Principaux problèmes phytosanitaires pour les principales cultures à Lubumbashi


7 3

Chou cabus (pommé)
Chou de Chine
Oignon
Tomate
Gombo
Vers gris

5

Chou pommé

Les dégâts de puceron sont parfois importants. L’activités des auxiliaires sur les pucerons est visible et semble en général suffisante pour un bon contrôle.

Les attaques d’Hellula undalis (borer du chou) sont importantes et nécessitent l’application de  produits phytosanitaires. Les produits utilisés Thiodan, Décis… sont malheureusement peu respectueux des auxiliaires qui jouent un rôle important dans le contrôle des pucerons.
Les études porteront prioritairement sur les essais de produits insecticides respectueux des auxiliaires. Les essais porteront également sur les interventions sur observations.

5

Chou de chine

Les dégâts sur cette culture sont très variables d’un site à l’autre. Le ravageur le plus fréquent est une petite chenille défoliatrice qui se cache au pied des plants pendant les heures chaudes de la journée. Quelques attaquent d’Hellula sont également observées. Des dégâts d’Erwinia et/ou de limaces sont observés dans les sols trop humides.

Les études porteront sur les techniques culturales permettant d’éviter les excès d’humidité et les produits phytosanitaires naturels qui permettent de lutter contre les chenilles.

5

Oignon

Des symptômes importants d’alternariose sont observés sur cette culture réalisées à titre expérimental en semis de novembre. Les dégâts de thrips sont assez faibles.

Ailleurs, la culture a été rencontrée surtout à l’état de pépinière ou de repiquages récents sans problèmes phytosanitaires majeurs.

Etant donné qu’il y a un souhait de produire des oignons en avril mai les études porteront d’abord sur la recherche de variétés adaptées. La recherche de solutions contre l’alternariose sera également une priorité pour cette saison.

5

Tomate

Au moment de la mission, cette culture n’était présente le plus souvent qu’au stade pépinière, phase végétative ou début de floraison. Sur ces stades, les ennemis rencontrés étaient rares. En saison des pluies la tomate est rarement cultivée car trop de problèmes phytosanitaires non maîtrisés se présentent. Une culture au stade de première récolte a été observée dans un site. Les variétés Heinz 1370 et Roma présentaient de fortes attaques de mildiou et de flétrissement bactérien. De l’alternariose a également été observée. Les traitements fongicides pratiqués n’arrivent pas à maîtriser le mildiou et l’alternariose.

Dans les études ultérieures la priorité sera donnée aux essais de culture protégées sous toiture. Des études pour améliorer l’efficacité des fongicides (fréquence des traitements, adjuvant adhésifs pour améliorer la tenue des fongicides sur les feuilles en cas de fortes pluies) doivent également misent en œuvre. La recherche de solution au flétrissement bactérien sera également une priorité des études sur la tomate.

5

Gombo

Cette culture est pratiquée surtout en système pluvial avec des variétés locales de type guinéen. Quelques producteurs essayent les variété de type soudanien en culture irriguée.
Sur le gombo on peut observer une multitude d’insectes ravageurs mais les plus important est l’altise. Comme maladie fongique la plus importante est la cercosporiose qui se manifeste surtout dans les parcelles mal ventilées ou trop ombragées.
Les études porteront surtout sur la recherche de produits insecticides naturels disponibles localement.

5

Vers gris

Ce ravageur fait moins de dégâts à cette époque de l’année qu’en saison sèche froide. Localement il cause quand même de sérieux dégâts sur diverses cultures (tomate, chou de chine). Les méthodes de lutte les plus pratiquée sont la récolte manuelle et les traitements avec des produits phytosanitaires (Thiodan, tabac).

Une attention particulière devra être donnée à ce ravageur afin de réduire l’utilisation des produits chimiques.


7 3 5

Hosted by www.Geocities.ws

1