’Anitha (Revandouz), passa trois années en prison avant d’être exécuté en 378 (note 21) . Une version syriaque précise que le corps de l’évêque « fut jeté hors de la ville, et gardé par des soldats; néanmoins, trois jours après, par les soins de la fille du roi d'Arménie, qui se trouvait retenue en otage en ces lieux, ces saintes reliques furent recueillies secrètement » (note 22). La présence d’otages arméniens en Perse en 378 est une conséquence des affaires d’Arménie qui opposèrent Perses et Romains à partir de 368/370. L’historien romain Ammien Marcellin rapporte que Sapor II enleva l’épouse du roi d’Arménie pro-romain Arsace III (note 23). La fille du roi d’Arménie a très bien pu faire partie des otages de Sapor II.

Conclusion sous forme d’hypothèse

Il est étonnant que saint Akepsimas, saint perse lié indirectement à l’histoire des Arméniens, soit totalement absent des sources arméniennes, de même qu’il est surprenant que sainte Hripsimé soit absente des sources non-arméniennes.

Comment expliquer la naissance du culte de sainte Hripsimé au moment de l’invention de ses reliques sous le patriarcat de Gomidas ? Comment expliquer la disparition de saint Akepsimas de l’histoire arménienne ? Nous pensons pouvoir émettre l’hypothèse suivante :

Les reliques de Saint Akepsimas sont transportées en Arménie à la fin du IVe siècle et font l’objet d’un martyrium à Vagharchapat. Lorsque l’on y exhume les reliques vers 617, l’histoire de ce saint perse est oubliée. On prend ce nom perse pour un nom féminin, d’autant plus facilement qu’il n’y a pas genre en arménien pour le mot « saint » (sourp). Pour en faire une sainte importante et surtout liée à l’histoire nationale, il faut lui écrire une histoire édifiante. C’est la mission de l’hagiographe qui réécrit l’Histoire d’Agathange en interpolant la fabuleuse histoire de sainte Hripsimé, manifestement inspirée des trois récits des martyres de vierges perses mentionnés plus haut (note 24). Surtout l’héroïne chrétienne est romaine pour souligner une influence de l’Occident dans la christianisation de l’Arménie - alors que l’on sait aujourd’hui l’influence prépondérante du christianisme syriaque et également du christianisme perse dont la langue liturgique était le syriaque - ce qui permet justement d’occulter son origine perse. En effet, à la suite de Nina Garsoïan, nous constatons que la littérature arménienne après 451, c’est-à-dire après la résistance des Arméniens à la tentative de l’empire sassanide de leur réimposer le mazdéisme, rejette tout lien et même tout souvenir de son passé iranien (note 25).
Tous les auteurs du VIIe s. jusqu’à Moïse de Khorène inclus, devaient être au courant de la supercherie car aucun ne s’étale sur son histoire et la plupart ne parlent pas de sainte Hripsimé, mais uniquement et furtivement des saintes hripsimiennes. Ce n’est qu’à partir du IXe siècle, au moment où son historicité n’est plus remise en question, que Hripsimé devint un personnage à part entière de l’Histoire arménienne.

Guillaume ARAL

NOTES:

1- Jean-Michel THIERRY « L’Histoire des saintes Hripsimiennes, commentaires archéologiques », in Movses Xorenac’i et l’historiographie arménienne des origines, édité par Dickran Kouymjian, Antélias, Liban, 2000, pp. 113-166 ; Dickran KOUYMJIAN, notice n°5 du catalogue Armenia Sacra, Mémoire chrétienne des Arméniens (IVe-XVIIIe siècle), sous la direction de J. Durand, I. Rapti et D. Giovannoni, Musée du Louvre Editions, 2007, p. 34.

2- THIERRY, op. cit, p. 115.

3- Dickran KOUYMJIAN, op. cit.

4- Jean-Pierre MAHE, « Le Premier siècle de l’Arménie chrétienne (298-387) : de la littérature à l’histoire », in Roma-Armenia, 1999, p. 65.

5- Victor LANGLOIS, Collection des historiens anciens et modernes de l’Arménie par, Paris, 1880 (réed. Lisbonne, 2001), t. I, pp. 105-194.

6- Op. cit., 99-103.

7- chap. LXXXVI et XCCI, in LANGLOIS, op. cit., t. II, pp. 125 et 130.

8- LANGLOIS, op. cit., t. II p. 21.

9- Jannic DURAND, notices n°7 et 8 in Armenia Sacra, op. cit., pp. 36-38.

10- The Armenian History attributed to Sebeos, trad. R. W. THOMPSON, Liverpool University Press, 1999, chap. 37, pp. 76-77. Passage traduit de l’anglais par l’auteur.

11- D’autres auteurs arméniens, plus tardifs, rapportent la découverte des reliques de la sainte, en se référant au texte de Sébéos : Jean Catholicos (Xe s.), Etienne Asolik de Taron (XIe s.) et Vardan Areveltsi (XIIIe s.).

12- LANGLOIS, op. cit., t. I p. 362.

13- Le bas-relief de la stèle d’Odzun (VIe ou VIIe s.) représente un martyrium sous la forme d’une tour à baldaquin. Certains l’identifient à notre monument. Jean-Michel THIERRY et Patrick DONABEDIAN, Les Arts arméniens, Paris (Mazenod), 1987, p. 564.

14- Sirarpie DER NERSESSIAN, Armenian manuscripts in the Walters Art Gallery, Baltimore, 1973, p. 384.

15- LANGLOIS, op. cit., t. I p. 103.

16- SOZOMENE , Histoire ecclésiastique, texte grec de l’édition de J. Bidez, trad. de A.-J. Festugière, coll. Sources chrétiennes, n°306, éd. du Cerf, Paris, 1983, Livre II, chap. 8, p. 265.

17- F. LAGRANGE, Les Actes des martyrs d'Orient. Traduits pour la première fois en français sur la traduction latine des manuscrits syriaques de Étienne-Évode Assémani, Tours (Alfred Mame et Fils) 1879, pp. 61 et s.

18- F. LAGRANGE, op. cit., pp. 97 et s.

19- Ibidem., pp. 109 et s.

20- SOZOMENE , op. cit., p. 268.

21- Patrologia Graeca 116, 831-860 ; Patrologia Orientalis II 478-557 ; Acta Sanctorum Bollandiana Apr. III, 23-29; Hippolyte DELEHAYE, Les Versions grecques des Actes des Martyrs persans sous Sapor II, Brepols éd., Turnhout (Belgique), 1905 ; Jean MECERIAN, notice « Akepsimas », Lexikon für Theologie und Kirche, 1 (1957), col. 236.

22- F. LAGRANGE, op. cit., p. 137.

23- AMMIEN MARCELLIN, livre 27, chapitre 12.

24 -Jean-Pierre MAHE, op. cit., p. 66, a relevé les divers modèles littéraires d’Agathange et notamment celui de l’histoire de sainte Thècle, la protomartyre d’Iconium.

25- Nina GARSOIAN, « Evolution et crise dans l’historiographie récente de l’Arménie médiévale », Revue du monde arménien moderne et contemporain, 6 (2001), p. 7-27.

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