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saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#21 / DECEMBRE 2002 / EDITORIAL

  La nuit de Noël est le moment le plus magique de l’année, même si ils ont quasiment réussi à en faire une vaste opération de marketing consumériste, y compris avec le mythe de ce « Père Noël » dont le patronyme typiquement communiste n’existe d’ailleurs qu’en France, puisque dans son Amérique natale, il n’est nullement « Father Christ mas » ou même, manie de la réductionite, « Dad Xmas » mais bel et bien « Santa Claus », autrement dis « Sankt Klaus », à savoir Saint Nicolas, pour qui chaque traditionaliste français a une dévotion particulière. Tout le monde l’a pratiquement oublié, mais Noël c’est avant tout la célébration de la naissance de l’enfant Jésus. La crèche chrétienne qui côtoie le sapin traditionnel symbolisant la race aryenne coulant dans nos veines. La tradition païenne annonçait la révélation chrétienne. Le Christ est le soleil invaincu. Cette roue solaire que vénéraient nos ancêtres hyperboréens, qui donnèrent tant de symboles au nationalisme, à commencer par les deux croix laïques : la celtique et la gammée. Que reste-il de nos Noël d’enfants dans ce pays de moins en moins chrétien ? Il reste l’espérance. Foi d’officier de marine, le vent finit toujours par tourner. Le vent se lève et la tempête est proche. Nous l’attendons avec sérénité. Dieu sait ce qu’il fait. Nous sommes fidèles à l’enseignement de ce petit bébé né dans une crèche entre un âne et un bœuf, fils d’une adolescente et d’un humble charpentier, qui finit cloué au bois d’infamie pour avoir osé dire que les goïm étaient des êtres humains aimés de Dieu. Comme disaient les Russes Blancs à Pâques : « Christ est ressuscité, les Juifs ont encore raté leur coup… »

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#21 / DECEMBRE 2002 / ARTICLE

DEVOIR DE MEMOIRE

  Les plus âgés de nos lecteurs se souviennent d’un groupe de pop suédois des années soixante-dix appelé Abba, dont l’élément de charme était la chanteuse Anna-Frid Lyngstad. En réalité, elle n’était pas suédoise, mais norvégienne. Plus exactement, sa mère était norvégienne et son père était allemand. Elle a été victime de la politique de persécution systématique des enfants nés des amours entre des soldats allemands en garnison et des Norvégiennes. Ces enfants, appelés les « Tyskerbarnas » ont été martyrisés pour le seul crime d’avoir eu un père allemand, avec la complicité de la CIA et du gouvernement norvégien. Au nombre de 12.000, ces enfants conçus dans les Lebensraum, centres d’aides et d’accueil pour filles-mères où parfois les soldats allemands, notamment les SS, venaient prendre femme, ont été victimes de la haine populaire savamment entretenue par le tombereau de haine tombé sur l’Allemagne après 1945.Née en 1942, Harriet von Nickel, une de ces enfants, raconte comment un groupe de villageois de Bursr ont essayé de la violer alors qu’elle avait 9 ans et lui ont gravé une croix gammée sur le front avec des clous. Trois ans plus tôt, un homme l’avait jetée dans l’eau pour voir « si la sorcière coule ou flotte ». A deux ans, sa famille d’accueil l’enchaînait dans la niche du chien. Voilà où a mené la propagande alliée ! Lorsque la défaite allemande fut certaine, Quisling tenta de mettre à l’abri ces enfants : 250 partirent pour l’Allemagne, la charitable Suède en accueillit plusieurs centaines, d’autres trouvèrent refuge au Brésil et en Australie. Hélas, l’immense majorité tomba entre les mains des autorités. Les enfants furent arrachés à leurs mère et enfermés dans des asiles psychiatriques. Les mères furent déportées dans des camps de concentrations où elles furent réduits en esclavage et souvent violées. Plus horrible encore, les enfants servirent pour des expériences, notamment des essais sur des drogues, et furent également souvent victimes de sévices sexuels et de tortures. Leur mère étaient qualifiées systématiquement qualifiées de « demeurées » et « d’asociales ». Quant aux petits, ils étaient qualifiés « d’abrutis allemands », de « rats » et de « sales bâtards ». Et ce sont les tortionnaires de ces femmes et de ces enfants qui viennent nous faire la morale, qui critiquent les nazis alors qu’ils ne valent pas mieux qu’eux et furent sans doute pires, qui nous présentent Mengele comme un monstre alors qu’ils ont fait exactement ce qu’ils lui reprochent… Si les gens qui ont soutenu Hitler sont des salauds, alors ceux qui ont été du côté des Alliés sont aussi des salauds… Les tenants du régime de collaboration avec l’ordre ploutocratique de 1945 sont de tristes sires qui ne méritent que le mépris le plus tenace. Franchement, un tel régime de haine et d’hypocrisie mérite-t-il de vivre ? Heureux les morts, ceux de la SS comme ceux du Vercors. Il n’y a pas eu pire que les crimes commis au nom de Dieu. Si ce ne sont ceux commis au nom de l’Homme…

 

 

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