LE SYNDROME POST-ABORTIF

Pourquoi l'avortement provoque-t-il de si grands troubles ? L'avortement est un acte violent, contre-nature; Il prend place dans un contexte de crainte et d'anxiété, dans une période de déception et le plus souvent autour de diverses pressions. D'autre part on cache la réalité aux femmes sur la véritable nature de l'avortement, on ne leur montre pas les photos qui sont sur ce site; l'atterrissage est brutal et terrible quand elles découvrent la réalité.

Il est arrivé plusieurs fois qu'une femme venant se faire avorter accouche et que le médecin assassine alors le bébé devant les yeux de horrifiés de sa mère.

Les statistiques montrent qu'après un avortement, 70% des cohabitations cessent dans les trois mois ! l'avortement instaure dans le couple un ressentiment, une amertume qui vont accroître les problèmes déjà existants. Quand l'avortement est voulu par un seul des deux conjoints, l'autre n'arrive pas à lui pardonner. Que de foyer sont ainsi détruits. Il faut savoir affronter ensemble le traumatisme de l'avortement ce qui n'est possible que si chacun le regrette vraiment.

Les enfants déjà nés peuvent aussi en être traumatisés. Outre les conséquences de la fragilisation du couple qu'ils ressentent, les enfants savent intuitivement ce qui s'est passé, ils deviennent anxieux, ne comprenant pas pourquoi eux ont eu droit à la vie et pas les autres. Ils réalisent que leur existence dépend du bon vouloir de leur père ou de leur mère. Leur propre vie devient très précaire à leurs yeux. Leur raisonnement est le suivant : "il ne faut surtout pas contrarier maman, sinon que nous arrivera-t-il ?" Pour les enfants, c'est toujours une expérience traumatisante qui leur fait perdre leur sécurité dans le cocon familial.

La famille est ainsi tout entière victime de l'avortement. Il génère de l'amertume et des tensions dans les rapports familiaux. Les enfants perdent leur respect et leur admiration à l'égard des parents qui ne se sont pas comportés en modèles pour eux.

Ce phénomène qui se traduit, souvent bien des années après, chez des femmes ayant subi un avortement, par un état dépressif et un effondrement des défenses immunitaires, a été mis en évidence à partir de constatations de pédiatres ou de pédopsychiatres, dont le docteur Marie Peeters (pédiatre, attachée de consultation à l'hôpital Necker). Elle précise que, avant même les manifestations spécifiques de ce syndrome, les praticiens peuvent déceler qu'une femme souffre d'un avortement à différents signes : elle a "quelque chose dans les yeux de l'expression d'un enfant qui crie au secours"; il s'agit d'une femme qui n'écoute pas et avec laquelle un dialogue est difficile parce qu'elle n'est pas en paix.

Le docteur Mango, psychiatre à New York et spécialiste du syndrome post-avortement, déclare : "Je n'ai jamais rencontré une femme sans désordres psychologiques après un avortement, même si elle n'a pas établi de lien entre la perte de son enfant et ses troubles".

Le syndrome peut se manifester plus ou moins longtemps après l'avortement, parfois dès le lendemain, mais aussi 5 ans voire plus de 10 ans après l'avortement. Il peut être déclenché par un événement marquant comme un deuil ou une nouvelle grossesse. C'est un sentiment de perte ou de vide qui s'installe, mais qui peut être extériorisé sous différentes formes. En effet, ces sentiments sont le plus souvent refoulés et réprimés, la femme n'osant se plaindre ou s'avouer qu'elle souffre, et ils réapparaissent sous d'autres formes, telles que la culpabilité et le manque d'estime de soi.

Cela se détériore parfois en dépressions, désirs de suicides, relations affectives perturbées, cauchemars, colères, incapacité à exprimer ses émotions, dysfonctionnement sexuel, etc. Surtout, l'avortement a de graves répercussions sur la relation mère-enfant, que la mère soit perdue face à un enfant dont elle ne sait pas comment s'occuper, ou qu'elle en fasse un enfant de substitution auquel elle s'accroche et qui n'a pas la liberté d'explorer le monde qui l'entoure. Cette attitude est manifeste chez les femmes dont l'enfant naît après un ou plusieurs avortements : la femme revit en même temps la grossesse précédente et l'avortement qui y a mis un terme. L'enfant qui naît est donc particulièrement précieux ; on attend de lui qu'il soit docile et sage, ce qu'il sera, sans doute, jusqu'à l'adolescence où apparaît l'opposition, voire la révolte, contre une attitude trop possessive des parents. C'est là que les symptômes du syndrome du survivant risques de devenir très visibles.

Des recherches effectuées au cours de la décennie 1980-1990 commencent àmontrer que l'avortement peut être responsable de troubles émotionnels profonds à long terme dans la vie d'une femme. Peu à peu s'est imposée l'expression " syndrome post-abortif ", utilisée pour la première fois par le Dr Vincent Rue, directeur de lînstitute of Post Abortion Recovery, à Portsmouth dans le New Hampshire. Elle vise à décrire l'incapacité de la femme à exprimer la colère, la rage et la culpabilité qui entourent son expérience d'avortement d'une part, à faire le deuil de son bébé d'autre part, et enfin son incapacité à retrouver la paix.

