MESSAGE DE NOTRE PÈRE

TEMOIGNAGE DE SON EXCELLENCE MGR. CAILLOT, EVEQUE DE GRENOBLE A LA SUITE DU RAPPORT ETABLI PENDANT L'ENQUETE CANONIQUE, FAITE AU SUJET DE MERE EUGENIA

Dix années se sont écoulées depuis que, comme Évêque de Grenoble, j'ai décidé l'ouverture d'une enquête, sur le cas de la Mère Eugenia.

Je possède maintenant des éléments suffisants pour apporter à l'Église, mon témoignage d'Évêque.

1e) Une première certitude se dégage en pleine clarté de l'enquête: Celle des vertus solides de Mère Eugenia.

Dès le début de sa vie religieuse, la S�ur avait attiré l'attention de ses supérieures, par sa piété, son obéissance, son humilité.

Les Supérieures déroutées par le caractère extraordinaire des faits qui s'étaient produits pendant le noviciat de la S�ur, étaient décidées à ne pas la garder au couvent. Elles hésitaient et durent renoncer à leur projet, devant la vie exemplaire de la S�ur.

Tout le long de l'enquête, S�ur Eugenia fit preuve d'une grande patience et d'une docilité parfaite, - en se soumettant à tous les examens médicaux sans se plaindre, - en répondant aux interrogatoires, souvent longs et pénibles, des commissions théologiques et médicales, - en acceptant les contradictions et les épreuves.

Tous les enquêteurs ont loué surtout, sa simplicité

Plusieurs circonstances ont permis aussi, de découvrir que la S�ur était capable de pratiquer la vertu à un degré héroïque, au témoignage des théologiens, notamment l'obéissance dans l'enquête du Révérend Père Auguste VALENGIN, en juin 1934, et l'humilité dans la douloureuse journée du 20 décembre 1934.

Dans ses fonctions de supérieure générale, je puis attester que je l'ai trouvé très appliquée à son devoir d'état, se donnant à sa tâche, qui devait cependant lui paraître d'autant plus difficile qu'elle n'y était pas préparée, avec un amour des âmes, de sa Congrégation et de l'Église. Ceux qui la voient vivre de près sont frappés, comme je le suis moi-même, de sa force d'âme au milieu des difficultés.

Ce ne sont pas seulement les vertus qui m'impressionnent, ce sont les qualités que la Mère révèle dans l'exercice de l'autorité qu'une religieuse, peu instruite, en arrive à occuper la plus haute fonction de sa congrégation ! Il y a là, déjà quelque chose d'extraordinaire, et, à ce point de vue, l'enquête faite par mon Vicaire Général Mgr GUERRY - le jour de l'élection- est fort suggestive. Les réponses des capitulantes, toutes supérieures et déléguées des diverses missions, ont montré qu'elles choisissaient Mère Eugénia comme Supérieure générale malgré son jeune âge et les obstacles canoniques qui devaient écarter normalement l'idée de sa nomination en raison de ses qualités de jugement, d'équilibre, d'énergie et de fermeté. La réalité semble bien avoir dépassé l'espérance que les électrices mettaient en celle qu'elle choisissait.

Ce que j'ai le plus remarqué chez elle, c'est d'abord, son intelligence claire, vive, pénétrante. J'ai dit que son instruction avait été déficiente, d'ailleurs, pour des raisons extérieures indépendantes d'elle-même: la maladie prolongée de sa mère, l'avait obligée à prendre, très jeune, les soucis de ménage et, à manquer la classe très souvent. Puis, se furent, et jusqu'à son entrée au couvent les rudes années de la vie à l'usine, comme ouvrière tisseuse. Malgré ces lacunes premières, dont les conséquences se font évidemment sentir dans sa composition et l'orthographe, Mère Eugenia fait à sa Communauté de nombreuses conférences. Elle a rédigé elle-même notamment, ses circulaires à sa Congrégation et, les contrats conclus avec les municipalités où les Conseils d'administration, pour les Établissements hospitaliers confiés aux S�urs de Notre-Dame des Apôtres. Elle a composé un long directoire.

Elle voit claire et juste dans une situation, comme dans un cas de conscience. Ses directions sont nettes, précises, particulièrement pratiques. Elle connaît particulièrement chacune de ses mille quatre cents filles, avec leurs aptitudes et leurs vertus, et est ainsi capable pour les nominations aux différents postes, de choisir celles qui sont les plus qualifiées. Elle a également une connaissance ce exacte, personnelle, des besoins, des ressources de sa Congrégation, de la situation de chaque maison. Elle a fait la visite de toutes ses missions.


Nous voulons noter aussi son esprit de prévoyance. Elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour que, dans l'avenir, chaque établissement hospitalier ou scolaire, pour les S�urs diplômées dont il aura besoin pour vivre et se développer. Il me paraît tout spécialement intéressant enfin, de faire remarquer: Mère Eugenia semble douée d'un esprit de décision, du sens du réel et d'une volonté réalisatrice. En six ans elle a fait soixante sept fondations et, elle a su apporter bien des améliorations utiles dans la congrégation.

Si je révèle ses qualités d'intelligence, de jugement, de volonté, ses aptitudes de gouvernement, c'est parce qu'elles me paraissent écarter définitivement, toutes ces hypothèses qu'il a bien fallu envisager à un moment au cours de l'enquête, mais qui étaient impuissantes à donner l'explication satisfaisante: hypothèse d'hallucination, d'illusions, de médiumnité, d'hystérie, de délire.

La vie de la Mère est une constante démonstration de son équilibre mental et général, et, cet équilibre semble même à des regards observateurs, être la note dominante de sa personnalité. Les autres hypothèses de suggestivité, de maniabilité, qui avaient poussé les enquêteurs à se demander s'ils n'étaient pas en présence d'une nature très impressionnable, véritable miroir à facettes subissant toutes les influences et les suggestions, ont été également réfutées par la réalité quotidienne. Mère Eugenia, bien que douée d'une nature sensible et d'un tempérament émotif, a prouvé qu'elle ne faisait pas acception des personnes, et que, bien loin de se laisser influencer par les considérations humaines, elle savait marquer ses projets, son activité, ses réalisations et s'imposer aux autres par son rayonnement personnel. Un simple fait en dira plus long que toutes les appréciations: au lendemain de son élection comme Supérieure Générale, elle dut procéder à des élections de Supérieures, or, elle n'hésita pas à remplacer une de celles qui venaient de voter pour elle: en débarquant en Égypte, cette Supérieure locale apprit son changement, notifié par avion.

2e) Sur l'objet de la Mission:

L'objet de la Mission qui aurait été confié à Mère Eugenia est précis et, du point de vue doctrinal, me parait légitime et opportun.

