hdf.fr.fm
saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#33 / DECEMBRE 2003 / EDITORIAL

 « We are living in a material world and I’m a material girl” (nous vivons dans un monde matérialiste et je suis une fille matérialiste) chantait Madonna qui savait de quoi elle parlait. Un scandale a éclaté dans le département des Landes cet été montrant jusqu’où la folie matérialiste peut mener. Deux enfants de 16 et 13 ans, Maxime Fauviau et Valentine Fauviau, jouaient au tennis. Si Valentine offrait des dispositions intéressantes, Maxime était un joueur très quelconque. Pourtant, il remporta le 3 juillet le tournoi de Tartas en battant par forfait Alexandre Lagardère, 25 ans, qui abandonna épuisé. Ce dernier se tua d’ailleurs en rentrant chez lui. L’autopsie du cadavre montra un taux anormal de Temesta, qui aurait provoqué l’endormissement fatal qui occasionna l’accident de la route qui lui coûta la vie. Déjà, le 28 juin, l’adversaire de Maxime au tournoi de Bascons avait vu le père de ce dernier mettre un produit dans sa bouteille. Amenant l’objet suspect aux gendarmes, ces derniers y découvrirent… du Temesta ! Plusieurs adversaires de la fillette, championne de France de sa catégorie, souffrirent également de ces symptômes lors de matchs. Le père des enfants, Christophe Fauviau, instructeur-pilote en retraite, droguait les adversaires de ses enfants pour que ces derniers gagnent des matchs et deviennent des vedettes. Tout ce qu’il a gagné à sa course à la gloire et à l’argent, c’est que la carrière prometteuse de sa fille est brisée et que lui ira passer un certain temps en prison pour homicide involontaire. Dans un monde où la seule valeur morale est l’argent, il faut s’attendre tôt ou tard à ce genre de débordement… Pauvre monde où on tue pour une victoire sportive sans intérêts…

Henri de FERSAN



#33 / DECEMBRE 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

DIGNITE HUMAINE

www.blaireau.com http://www.webzinemaker.com/gazette

INTERGRATION
Le Festival du Pélican : France Football, MAIF infos

VIVE LA LAIQUE...

OLYMPIQUE MUSSOLINIEN

VENDEE RESPECTUEUSE...
CANTAT PEUR

DU COTE DES SHADOKS...

C'EST ORANGE, PAS ROUGE !

SI ? DA !

RECONNAISSANCE...

[ABONNEMENT] (12 n°) : 20 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#33 / DECEMBRE 2003 / ARTICLE

DIGNITE HUMAINE

Pourquoi les Palestiniens ne croient pas aux accords d’Oslo et n’ont qu’un minimum de confiance dans la parole de l’état israélien. Atavisme terroriste ? Haine de l’autre ? Haine de l’autre justement… Donnons la parole à quelques personnalités israéliennes qui vont nous entretenir de leurs conceptions de la paix, de l’amour, de la fraternité entre les peuples, gens aussi bien de gauche que de droite et qui, mieux que nous, peuvent nous parler de la position israélienne sur le conflit proche-oriental… « Il y a un fossé infranchissable entre nous et nos ennemis – pas seulement dans les capacités, mais dans la moralité, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si à quelques centaines de mètres de là, il y avait des gens qui n’appartenaient pas à notre continent, à notre monde, mais qui appartiennent actuellement à une autre galaxie » (Moshe Katav, Président d’Israël, Jerusalem Post, 10 mai 2001). « Les Palestiniens sont comme des crocodiles, plus vous leur donnez de la viande, plus ils en veulent » (Ehud Barak, Premier Ministre, Jerusalem Post, 30 août 2000). « Les Palestiniens sont des animaux marchant sur deux pattes » (Menahim Begin, New Statesman, 25 juin 1982). « Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles… la tête cognée contre les grosses pierres et les murs » (Yitzhak Shamir, New York Times, 1er avril 1988). « Quand nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire sera de courir dans tous les sens comme des cancrelats drogués dans une bouteille » (Raphaël Eitan, chef d’Etat-major de l’armée israélienne, New York Times, 14 avril 1983). « Comment pouvons nous rendre les territoires occupés ? Il n’y personne à qui les rendre » (Golda Meir, 8 mars 1969). « Il n’y a pas de choses appelées Palestiniens., ils n’ont jamais existés » (Golda Meir, 15 juin 1969). « La thèse du danger d’un génocide qui était suspendu au-dessus de nos têtes en juin 1967 et celle qu’Israël luttait pour sa survie étaient simplement du bluff, qui est né et a été développé après la guerre » (Général Matityahu Peled, Ha’aretz, 19 mars 1972). « Si j’étais un chef arabe, je ne signerais jamais un traité avec Israël. C’est normal ; nous avons volé leur pays » (David Ben Gourion). « Nous devons tuer tous les Pälestiniens à moins qu’ils soient résignés à vivre comme des esclaves » (Heilbrun, président du comité pur la réélection du général Shlomo Lahat (maire de Tel Aviv), octobre 1983). « Nous, le peuple juif, nous contrôlons l’Amérique et les Américains le savent » (Ariel Sharon à Shimon Peres, Kol Yisraël radio, 3 octobre 2001). « Nous déclarons ouvertement que les Arabes n’ont aucun droit d’être présents sur le moindre centimètre d’Eretz Israël. » (Raphael Eitan, Yediot Ahronot, 13 avril 1983). « Nous devons utiliser la terreur, l’assassinat, l’intimidation, la confiscation des terres et la coupure de tous les services sociaux pour vider la Galilée de sa population arabe » (Israël Koenig). « C’est le devoir des dirigeants israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier d’entre eux est qu’il n’y a pas de colonisation sioniste ou d’état juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres » (Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot, 14 juillet 1972). Ensuite, on s’étonne que les Palestiniens aient une certaine réticence à signer les accords qu’on leur présente qui, comme les accords présentés par les Tuniques Bleues lors des guerres indiennes, n’étaient jamais respectés…

 

 

Hosted by www.Geocities.ws

1