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saveurs d'Orient
Mensuel satirique d’opposition nationaliste et catholique.


#17 / AOUT 2002 / EDITORIAL

  Judas avait vendu le Christ pour 30 sicles d’argent (soit 1790 francs). Christine Boutin a vendu ses convictions pour un peu plus : le million d’euros que lui rapportera ses cinq nouvelles années de législature. Un euro par petit Français assassiné in utero durant cette période… La prétendue candidate catholique, malgré les promesses faites durant les élections, a en effet appelé à voter pour Jacques Chirac et ce alors qu’il est trois fois excommunié de facto (puisque : 1 - favorable à l’avortement, 2 – marrane, 3 – franc-maçon). Pire, elle a sollicité et obtenu l’investiture de l’UMP aux législatives, c’est-à-dire l’ancien RPR dont l’emblème est le sinistre bonnet phrygien des racistes anti-chrétiens de 1794. Imaginez un homme se disant juif pratiquant et se présentant sous l’étiquette d’un parti ayant pour emblème la croix gammée ! Rome n’en finit pas de s’écrouler sur elle-même. La Fraternité Saint-Pierre a provoqué un surmenage du pauvre coq, aphone à force d’avoir trop chanté… Reste la Fraternité Saint-Pie X dont la déferlante va bientôt tout submerger sur son passage. Il suffit de voir le parvis des églises de la vraie tradition et de compter le nombre d’enfants des jeunes couples. La norme est de 6 enfants par famille. La victoire totale ne repose pas sur une hypothétique conversion ou divers plans sur la comète. Elle aura lieu par simple basculement démographique… La « France laïque » va disparaître dans 40 ans, avec son suicidaire 1,32 de taux de natalité, elle n’en a plus pour longtemps. Les colons, avec un taux de natalité d’environ 3,8, les remplaceront. Face à eux, les tradis, qui défendront armes au poing les « Katholik Parc », vastes zones ethniquement homogènes à l’écart des villes.

Henri de FERSAN



ABONNEMENT (12 n°) : 18 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN

Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#17 / AOUT 2002 / ARTICLE

NOUS N’AURIONS PAS PLEURE SUR CHIRAC !

  Le 14 juillet 2002 marquera un tournant dans l’histoire de notre pays. Pour la première fois, un exclus a manifesté ouvertement son opposition au système. Maxime Brunerie a essayé d’abattre le pantin grotesque qui joue au Président. Avant toute chose, Chirac ne mérite pas cette mort. Il n’en est pas digne. Laissons la coke lui régler son compte. Si le camarade Cordero Marin avait été peupler l’autre rive du Styx, nul doute que ZOG aurait trouvé un autre gérant à sa botte. Chirac, nous l’avons vu, est l’ami des tyrans staliniens de la planète. C’est l’homme qui a légalisé l’avortement en France et qui est donc responsable personnellement du massacre de 5,4 millions de petits Français dans le ventre de leur mère. C’est l’homme qui a voté pour le regroupement familial qui fait de la France une colonie de peuplement du Tiers-Monde, conformément au protocole Perlmutter de 1970, imposé à Pompidou dont Chirac se voulait le poulain. C’est l’homme qui a voté pour Maastricht et pour l’Euro, l’homme qui a détruit no tre armée et notre monnaie, l’homme qui a collaboré sans la moindre opposition avec les socialistes de 1997 à 2002… C’est l’homme dont l’élection a été honorée par une noria de drapeaux étrangers, comme si Chirac n’était déjà plus le président des Français mais celui des allogènes… Si Brunerie avait refroidi le grotesque échalas, nous n’aurions pas été cracher sur sa tombe parce que ce n’est pas le genre de la maison. Nous avons encore le respect des morts. C’est pour cela d’ailleurs que nous ne sommes pas républicains… Néanmoins, la mort de ce dernier nous aurait laissés de marbre. Du marbre dont on fait les statues, comme S.: Marie-France Garaud le qualifiait à l’époque de leur idylle… Avant de s’apercevoir, de son propre aveu, qu’il n’était que de la faïence dont on fait les lavabos…

  La presse a rivalisé dans le grotesque et dans la paranoïa conspirationiste, nous rejouant le mythe ridicule et désormais fort éculé de la fameuse et fumeuse Internationale Noire et du vaste complot rouge-vert-brun en attendant le jaune canari et le rose psychédélique… Dans Sud-Ouest (16 juillet), un certain Franck De Bondt pulvérise tous les records : figurez-vous que les six millions de Français exclus de leur propre-pays ne sont que des gens « d’apparence ordinaire », se complaisant dans « la marginalité explosive », « des archi-battus cantonnés dans une contre-société » qui « ont le sentiment (sous-entendu : ce n’est pas vrai) d’être condamnés au silence ». Les autres journaux n’ont pas été en reste : prenons Le Figaro. Nous avons révélé à de nombreuses reprises la dérive de ce quotidien. Lors de l’affaire, il osa titrer : « L’extrême droite qui veut détruire la France ». J’ignorais qu’Uni té Radicale avait un jour participé au gouvernement… Dans Marianne, encore plus fort. L’hebdo s’érige en martyre du fascisme parce que des jeunes d’UR avaient quelque peu perturbé une causerie niçoise entre bien-pensants. Et voilà nos glorieux fifis de s’auréoler de la médaille de la résistance glanée sur le front de la liberté d’_expression. Ils se gardent bien de préciser que leur petite sauterie a été perturbée justement parce que ces jeunes Français avaient été privés de parole par nos glorieux démocrates… Pour tout vous avouer, ces laquais de presse commencent à me gaver sérieusement ! Nonobstant le sort que leur réserveront les tribunaux du peuple, je serais assez partisan d’un châtiment approprié : les forcer à vivre pendant un mois dans la peau d’un militant du FN…

 

 

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