Objet précis: faire connaître et honorer le Père, notamment par l'institution d'une fête spéciale, demandée à l'Église. L'enquête a établi qu'une fête liturgique en l'honneur du Père, serait bien dans la ligne de tout le culte catholique, conforme au mouvement traditionnel de la prière catholique, qui est une ascension vers le Père, par le Fils, dans l'Esprit, comme le prouvent les oraisons de la Messe et, l'oblation liturgique au Père dans le Saint Sacrifice. D'autre part, cependant, c'est un fait qu'il n'existe aucune fête spéciale en l'honneur du Père; la Trinité est honorée comme telle, le Verbe et l'Esprit-Saint sont honorés dans leur mission et leurs manifestations extérieures, seul, le Père n'a pas une fête propre, qui attirerait l'attention du peuple chrétien sur sa Personne. Faut-il attribuer à cette absence d'une fête liturgique en Son honneur ce fait, qu'une enquête assez étendue auprès de nombreux fidèles a révélé, dans les diverses classes de la société et, même auprès de nombreux prêtres et religieux: "le Père n'est pas connu, on ne le prie pas, on ne pense pas à Lui". L'enquêteur découvre même avec stupeur, qu'un grand nombre de chrétiens se détournent du Père, parce qu'ils voient en Lui, un Juge terrible. Ils préfèrent s'adresser à l'humanité du Christ et, combien demandent à Jésus de les protéger contre la colère du Père !

Une fête spéciale, aurait donc comme premier effet de rétablir l'ordre dans la piété de beaucoup de chrétiens et, de les ramener à la consigne du Divin Sauveur: "Tout ce que vous demandez au Père, en mon nom..." et ensuite: "Désormais, vous prierez ainsi: Notre Père ..... "

Une fête liturgique en l'honneur du Père aurait également pour effet, d'élever le regard vers Celui que l'Apôtre Saint Jacques appelait: "le Père de Lumière, de qui nous viennent tous les dons...". Elle habituerait les âmes à considérer la Bonté Divine, les bienfaits de Dieu Trinité, et c'est par sa nature divine, commune aux Trois Personnes, que Dieu répand sur le monde les trésors inépuisables de sa Miséricorde Infinie.

Il semblerait donc, au premier abord, qu'il n'y ait aucune raison spéciale d'honorer le Père en particulier, pourtant, n'est-ce pas le Père qui a envoyé Son fils dans le monde? et, s'il est souverainement juste de rendre un culte au Fils et a l'Esprit, pour leurs manifestations extérieures, ne serait-il point juste et équitable, de rendre grâces à Dieu le Père, comme le demandent les préfaces de la Messe, pour le Don qu'Il nous a fait de son Fils.

L'objet propre de cette fête spéciale se dégage ainsi nettement : Honorer le Père, Le remercier, Le louer, pour nous avoir donné Son Fils; en un mot, comme le dit exactement le Message: comme Auteur de la Rédemption. - Rendre grâces à Celui qui a tant aimé le monde, qu'Il lui a donné Son Fils Unique, pour que tous les hommes, rassemblés dans le Corps Mystique du Christ, récapitulent ce Fils, deviennent fils en lui. A l'heure où le monde égaré par les doctrines du laïcisme, de l'athéisme et des philosophies modernes ne connaît plus Dieu, le vrai Dieu, cette fête ne ferait-elle pas connaître à beaucoup le Père vivant que Jésus nous a révélé, le Père de miséricorde et de bonté?

Ne contribuerait-elle pas à accroître le nombre de ces adorateurs du Père "en esprit et en vérité" que Jésus a annoncés? A l'heure où le monde déchiré par des guerres meurtrières va éprouver le besoin de chercher un principe solide d'union, pour un rapprochement entre les peuples, cette fête n'apporterait-elle pas une grande lumière, en apprenant aux hommes, qu'ils ont tous au Ciel, le même Père: Celui que Jésus leur a donné et, vers qui I1 les entraîne, comme membres de son Corps mystique, dans l'unité du même Esprit d'Amour ! A l'heure où tant d'âmes épuisées ou lassées par les épreuves de la guerre, pourraient être avides de se tourner vers une vie intérieure profonde, cette fête n'est-elle pas capable de les appeler "au-dedans" pour adorer le Père qui est dans le secret et, pour se livrer en une oblation filiale et généreuse au Père, Source unique de la Vie de la Trinité Sainte en elles ? Une telle fête, ne conserverait-elle pas le beau mouvement de vie surnaturelle qui entraîne logiquement les âmes, autour de l'enfance spirituelle et, de la vie filiale vers le Père, par la confiance, l'abandon à la Volonté Divine, l'esprit de foi?

Par ailleurs, distinct de cette question d'une fête spéciale et quelle que soit la décision de l'Église sur ce point, il y a un problème de doctrine qui se pose. D'éminents théologiens estiment que la doctrine des rapports de l'âme avec la Trinité Sainte demande à être approfondie et, qu'elle pourrait être pour les âmes, une source de lumière sur la vie en société avec le Père et le Fils, dont parle St Jean, sur la participation à la vie de Jésus, Fils du Père, par une commune disposition du Christ, intime de son C�ur Sacré, notamment à sa charité filiale pour son Père.

Quoi qu'il en soit de ces problèmes théologiques, ce que je veux souligner ici, c'est ce fait: qu'une pauvre ignorante en théologie déclare, avoir des communications divines, qui pourraient bien être riches de doctrine.

Les constructions imaginaires d'une visionnaire, sont pauvres, stériles, incohérentes. Par contre, le Message que la Mère Eugenia dit lui avoir été confié par le Père, est fécond, - avec un mélange harmonieux de deux caractères qui le rend plus sûr: d'une part, il se présente comme traditionnel dans l'Église, sans un aspect de nouveauté, qui pourrait le faire taxer de suspect, car, il répète sans cesse, que tout a été dit déjà, par la Révélation du Christ sur Son Père, et que, tout est dans l'Évangile.

Mais, d'autre part, il déclare que cette grande Vérité, sur la connaissance du Père, demande à être repensée, approfondie, vécue.

La disproportion, entre la faiblesse de l'instrument incapable par lui-même de découvrir une doctrine de cette nature, et, la profondeur du Message que la S�ur apporte, ne laisse-t-elle pas entrevoir, qu'une autre cause supérieure, surnaturelle, divine, est intervenue, pour lui confier ce Message ?

Je ne vois pas comment, humainement, on pourrait expliquer la découverte, par la S�ur, d'une idée dont les enquêteurs théologiens n'ont entrevu que, peu à peu, l'originalité et la fécondité.

Un autre fait me semble également très suggestif: lorsque la S�ur Eugenia a annoncé qu'elle avait eu des apparitions du Père, les enquêteurs théologiens lui ont répliqué, que les apparitions du Père, étaient en elles-mêmes impossibles, qu'elles ne s'étaient d'ailleurs jamais produites dans l'histoire, - à ces objections, la S�ur a résisté, déclarant simplement: "Le Père m'a dit de décrire ce que je voyais. Il demande à ses fils théologiens de chercher." La S�ur n'a jamais varié dans ses explications, elle a maintenu ses affirmations pendant de longs mois. Or, ce n'est qu'en janvier 1934, que les théologiens découvrirent, dans Saint Thomas d'Aquin lui-même, la réponse à l'objection qu'ils se faisaient.

La réponse du grand docteur, sur la distinction entre l'apparition et la mission fut lumineuse. Elle leva l'obstacle qui paralysait toute l'enquête. Contre de savants théologiens, la petite ignorante avait eu raison. Comment là encore, expliquer humainement, la lumière, la sagesse, la persévérance de la S�ur ? une fausse visionnaire aurait cherché à s'adapter aux explications des théologiens. La S�ur a tenu bon. Voilà de nouvelles raisons par lesquelles son témoignage nous paraît digne d'être appuyé avec confiance.