Les séquelles de l'avortement sont une forme de trouble assimilable à un stress post-traumatique. On a pu le comparer aux problèmes psychologiques dont sont atteints aux États-Unis certains vétérans du Vietnam.

Les femmes ont besoin de pleurer cet enfant, d'en faire le deuil, de guérir, de se pardonner à elles-mêmes et de recevoir le pardon de Dieu. Le père de l'enfant, l'entourage, doivent connaître une expérience analogue, même si c'est à un degré moindre.

LES SÉQUELLES PSYCHIQUES DE L'AVORTEMENT

Suite à une ablation du sein, 60 % de femmes passent par une dépression. Faut-il s'étonner alors que les femmes qui ont avorté soient toujours marquées sur le plan psychologique?

Les témoignages font état de réactions post-abortives diverses : du sentiment premier de libération ou de soulagement, elles passent au regret, àla culpabilité, à la détresse et, dans les cas extrêmes, au suicide.

La qualité et l'intensité des réactions de la femme à l'avortement sont fonction d'un grand nombre de variables : les circonstances dans lesquelles l'avortement a été envisagé, l'âge et la maturité de la femme, son contexte socioculturel, son arrière-plan religieux ou philosophique. Les statistiques sont, à cet égard, très difficiles à établir pour plusieurs raisons : beaucoup de médecins ne s'intéressent pas à ces questions ou les occultent, car elles sont culpabilisantes pour eux ; bien des femmes cachent ce qu'elles ressentent, et parfois les réactions de regret ou de culpabilité n'apparaissent que plusieurs années après l'avortement. Le syndrome post-avortement est dans notre société volontairement occulté.

En outre, bien souvent, le remords ne s'extériorise pas parce qu'on a peur de " perdre la face " devant les autres.

Un confrère, le Dr Daniel Klopfenstein, chef de service de gynécologie au Centre hospitalier de Calais, émet un avis contraire

" On retrouve un sentiment d'échec chez toutes les femmes qui se font avorter et qui n'ont pas la satisfaction de l'accouchement.

Cette détresse ne se révèle pas tout de suite. "

Le Professeur Soutoul se situe entre ces deux pôles:

" On observe un déséquilibre certain chez près de 50 % des consultantes revues quelques jours ou quelques semaines après une intervention par des psychologues, nécessitant souvent des traitements tranquillisants ou euphorisants. "

Ces spécialistes considèrent que les perturbations émotionnelles et la stérilité sont les deux conséquences les plus sérieuses de l'avortement. D'ailleurs, certains centres d'IVG (CIVG) ont des psychologues attachés à leur service et chargés de suivre certaines " patientes" ayant avorté.

UN AVORTEMENT DÉTRUIT PLUSIEURS VIES

L'avortement provoque deux morts : celle de l'enfant et celle de la conscience de la mère. La blessure infligée à sa conscience entraîne une sorte d'anesthésie psychologique qui se développe naturellement pour protéger la femme de la douleur et des troubles qui suivent l'avortement.

Dans un excellent article signé par Florence Brière-Loth, le périodique français Famille chrétienne a présenté un dossier sur l'avortement réalisé au New York Institute for Human Development. Les études réalisées par le Dr Philip Mango, psychiatre, devenu spécialiste du syndrome " post abortif ", révèlent les dégâts provoqués par un avortement.

Ces études montrent que toutes les femmes qui ont subi un avortement souffrent objectivement. Subjectivement, elles vont réagir de différentes manières car elles ne sont pas toutes conscientes du lien entre leurs troubles et l'avortement.

Immédiatement après l'avortement, elles sont généralement soulagées d'avoir trouvé une "solution" à la crise qu'elles viennent de traverser.

Peu à peu, le soulagement fait place aux troubles. Ces troubles sont insidieux : perte de l'estime de soi, culpabilité, troubles de l'appétit, anxiété, insomnies, cauchemars sur leur bébé qui les hait ou qui les appelle au secours, dépression parfois, capacité moindre à aimer, à se soucier des autres, une sorte de détachement qui commence à un niveau inconscient. Cela provoque une distanciation de la personne par rapport à sa nature humaine. C'est une expérience très aliénante.

Tous ces symptômes s'amplifient chaque fois que la femme rencontre un événement qui lui évoque son avortement: femme enceinte, clinique, un bruit d'aspirateur et surtout le jour anniversaire de l'avortement...

La société approuve le choix de l'avortement, mais elle nie et dissimule la souffrance qui en résulte. D'une part la femme n'en est pas informée avant de prendre la décision d'avorter, d'autre part les psychiatres se chargent des problèmes psychologiques consécutifs à un avortement. Parfois, ils diront à la femme qui se plaint de troubles post-abortifs qu'elle est psychologiquement faible.