En tout cas, ce qui me parait digne de remarque c'est cette attitude de réserve prise et indiquée à l'égard du merveilleux. Tandis que de fausses mystiques font passer au premier plan leur apparition ou même ne voient que les choses extraordinaires. Celles-ci sont, dans le cas de la S�ur reléguées au 2ème plan, à titre de preuves et de moyens. Il y a une absence d'exaltation, un équilibre des valeurs qui font bonne impression.

De l'enquête des théologiens je ne dirai que peu de choses. Les Révérends Père Albert et Auguste Valencin sont estimés par leur autorité philosophique et théologique, pour leur connaissance de la vie spirituelle aussi. Ils avaient dû intervenir déjà en d'autres circonstances pour des faits du genre de ceux qui. étaient soumis, cette fois, à leur examen.

Nous savons qu'ils l'avaient fait avec beaucoup de prudence. Ce sont ces raisons qui les avaient désignés à notre choix.

Nous leur sommes reconnaissants pour une collaboration qui fut dévouée et vraiment consciencieuse. Leur témoignage en faveur de la S�ur et en faveur d'une explication surnaturelle des faits dans leur ensemble a d'autant plus de valeur qu'ils sont demeurés longtemps, d'abord hostiles et sceptiques, puis hésitants. Ils ont été gagnés peu à peu après avoir soulevé toutes sortes d'objections et imposé à la S�ur de rudes épreuves.

CONCLUSIONS

En mon âme et conscience avec le sentiment très vif de ma responsabilité devant l'Église, je déclare:

Que l'intervention surnaturelle et divine me paraît seule capable de donner de l'ensemble des faits une explication logique et satisfaisante.

Dégagé de tout ce qui l'entoure, ce fait essentiel m'apparaît plein de noblesse, d'élévation, de fécondité surnaturelle.

Une humble religieuse a rappelé les âmes au vrai culte, du Père, tel que Jésus l'a enseigné et tel que l'Église l'a fixé dans sa liturgie. Il n'y a là rien de troublant, rien que de très pur et conforme à une solide doctrine.

Les faits merveilleux qui accompagnent ce message pourraient être dissociés de cet événement central que celui-ci conserverait toute sa valeur. L'Église dira si l'idée de la Fête spéciale peut être retenue séparément du fait particulier de la S�ur, et pour des raisons doctrinales.

J'estime que la grande preuve de l'authenticité de la Mission de la S�ur nous est fournie par la manière dont elle applique à sa vie réelle, la belle doctrine qu'elle serait venue rappeler.

J'estime qu'il convient de la laisser continuer son �uvre. Je crois qu'il y a là le doigt de Dieu et, après dix années de recherche, de réflexion et de prières, je bénis le Père d'avoir daigné choisir mon diocèse, comme le lieu de manifestations aussi touchantes de son Amour.

TÉMOIGNAGE DE MONSEIGNEUR CAILLOT Évêque de Grenoble à l'époque où a été donné le Message.






Message de notre Père


PREMIER CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE

ler juillet 1932

FETE DU PRECIEUX SANG DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST

Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste!

Aujourd'hui se terminent les longs jours de la préparation et, je me sens près, tout près de la venue de mon Père et du Père de tous les hommes.

Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles ! Une soif de Le voir et de L 'entendre m 'ont saisie.

Mon c�ur tout brûlant d'amour s'ouvrait avec une confiance tellement grande, que je constatais que jusqu 'ici, je n 'avais jamais été si confiante avec personne.

La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d 'allégresse.

Enfin des chants commencent à se faire entendre !

Des Anges viennent et m'annoncent cette heureuse arrivée ! Leurs cantiques étaient si beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai.

Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des Séraphins, avec DIEU NOTRE CREATEUR et NOTRE PERE !

Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT.

Tout de suite après, le Père me dit de m'asseoir avec Lui pour écrire ce qu'Il a décidé de dire aux hommes.

Toute sa Cour qui L'avait accompagné, a disparu.

Le Père seul reste avec moi et, avant de s'asseoir Il me dit:

"JE te l'ai déjà dit et JE te le dis encore: JE ne peux plus donner une autre fois mon Fils Bien-Aimé pour prouver Mon Amour pour les hommes ! Or, c'est pour les aimer et pour qu'ils connaissent cet Amour que JE viens parmi eux, prenant leur ressemblance, leur pauvreté.

"Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l'attitude d'un homme ordinaire" !

Après qu'II eut pris l'attitude d'un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son C�ur, l'y, soutenant de la Main gauche, puis Il s'assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur l'attitude qu'II daigna prendre ainsi que sur Son Amour ! Dans mon ignorance je ne trouve pas de mot pour exprimer ce qu'Il me fait comprendre.

"PAIX et SALUT, dit-Il, dans cette maison et dans le monde entier: Que MA PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les c�urs des hommes, pour que l'humanité tout entière se tourne vers le salut et qu'elle vienne vers SON PERE qui la cherche, pour l'aimer et la sauver !

"Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de bénédiction. Qu'il ne laisse pas perdre l'occasion d'appeler l'attention des enfants sur LEUR PERE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur bonheur éternel.

JE choisis ce jour pour commencer MON �UVRE parmi les hommes, parce que c'est la FETE du SANG PRECIEUX de MON FILS JESUS. J'ai l'intention de pétrir dans ce Sang l'�uvre que JE viens commencer, pour qu'Elle porte de grands Fruits dans l'humanité entière.

VOICI LE VRAI BUT DE MA VENUE

1e) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future.

2e) JE viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà ! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut.

3e) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PERE, qui n'ai qu'un seul souci: celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme mes enfants.

Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu'il a peint lui-même; ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chef-d'�uvre de MA création.

Le temps presse, JE voudrais que l'homme sût au plus tôt que JE l'aime et que JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants.

JE suis l'Éternel et lorsque JE vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer MA Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais avant, il fallait la création matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance: alors ce fut la création du monde ! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux hommes: l'air, le soleil et la pluie et de tant d'autres choses que JE savais être nécessaire à leur vie.

Enfin l'homme est créé ! JE ME suis complu dans Mon �uvre. L'homme commet le péché, mais c'est alors que Mon infinie Bonté va se montrer.

Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l'Ancien Testament, des Prophètes à qui J'ai communiqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu'ils les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me communiquer à des âmes justes pour qu'elles transmissent mes ordres à ceux qui causaient le désordre. Aussi dussé-JE parfois user de sévérité pour les reprendre, non pour les châtier - ce qui n'aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu'ils avaient oublié et méconnu dans leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le c�ur des hommes, que JE fus contraint d'envoyer des malheurs sur le monde pour que l'homme fut purifié par la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie; ce fut le déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l'homme contre l'homme, etc, etc..

J'ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le déluge, J'étais auprès de Noé - le seul Juste d'alors - De même dans les autres calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer, et par lui, Je demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi.

Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers l'humanité.

Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais, pour que par elles, Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes.

J'avais promis au monde le MESSIE. Que n'ai-Je pas fait pour préparer Sa Venue ! en ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000 ans avant Sa venue !

Car ce MESSIE qui est-IL ? D'où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL représenter ?

LE MESSIE, c'est DIEU.

- Qui est Dieu? -- Dieu c'est le PERE, le FILS et le SAINT-ESPRIT. - D'où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonné de venir parmi les hommes? -- C'est MOI son PERE, DIEU.

- Qui représentera-t-IL sur la terre? -- Son PERE; DIEU.

- Que fera-t-IL sur la terre? -- Il fera connaître et aimer le PERE: DIEU. N'a-t-IL pas dit:

"Ne savez-vous pas qu'il faut que Je sois aux choses de Mon Père? Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse", dans St Luc, ch. 2, verset 49.

"Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père".

"Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera".

"Vous le prierez ainsi: Notre Père qui êtes aux Cieux, etc." et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes, Il dit:

"Qui Me voit, voit Mon Père".

"Je suis dans le Père et le Père est en Moi".

"Personne ne vient au Père si ce n'est par Moi" - nemo venit ad Patrem nisi per me", dans St Jean, ch. XIV, verset 6.

"Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon père" etc. etc.

Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer, désirant rester sans cesse auprès d'eux.

Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d'exprimer ?

Pourquoi ai-JE ordonné à Moïse de construire le Tabernacle et l'Arche d'Alliance, si ce n'est parce que J'avais le désir ardent de venir habiter, comme un Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes ? Malgré cela ils M'ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu'ils se souviennent malgré tout de leur Père Dieu et de l'unique désir qu'Il a de les sauver, J'ai donné Mes Commandements à Moïse pour que, étant tenus de les observer, ils pussent se souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.

Tout cela tomba encore dans l'oubli et les hommes sombrèrent dans l'erreur et la crainte, trouvant pénible à observer les Commandements tels que Je les avais transmis par Moïse, ils se sont forgés d'autres lois en conformité avec leurs vices, pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, ils M'ont encore oublié et accablé d'outrages.

Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne c'est point arrêté cependant. Toutefois, lorsque J'eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes, n'avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j'ai résolu d'aller Moi-Même.

Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n'y avait pas d'autre moyen que d'aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité. Les hommes Me connaîtront-ils? M 'écouteront-ils ?

Pour moi rien n'était caché dans l'avenir, comme réponse à ces deux questions. Je répondais Moi-Même: "ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils, ils Me maltraiteront, malgré tout le bien qu'Il leur fera. Dans Mon fils, ils me calomnieront, ils Me crucifieront pour Me faire mourir.

M'arrêterai-Je pour cela? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les hommes !

Je ne Me suis pas arrêté là; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore: plus que Moi-Même.

Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s'il avait suffi d'une de mes créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle que celle de Mon Fils, J'aurais hésité. Pourquoi ? Parce que J'aurais trahi Mon Amour en faisant souffrir une autre créature que J'aime, au lieu de souffrir Moi-Même, en Mon Fils. Je n'aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants.

Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu'à Ma venue par Mon Fils, au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les connaissent, mais ils en ignorent l'essentiel, à savoir: que c'est l'Amour qui a tout conduit !

Oui, c'est l'Amour, voilà ce que J'entend vous faire remarquer dans ce récit que vous venez de lire.

Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point.

Voyez dans ce récit nous ne sommes qu'au premier jour du premier siècle et, Je voudrais le conduire jusqu'à nos jours: au XXe siècle.

Oh! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes ! Pourtant JE vous aime si tendrement ! En Mon FILS, c'est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait homme, que n'ai-JE fait encore ! La divinité, en cette humanité, s'est voilée, petite, pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE recevais Ses prières pour que l'homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu'à MOI.

Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants ! C'est pourquoi JE demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu'ils soient encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes: c'est le Crucifix, c'est le sang de Mon Fils qui, à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez, soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.

Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des grâces spéciales et le résultat est bien minime ! Combien de mes créatures, devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans l'abîme éternel ! En vérité, ils n'ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime si tant ! (expression préférée de S�ur Eugenia et qui revient souvent).

Ah ! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-même, ne vous jetez pas dans le précipice. Je suis Votre Père !

Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un c�ur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr ? Non, non ! ne le croyez pas ! je suis le meilleur des Pères. JE connais la faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour ! Et Moi JE pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez pas jugés. Et quoi, JE suis juste il est vrai, mais l'Amour paie tout.

Écoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l'assurance de Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c'est comme du fer, pour Moi vos actes d'amour, c'est comme de l'or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant que si vous Me donniez dix kilos d'or ! Ce qui signifie, qu'avec un peu d'amour on rachète d'immenses iniquités.

Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu'à Moi. Je suis si prés de vous ! Il faut donc M'aimer et M'honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout au plus jugés avec Amour infiniment Miséricordieux !

N'en doutez pas ! Si Mon C�ur n'était pas fait ainsi, J'aurais déjà exterminé le monde autant de fois qu'il aurait commis de péché ! Tandis que, vous en êtes témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des bienfaits.

De là vous pouvez conclure qu'Il y a un Père au-dessus de tous les Pères, qu'Il vous aime et qu'Il ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez.

Je viens parmi vous par deux chemins: la Croix et l'Eucharistie.

LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c'est par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et pour vous, la Croix, c'est votre chemin pour monter à Mon Fils et de Mon Fils jusqu'à à Moi. Sans elle vous ne pourriez jamais venir, parce que l'homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment de la séparation d'avec Dieu.

Par l'EUCHARISTIE JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J'ai voulu que Mon Fils institue l'Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes mes enfants.

C'est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.

Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.

L'�uvre de cette troisième personne de Ma Divinité s'accomplit sans bruit et l'homme ne l'aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c'est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l'âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J'éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon C�ur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l'homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.

Que n'ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu'à Joseph, Père Nourricier de Jésus, et depuis Joseph jusqu'à ce jour, pour que l'homme puisse Me rendre le CULTE SPECIAL qui M'est dû comme Père, Créateur et Sauveur ! pourtant ce Culte Spécial que J'ai tant désiré et que JE désire encore, ne m'est pas encore donné !

Dans l'Exode vous lisez qu'il faut honorer Dieu d'un Culte spécial. Les Psaumes de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements que j'ai donné Moi-même à Moïse, J'ai mis en premier lieu; "Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement". Or, aimer et honorer quelqu'un, les deux choses vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être tout particulièrement honoré de vous !

En vous donnant la vie, J'ai voulu créer à Ma ressemblance. Votre c�ur est donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre !

Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit service pour vous faire plaisir ? l'homme le plus froid conserverait pour cette personne une reconnaissance inoubliable.

Tout homme, en général chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la récompense du service rendu. Et bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de M'honorer comme JE vous le demande.

Je reconnais que vous M'honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire monter par Mon Fils jusqu'à Moi, mais c'est un bien, bien petit nombre ! Cependant ne croyez pas qu'en honorant mon Fils, vous ne M'honorez pas ! Certes oui, vous M'honorez puisque JE demeure en Mon Fils ! Donc tout ce qui est gloire pour Lui, l'est aussi pour Moi.

Mais JE voudrais voir l'homme HONORER SON PERE et SON CREATEUR par un Culte Spécial. Plus vous M 'honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Fils, car, selon Ma Volonté, IL S'est fait le VERBE INCARNE et IL est venu parmi vous, pour vous faire connaître Celui qui L'a envoyé.