Même une femme convaincue de se faire avorter est, elle aussi, blessée par cet acte.

Psychologiquement, elle se déshumanise, mais elle n'en a pas conscience. Ses intimes le constatent, mais elle, elle fuit cette réalité, tel un enfant martyr qui dira: "Mais Maman m'aime ! " et à qui on rétorque:

"Pourtant, tu as des bleus partout!" La douleur est trop grande pour qu'on puisse lui faire face.

Le refus de reconnaître ses troubles psychologiques peut durer des dizaines d'années avant que la femme n'en prenne conscience. Par ailleurs, la société, le corps médical et une partie de l'Eglise interdisent l'expression de cette souffrance. Les femmes savent inconsciemment qu'elles n'ont pas à en parler, que leur douleur est socialement inacceptable (" Mais, Madame, c'est vous qui avez demandé l'avortement...

Certains psychiatres, comme Dr Philip Mango, déclarent qu'ils n'ont jamais rencontré une seule femme sans désordres psychologiques après un avortement, même si elle-même n'avait pas établi de lien entre la perte de son enfant et ses troubles.

Les séquelles physiques

Les séquelles physiques de l'avortement sont nombreuses, et mal connues en raison d'un "black-out" total sur le sujet. Pourtant, il est prouvé qu'un avortement augmente les risques de stérilité d'environ 10 % chez la femme. Les cas des décès dus à des avortements légaux ou illégaux sont faibles, mais une femme a cependant deux fois plus de chances de mourir d'un avortement légal que d'un accouchement normal, et ceci à n'importe quel stade du développement de l'enfant.

Dans plus de 5 % des cas, l'I.V.G induit des complications, dont les plus fréquentes sont la rétention (le corps de l'embryon n'est pas entièrement évacué de la cavité utérine) et les infections locales ou généralisées. La femme peut également souffrir de perforation utérine, déchirure du col de la matrice, hémorragies. De plus, les risques pour les grossesses ultérieures sont nombreux : doublement du taux de grossesses extra-utérines, et forte augmentation des risques de fausse-couche et de naissances prématurées. Cette proportion est doublée chez les femmes ayant subi 2 à 3 I.V.G.

Enfin, les médecins classent dans les complications médicales liées à l'avortement ce qu'ils appellent le "recours itératif", c'est-à-dire la très forte probabilité pour qu'une femme ayant subi son premier avortement réitère une ou plusieurs fois. En 1985, l'I.N.E.D. précisait qu'une femme ayant avorté une première fois avait 18 % de chances d'avorter une seconde fois, une femme ayant avorté deux fois a 22 % de chances d'avorter une troisième fois, et une femme ayant connu trois avortements a 28 % de chances d'avorter une quatrième fois.

Ce risque est à relier au syndrome post-avortement, et s'explique en partie par le fait qu'inconsciemment une femme qui avorte une seconde fois cherche à "exorciser" en quelque sorte son premier avortement, à le relativiser, à en diminuer l'importance, à le justifier un peu plus, car son entourage et la société toute entière ne sont pas en mesure de l'aider à apporter les vrais remèdes à son mal-être, un peu comme l'alcoolique qui, inconsciemment, boit pour oublier... qu'il boit.








J'ai tuée un ange



Lettre ouverte d'une mére

J'ai avorté de mon enfant et je me suis donné la mort non pas physique mais psycholoque. Je ne m'en remet pas, j'ai tuée un ange, mon propre enfant. J,ai un fils Nicolas et lui restera seul car j'ai tuée son frere ou sa soeur. Comment est-ce que je n'ai pu voir plus claire? Comment ai-je pu manque de courage? Pourtant j'avais déjà eu un enfant seule et il est merveilleux. Tout le monde disait que cela n'aurait pas de sense d'avoir deux enfants seule, que j'allais trouver cela difficile. MAIS C'EST PLUS DURE VOIR INHUMAIN LA DOULEUR DU REGRET EN COMPARAISON AVEC LE FAIT D'AVOIR GARDER MON ENFANT.

Vous ne me croiré peut-etre pas mais lorsque j'étais enseinte, un passant ma donné des cartes avec des anges et les cartes disait de me tranquilisé, que un ange vivait en moi et que je devais garder cette enfant. Imaginé..mais j'ai eu si peur. Aujourd'hui la douleur est insuportable. Je ne voit parfois la fuite que dans ma propre mort. Je suis telement trise. A tout ceux qui hésite d'avorter ...SI VOUS VOULEZ MOINDREMENT CET ENFANT....GARDER LE..Dieu vous donnera la force nécessaire pour aimer cet enfant et en prendre soin. Il ne manquera de rien si vous le voulez vraiment. Le père n'en voulais pas et je n'ai pas voulu lui imposé un enfant mais je me suis completement oublier moi. J'ai écouter tout le monde sauf moi.

Je vous en prie sauvez vous et par le fait même cet enfant car après il est trop tard. Les remords sont le cancer de l'âme et je suis très malade.





ANTÉRIEUR





RETOUR