Si vous Me connaissez, vous M'aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé, plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que J'ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d'autres - et vous en savez- ignorent encore ces pâturages; et tant de créatures sorties de Mes Mains dont Je sais l'existence alors que vous l'ignorez, qui ne connaissent pas même la Main qui les a créées !

Ah! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et, que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits ! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui, dites-leur qu'ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu'IL possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah ! JE vous le promets: les hommes se convertiront plus vite !

Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCE DÈS LA PRIMITIVE EGLISE à M'HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPECIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l'homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel ! Et voyez combien de travail reste à faire !

MON HEURE EST VENUE ! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu'après les avoir créés JE puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l'Objet de leurs éternelles délices !

Jusqu'ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J'ai voulu vous les rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PERE très bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu'à la fin du monde.

Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu'ils sachent que JE n'ai qu'un seul désir: les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus.

Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l'effet sera éternel et la voici:

APPELEZ-MOI du NOM DE PERE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde.

Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s'occuper de Ma gloire et mettre phrase par phrase ce que JE t'ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour que les hommes trouvent facile et agréable à lire l'exposé de ce que JE veux qu'ils sachent, sans cependant rien ajouter.

Un peu chaque jour JE te parlerai de MES désirs sur les hommes, de Mes joies, de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la tendresse de Mon Amour Compatissant.

Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d'employer tes moments de liberté à t'entretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler et M'aimer et obtenir ainsi que les c�urs des hommes mes enfants, soient bien disposés à travailler à l'extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme, pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de ses enfants.

Pour que cette �uvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s'étendre au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux qui seront chargés de l'étendre commettent la moindre imprudence. JE te demande de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu serais heureuse de parler peu avec les créatures et dans le secret de ton c�ur, même quand tu seras au milieu d'elles, tu Me parleras et tu M 'écouteras.

Voici d'ailleurs ce que Je veux que tu fasses: Quand parfois Je te parlerai pour toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J'entends parler aux hommes: Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu'une mère avec ses enfants.

Depuis la création de l'homme, JE n'ai pas jamais cessé un seul instant de vivre auprès de lui, Comme Créateur et Père de l'homme, JE sens comme un besoin de l'aimer. Ce n'est pas que J'aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de Créateur ME fait sentir ce besoin d'aimer l'homme. JE vis donc près de l'homme, JE le suis partout, Je l'aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines, tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver.

Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute l'humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu'ils verront tant d'âmes qu'ils croyaient perdues, jouir de l'éternel bonheur au milieu des élus.

Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu'il y a un Père qui veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du bonheur éternel.

Une mère n'oublie jamais la petite créature qu'elle vient de mettre au monde. N'est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les créatures que J'ai mises au monde ! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai donné, MOI JE L'aime plus qu'elle, parce que JE l'ai créé. Si même parfois, il arrivait qu'une mère aimât moins son enfant, à cause d'un défaut qui pourrait exister en Lui, Moi au contraire JE l'aimerai encore davantage. Viendrait-elle même à l'oublier ou à n'y penser que rarement, surtout quand son âge l'aura enlevé à sa vigilance, Moi JE ne l'oublierai jamais. JE l'aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l'aime encore.

JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur éternel, mais vous n'avez pas compris cette parole dont voici le sens:

Si vous M'aimez et si vous m'appelez avec confiance de ce doux Nom de Père, vous commencez dès ici-bas l'amour et la confiance qui feront votre bonheur dans l'éternité et, que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N'est-ce pas là comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement ?

JE désire donc que l'homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu'il ne pourrait pas vivre si JE n'étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son incrédulité, Je ne cesse jamais d'être auprès de Lui.

Ah ! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous comuniquer et que voici:

Jusqu'ici, l'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE vais dire.

JE voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté.

JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez ? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous ? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu !

Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message ! Une seule dans toute l'humanité ! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme si vous ME voyiez !

JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis auprès de chacun d'eux ! Rappelez-vous, ô hommes, que JE voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-JE pas déjà ? Si JE n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu ! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le c�ur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre !


Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres ! Non Non ! JE ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit-Saint. C'est pourquoi JE voudrais que tous, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami, puisque JE suis toujours avec vous, et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi.

Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis ! Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi ! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi ?

JE voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité "nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut"., - JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut: "demandez et vous recevrez". Dans Ma paternelle Bonté Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.

JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard JE ferai connaître à ma "petite enfant". JE désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche ses enfants.

Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire.

La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous ? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler ? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous dire, n'ai-je pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous ? Est-ce que maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous ?

Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon C�ur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches.

JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. Il y a tant de mal dans le monde ! ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi ! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous aimera jamais ! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez ! JE vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi.

Sans M'attarder à tant d'autres choses qu'il serait fort à propos de dire ici mais que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux: à vous, les enfants chéris de Mon Amour, J'ai de grands desseins sur vous.

Au PAPE

Avant tous les autres JE M'adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon Vicaire, pour mettre entre tes mains cette �uvre qui devrait être la première de toutes et que, par la crainte que le démon a inspiré à l'homme, on ne verra s'accomplir que dans ce temps.

Ah ! JE voudrais que tu comprisses l'extension de cette �uvre, sa grandeur, sa largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs immenses que J'ai sur l'humanité présente et future ! Si tu savais comme JE désire être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial ! Ce désir, JE l'ai en Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l'ai exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l'Ancien Testament. Mais l'homme ne l'a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu'il soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.

JE M'abaisse jusqu'à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans qu'elle s'aperçoive de la grandeur de l'�uvre que JE voudrais faire parmi eux !

JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d'échouer, elle ne comprendrait pas.

JE permets qu'elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon �uvre par la simplicité et l'innocence. Mais, c'est à toi maintenant de mettre cette �uvre à l'étude et de la mener très vite à exécution.

Pour être connu, aimé et honoré d'un culte Spécial JE ne demande rien d'extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici:

1e) Qu'un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m'honorer tout particulièrement sous le NOM DE PERE DE L'HUMANITE toute entière.

JE voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propre. Il n'est pas difficile d'en trouver les textes dans l'Écriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d'août: si vous prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même mois.

2e) Que tout le clergé s'attache à développer ce Culte et surtout qu'il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d'eux, c'est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.

3e) JE désire qu'il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n'y en aurait-il même qu'une seule ! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j 'aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature que j'ai adoptée après l'avoir créée, ainsi tous mes enfants seront comme sous le regard de leur tendre Père.

Sans doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être représenté d'une manière sensible.

4e) Que pendant l'année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires.

Que sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu'ils connaissent la vérité, qu'ils l'embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.

5e) JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires, dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.

6e) Que les prêtres s'appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J'ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu'ici ignoré, relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu'ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages plus que les hommes du monde.

Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs que J'ai conçus sur l'humanité et que JE t'ai fait connaître ! Mais un jour avec les prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s'immoleront pour cette �uvre de Mon Amour, oui, un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.

A L'ÉVÊQUE

JE veux te dire un mot à toi aussi ! Mon Fils Alexandre pour que Mes désirs soient réalisés dans le monde.

Il faut qu'avec le Père Spirituel de la "Petite Plante" de Mon Fils Jésus, vous soyez les promoteurs de cette �uvre, c'est-à-dire de ce Culte Spécial que J'attends des hommes. C'est à vous mes enfants que JE confie cette �uvre et son avenir si important.

Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J'attends de vous: c'est-à-dire Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J'ai gardés dans le silence.

De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous ceux qui travailleront dans ce même but.

J'ai créé l'homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l'homme. L'homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur, parce que son c�ur n'est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d'être parmi les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants: les hommes du monde entier. Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c'est là-haut dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous jouirez d'une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O hommes ! Oui, c'est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c'est même un devoir pour vous de le faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l'attend de vous.

Ma joie d'être parmi vous n'est pas moins grande que celle que J'éprouvais lorsque J'étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle; Mon Fils, c'était Moi qui l'envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot IL était toujours Moi.

A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis comme à Lui: vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes complaisances: c'est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J'entrerai en vous, JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini.

Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.

Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de certaines âme, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour.

Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester auprès de vous, toujours avec l'espoir qu'un jour, vous reviendrez à Votre Père et ME ferez au moins quelques actes d'amour avant de mourir.

Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l'heure: cette âme a toujours été pour Moi comme l'enfant prodigue. (*)

JE la comblais de biens, elle s'en allait gaspiller tous ces biens, ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M'offensait gravement. JE l'attendais; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu'elle avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc dans l'abondance mais elle ne voyait qu'à la triste lueur de ses vices et toute sa vie fut un tissu d'égarements par le péché mortel d'habitude. Mais Mon Amour ne s'est jamais lassé. JE la suivais quand même; JE l'aimais; et surtout malgré les refus qu'elle M'opposait, J'étais content de vivre patiemment auprès d'elle, dans l'espoir que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu'elle reviendrait à Moi, Son Père et son Sauveur.

Enfin son dernier jour approche: JE lui envoie une maladie pour qu'elle puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre enfant, âgé de 74 ans à sa derniére heure. JE suis là encore, comme toujours: JE lui parle avec plus de bonté que jamais. J'insiste, J'appelle mes élus, qu'ils prient pour lui afin qu'il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s'est éloigné du vrai chemin qui conduit jusqu'à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix que personne dans son entourage n'entendit, il Me dit:

"O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon sauveur".

Il mourut à l'instant même et le voici devant Moi. JE le jugeai avec l'amour d'un Père comme il m'a appelé; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de l'expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M'être complu pendant sa vie dans l'espoir de la sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec Ma cour céleste d'avoir réalisé Mon désir et d'être Son Père pour toute l'éternité.

Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon bonheur de M'établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l'USAGE DE MA PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en MOI, leur Père et leur Saveur !

(*) NOTE de Mère Eugenia: cet exemple je l'ai vu s'accomplir, tel que nôtre Père nous le dit et que je l'écris.

Ainsi finit le premier cahier du Message.

DEUXIÈME CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE

Le deuxième cahier commence le 12 août 1932.

Un jour le démon s'en empara et en lacéra la tête avec des ciseaux.

"JE viens ouvrir une source d'eau Vive qui, dès aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps ne se tarira jamais. C'est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous découvrir mes entrailles paternelles passionnées d'Amour pour vous, Mes enfants, JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon C�ur, d'où sortira une Source rafraîchissante où tous les hommes se désaltéreront. Ils goûteront alors les joies qu'ils n'avaient pas connues jusqu'ici à cause de ce poids immense de crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, leur tendre Père.

C'est depuis que J'ai promis un Sauveur aux hommes que J'ai fait jaillir cette Source - (cette Source, depuis qu'il M'en parle, je la vois tous les jours) - et JE l'ai fait passer par le C�ur de mon Fils pour qu'elle arrive jusqu'à vous. Mais Mon Amour immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d'où jaillira cette eau de salut pour Mes enfants et, JE leur permets de puiser librement tout ce qui leur est nécessaire pour le temps et pour l'éternité.

Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle, apprenez d'abord à Me connaître mieux et à M'aimer, jusqu'au point que JE désire, c'est-à-dire non seulement comme Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre Confident.

Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis ? Ne vous ai-je pas créés à Mon Image ? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d'étrange lorsque vous parlez et vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre Dieu; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon Amour Paternel et Divin.

Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour qui est l'Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne sommes qu'Un.

Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent aller puiser dans Son C�ur qui est toujours rempli de l'Eau du salut jusqu'à déborder ! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour que vous puissiez vous convaincre qu'elle est rafraîchissante et agréable ! Alors, venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs. Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos qu'il n'avait jamais goûté jusqu'ici !

Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah ! venez par la voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer.

Mais si vous voulez vraiment qu'elle vous donne tout ce qui vous manque pour Me connaître et M'aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appelez-Moi seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera l'Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre Père et Créateur.

Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande gloire auprès de MOI, dans l'éternité !

Je suis l'Océan de la Charité; mes fils, voici une autre preuve de l'Amour paternel que J'ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état, votre pays. JE n'excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles, infidèles, croyants, indifférents, j'enferme dans cet Amour toutes les créatures raisonnables dont l'ensemble forme l'humanité.

Cette preuve la voici: JE suis l'Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l'Océan de Ma Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés ! Pourquoi ? parce qu'en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices et les péchés, perdront l'excès d'amertume dans ce bain de la Charité. Elles en sortiront meilleures, heureuses d'avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si vous-même, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l'état d'une goutte amère, JE suis encore un Océan de la Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis, Moi votre Père.

Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bas votre vie dans la paix et dans la joie ? Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité.

Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu'ils ouvrent les yeux à la lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais.

C'est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en personne pour vous parler; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des Pères. JE M'abaisse, JE M'oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous tous qui vivez aujourd'hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de siècle en siècle jusqu'à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seul, mais qu'un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous, pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel. Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous jeter dans l'Océan de ma Charité pour ne plus vivre qu'en Moi et mourir à vous-même pour vivre éternellement en Moi.

Notes de S�ur Eugenia

Notre Père m'a dit, dans un colloque intime: "La source est le symbole de Ma connaissance et l'Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me connaîtrez, jetez-vous dans l'Océan de ma Charité en vous confiant en moi d'une confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces".

REPRISE DU MESSAGE

Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes: "Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire".

Les Écritures posent ensuite la question: "Pourquoi ?" et elles répondent: "Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais !"

Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes: "Aimez, Adorez Dieu ! "

Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire: "Nous, nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion; puisque nous disons souvent dans l'Oraison Dominicale. "Notre Père qui êtes aux Cieux !" Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez: "Que votre Nom soit sanctifié ! " Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez: "Que votre Règne arrive ! " Mon Règne est-Il arrivé ?

Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez ! Mais, refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer "ROI" ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer ?

Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon fils en réparation des insultes qu'Il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume !

Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.

En vérité mes enfants, l'Église cette société que J'ai envoyé fonder par Mon fils, complétera Mon �uvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur: Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire: L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète ! "Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte !

N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoir de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes !

N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinctions et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.

Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.

Certains, en examinant l'�uvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi: Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont venus dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps ?

Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.

Je viens Me rendre semblable à mes créatures pour corriger l'idée que vous avez d'un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie toute divine.

J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici:

"TOUS CEUX QUI M'APPELLERONT, DE TOUT LEUR C�UR, DU NOM DU PÈRE, NE FUT-CE QU'UNE SEULE FOIS NE PÉRIRONT PAS, MAIS SERONT SÛRS DE LEUR VIE ÉTERNELLE EN COMPAGNIE DES ÉLUS".

Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître, honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je compterai tout, même le moindre EFFORT QUE VOUS FEREZ et Je vous rendrai tout au centuple dans l'Éternité.

Je vous l'ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d'une manière toute particulière l'auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder aussi, Celui qui en est l'âme le Dieu trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit.

Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d'un Culte particulier, spécial dans l'Église et dans l'humanité entière, quelque chose manquera à cette Société. J'ai déjà fait sentir cette déficience à quelques âmes, mais la plupart trop timides, n'ont pas correspondu à Mon Appel. D'autres ont eu l'énergie d'en parler à qui de droit, mais devant leur échec, elles n'ont pas insisté.

Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux hommes Mes enfants, ce que jusqu'ici ils n'avaient pas complètement compris. Je viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L'AMOUR pour que, par ce moyen, Je puisse fondre et détruire l'énorme couche de glace qui enveloppe l'humanité.

O chère humanité ! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu'ici, par l'a peur d'un Père qui n'est qu'Amour ! Venez, approchez, vous avez le droit d'approcher votre Père, dilatez vos c�urs, priez Mon fils, pour qu'Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes bontés envers vous.

O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a créés et qui est Votre Père. N'allez pas prétendre user de vos droits en donnant adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu'ici une vie inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes enfants.

Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre dans la Vérité ! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants, combien il est doux de penser qu'il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu'à regret et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins de la vie, seuls et sans mérites, qu'ils viennent à Moi: Je les aiderai, J'allégerai leur fardeau, J'adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour les rendre heureux dans le temps et dans l'Éternité.

Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer.

Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu. C'est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez tous sauvés.

Je m'adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J'entends vous faire connaître, c'est une réalité permanente.

Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès aujourd'hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d'Amour pour vous.

Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les hommes et sur vous. Or cette Volonté c'est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d'être aimé ! Voici le siècle privilégié entre tous; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu'il ne vous soit retiré ! Les âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps presse; ne craignez rien, Je suis votre Père; Je vous aiderai dans vos efforts et dans votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas, la paix et la joie de l'âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos �uvres de zèle: don inestimable car l'âme qui est dans la paix et la joie, jouit d'un avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.

A Mon Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J'ai communiqué un attrait tout particulier pour l'apostolat des missions dans les pays lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au C�ur Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l'�uvre que ce même Jésus est venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis, comme Je viens de le dire à l'adresse de tous les hommes, mes créatures et mes fils.

Si les hommes savaient pénétrer le C�ur de Jésus avec tous ses désirs et sa gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui qui L'a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été fait jusqu'ici, mais une gloire totale telle que l'homme peut et doit Me la donner, comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption !

Ce que Je lui demande, c'est ce qu'il peut Me donner, sa confiance, son amour et sa reconnaissance. Ce n'est pas parce que J'ai besoin de ma créature ou de ses adorations que Je désire être connu, honoré et aimé, c'est uniquement pour la sauver et lui donner gloire en partage que Je m'abaisse vers elle. C'est encore parce que ma Bonté, Mon Amour s'aperçoivent que les êtres que J'ai tirés du néant et adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur éternité !

Si Je désire quelque chose, surtout à l'heure actuelle, c'est purement l'augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francs-maçons, les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes; que bon gré mal gré, tout ce monde sache qu'il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis leur Père.

Croyez-Moi, vous qui M'écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui sont loin de notre Église catholique entendaient parler de ce Père qui les aime, qui est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père dont vous leur parleriez.

Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens: mille industries directes ou indirectes, mettez les en �uvre, avec un vrai esprit de suite et une grande ferveur et, je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur les âmes.

JE serai toujours auprès de vous et en vous: si vous êtes deux qui parliez, JE serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous; ainsi vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions voulues; ainsi les hommes seront vaincus par l'amour et sauvés pour toute l'Éternité.

Quant aux moyens de m'honorer comme Je le désire, Je ne vous demande qu'une grande confiance. Ne croyez pas que j'attende de vous des austérités, des macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou prosterner la face dans la poussière, vous faire couvrir de cendre, etc... Non non ! Je veux et j'aime que vous teniez avec Moi à votre place d'enfant, par la simplicité et la confiance à Mon égard.

Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour vous faire devenir grand pour l'Éternité.

La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses restent dans leur impiété et incrédulité parce qu'ils croient que Je leur demande l'impossible, qu'ils doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique, qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets, pour les contraindre au respect et au dévouement. Non non ! mes enfants !

Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez ! Cependant ce que J'exige, c'est l'observation fidèle de mes Commandements que J'ai donnés à Mon Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez pas aux animaux par votre indiscipline vos mauvais penchants, pour qu'enfin vous puissiez conserver ce trésor qu'est votre âme et que Je vous ai donné dans la pleine beauté divine dont Je l'ai revêtue !

Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour M'honorer d'un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d'être aimé de vous en échange.

Si vous M'aimez d'un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect plein d'amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi, parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c'est une injustice que vous faites à la Justice, c'est une blessure à la partie la plus sensible de Mon C�ur, c'est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous.

Ce qui M'a le plus affligé dans mon peuple d'Israël et M'afflige encore dans l'humanité actuelle, c'est ce respect mal entendu envers Moi. L'ennemi des hommes s'en est en effet servi, pour les faire tomber dans l'idolâtrie et les schismes. Il s'en sert encore et s'en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de Mon Église et de Moi. Ah ! ne vous laissez plus entraîner par l'ennemi; croyez à la Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.

Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l'Église catholique, sachez que vous n'êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre appel, car vous êtes aussi mes enfants ! Si vous avez vécu jusqu'ici dans les pièges que le démon vous tendait, reconnaissez qu'il vous a trompés, venez à Moi, votre Père et Je vous recevrai avec amour et joie !

Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés et cette religion n'est pas la vraie, ouvrez les yeux: voici votre Père, Celui qui vous a créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le salut. JE vois que vous M'ignorez et que vous ne savez pas que Je ne désire rien autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi, comme Sauveur. C'est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas M'aimer; sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez !

Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous laisser seul ? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes infinies Bontés, oublis qui vous font dire: "C'est la nature qui nous fournit tout, qui nous fait vivre et qui nous fait mourir". Voici le temps de grâce et de lumière ! reconnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu !

Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l'autre, JE désire que vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne laissez pas échapper l'amour qui s'offre à votre c�ur d'une manière si sensible. A tous, JE demande comme moyen d'entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela M'est bien agréable ! après Je vous dirai avec le temps d'autres petites oraisons, mais JE ne veux pas vous surcharger: L'essentiel sera de M'honorer comme JE vous l'ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre humain !

Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes: Mes enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit d'ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés !

Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon �uvre d'amour parmi les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages de Mon amour envers vous !

Tant que l'homme n'est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté: vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants qui êtes en dehors de la vraie loi pour l'exécution de laquelle je vous ai créé, mais au fond de votre c�ur vous sentez qu'il n'y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n'êtes pas dans la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père.

Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi que je vous ai donné pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a conduits au mal. Vous vous êtes éloigné de la loi, par votre mauvaise conduite. Croyez-vous être heureux ? Non. Vous sentez que votre c�ur n'est pas à l'aise. Pensez-vous qu'en cherchant votre plaisir et d'autres joies humaines votre c�ur se sentira enfin satisfait ? Non. Laissez moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de Dieu Votre Père ! Pourquoi ? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui est de Me connaître, de M'aimer et de Me servir, comme l'enfant simple et confiant qui sert son Père

Autrefois, dans l'Ancien Testament, les hommes se conduisaient comme des animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d'enfant de Dieu leur Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les élever à la grande dignité d'enfant de Dieu, Je dus Me montrer d'une sévérité parfois effrayante. Plus tard, quand J'en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu'il fallait établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençais à les combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu'Il était le Fils d'un Dieu parfait. C'est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus appelés du simple Nom de "créatures" mais du nom de "fils".

Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non pas seulement des animaux comme les hommes de l'Ancienne loi, mais vous élève au-dessus de ces hommes de l'Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité d'enfants de Dieu, oui vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre Père; mais n'allez pas, ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette confiance vous n'aurez jamais la véritable liberté.

Tout ce que Je viens de vous dire c'est pour que vous reconnaissiez que Je viens par cette �uvre d'Amour, pour vous aider puissamment à secouer la tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d'où découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d'enfant de Dieu et sachez respecter votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus miséricordieux.

Je suis venu pour apporter la paix avec cette �uvre d'Amour. Si quelqu'un M'honore et se confie en Moi.

Je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans tous ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes sortes, surtout s'il M'invoque et M'aime comme son Père. Si les familles M'honorent et M'aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence. Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M'invoquent et M'honorent, Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si dans toute société chrétienne on M'invoque et on M'honore, Je donnerai Ma Paix, Je Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J'assurerai le salut éternel des âmes.

Si toute l'humanité M'invoque et M'honore Je ferai descendre sur toute l'humanité l'esprit de paix comme rosée bienfaisante.

Si toutes les nations comme telles, M'invoquent et M'honorent il n'y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas.

Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi ? Invoquez-Moi et vous triompherez victorieusement sur lui.

Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien ! cette Puissance Je vous l'offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l'Éternité. Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants.

Qu'est-ce que Je désire par cette �uvre d'Amour ? Si ce n'est de trouver des c�urs qui puissent Me comprendre ?

Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté dont Je suis l'Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de Mon Fils Je la restaure dans vos âmes.

C'est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu'en vous Je cherche Mon repos.

Pour certaines âmes ces mots: "Je viens en vous", sembleront un mystère, mais il n'y a pas de mystère ! Parce qu'après que J'eus ordonné à mon Fils d'instituer la Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous recevez la Sainte Hostie ! Rien cependant ne M'empêchait même avant l'Eucharistie, de venir à vous, puisque rien ne m'est impossible ! Mais la réception de ce Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE viens en vous !

Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède, pourvu que vous Me le demandiez.

Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d'une manière intime et c'est dans cette intimité que l'effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté que Je possède.

Je vous inonde de Mon amour, alors vous n'avez qu'à Me demander les vertus et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu'en ces moments de repos de Dieu dans le c�ur de sa créature rien ne vous sera refusé

Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le donner ? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela ? Ah ! ne Me faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule grâce pour Lui.

Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre d'âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c'est vous, Prêtres, religieuses et religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les �uvres de charité et d'apostolat. De Ma part, c'est un privilège de Ma Bonté; de la vôtre, c'est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici: Vous qui comprenez plus facilement ce que J'attends de l'humanité, priez-Moi, afin que JE puisse faire l'�uvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour gagner une âme ! Eh bien, voici le moyen efficace qui vous facilitera pour M'en gagner une grande multitude: ce moyen c'est précisément de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes.

Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers.

Quelle joie, pour Moi, d'entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres, religieux, religieuses !

Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour ! Avec vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes ! Je serai pour vous, le plus discret des confidents ! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout ! Je serai surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits, de son universelle tendresse !

Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous !

Je vous le rendrai au centuple et, puisque vous M'honorerez, Moi aussi Je vous honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume ! Je suis la lumière des lumière; là où elle pénétrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur. Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l'ignorant; elle vous éclairera tous, ô hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n'aviez pas Ma Lumière, vous tomberiez dans l'abîme de la mort éternelle !

Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux !

Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation! Et tous, vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma Puissance !

Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen ! particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen ! particulièrement à Mon Fils l'Évêque, Amen ! particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen ! particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen ! et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen ! et toute l'Église et à tout le Clergé, Amen !

Bénédiction toute spéciale à l'Église du Purgatoire, Amen ! Amen !








Dieu est mon Père

0 mon Père des cieux, comme il est doux et suave de savoir que Vous êtes mon Père et que je suis votre enfant !

C'est surtout quand le ciel de mon âme est noir et ma croix plus lourde, que je sens le besoin de Vous dire: Père, je crois à Votre amour pour moi !

Oui, je crois que vous êtes mon Père et que je suis votre enfant !

Je crois que Vous veillez jour et nuit sur moi et que pas un cheveu ne tombe de ma tête sans Votre permission !

Je crois qu'infiniment Sage, Vous savez bien mieux que moi ce qui m'est avantageux !

Je crois qu'infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal !

Je crois qu'infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment: et derrière les mains qui blessent, je baise Votre main qui guérit !

Je crois, mais augmentez ma foi et surtout mon espérance et ma charité !

Apprenez-moi à bien voir Votre amour diriger tous les événements de ma vie.

Apprenez-moi à m'abandonner à vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère.

Père, Vous savez tout, Vous voyez tout, Vous me connaissez mieux que je ne me connais: Vous pouvez tout et Vous m'aimez !

O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous demander avec Jésus et marie... (nommer la grâce que l'on désire obtenir).

A cette intention, je Vous offre, en union avec Leurs Sacrés C�urs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications et une plus grande fidélité à mon devoir (1).

Donnez-moi les lumières, la force et la grâce de Votre Esprit !

Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne le perde jamais, que je ne le contriste ou ne l'affaiblisse pas en moi.

Mon Père, c'est au Nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et vous, ô Jésus, ouvrez Votre C�ur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père !...obtenez-moi en échange cette grâce dont j'ai tant besoin !

Mon Divin Père, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre bonté et Votre miséricorde !

Soyez mon tendre Père et protégez-moi partout comme la pupille de Vos yeux. Que je sois à tout jamais votre digne enfant: ayez pitié de moi !

PÈRE DIVIN, doux Espoir de nos âmes, soyez connu, honoré et aimé des hommes !

PÈRE DIVIN, Bonté infinie qui s'exerce envers tous les peuples, soyez connu, honoré et aimé des hommes !

PÈRE DIVIN, Rosée bienfaisante de l'humanité, soyez connu, honoré et aimé des hommes.

Indulgence partielle + JEAN Card. VERDIER Archevêque de Paris, 8 mai 1936.

GIRARD, Vic. Apost.

octobre 1935

Mère EUGENIA

(1) Si on récite cette prière comme neuvaine on ajoute: "Je vous promets d'être fidèle, pendant ces neuf jours surtout, dans telle occasion .................... avec telle personne .................... ".







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