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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#28 / 1er mai 2003 / EDITORIAL

« Monde de timbrés » chantait le groupe Brixia… Encore une fois, une affaire belge qui fait méditer sur les vertus thérapeutiques du lance-flamme… Cela se passe à Charleroi, l’une des villes les plus sinistrées du pays, là où même quand il y a du soleil, c’est mauvais signe, c’est qu’il va pleuvoir, c’est qu’il va faire gris… Dans une cité HLM pourrie qui n’a rien à envier aux nôtres, vivait une petite fille de12 ans appelée Pauline, abandonnée par son père et qui n’avait comme seul compagnon que son chien Bambou. Il faut dire que sa mère était une alcoolique finie et passait ses nerfs sur la petite qui n’avait que deux joies dans sa vie : le collège et son toutou. Mais la mère était jalouse de l’attention que la fillette portait à l’animal. Aussi, pour « punir » sa fille, elle lança le chiot par la fenêtre du troisième étage, puis jeta la dépouille dans un sac plastique. Le quidam peut se demander : « Mais comment une mère peut-elle faire ça à sa fille ? » C’est mal connaître le potentiel de cruauté féminine occulté par le lobby vaginocrate (féminin de phallocrate envoyé aimablement par nos confrères québécois). Quoi qu’en dise Elisabeth Badinter, l’instinct maternel est ancré dans le cœur de la femme. Cela dit, il y en a certaines qui en sont dépourvues, comme il y a des gens privés de tout sens moral. J’ai été amené à rencontrer plusieurs femmes qui ont été des fillettes maltraitées ou abusées par leur mère, et qui ont toutes racontées leur enfance dans un livre, je pense principalement à Bénédicte Gutierrez (Le Mal interdit), Catherine Barneron (Les Oignons crus), Victoria Tissot (Eclats de vie) et Camille Laverne (La Bassine rouge). Qu’on ne croit pas que le cas de la petite Pauline de Charleroi soit un exemple isolé. J’ai eu connaissance de plusieurs cas où la mère tortionnaire (ou celle qui en faisait office) tuait l’animal favori de la fillette. Camille Laverne m’avait fait lire le manuscrit de l’une de ses tortionnaires (Solange, la patronne de sa mère) qui racontait son enfance, expliquant pourquoi elle était devenue la perverse qu’elle fut. Elle avait 8 ans en 1945 quand elle assista de visu aux horreurs de l’épuration dans le Sud-Ouest (probablement dans le Lot ou la Dordogne). Sa mère avait joué un grand rôle dans celle-ci, notamment en se débarrassant d’une mère et de sa fille de 16 ans qui avaient le malheur d’avoir eu une belle maison et un mari (et père) milicien. La fille de 16 ans, Sophie, était ce qu’on appelait jadis « une innocente ». Aujourd’hui, on dirait « débile légère ». Elle avait comme animal familier et grand confident un lapin, qui s’appelait Jeannot comme il se doit à tout honnête lapin… Sous les yeux horrifiés de l’adolescente, la mère de Solange tua le lapin, l’ écorcha, le fit cuire, et obligea la simplette à manger son Jeannot lapin ! Il y a des gens qui méritent d’avoir un brushing au lance-flamme ! Le pire dans ce genre d’affaires, c’est que les mères (ou, dans le cas de Sophie, la tortionnaire) incarnent jusqu’à la nausée l’hypocrisie de notre société. Danièle Gutierrez, était directrice d’une école laïque, ce corps d’enseignants qui a joué un rôle déterminant dans la furie anti-patriote de l’entre-deux tours… Bernadette Berdin (la mère de Victoria) était membre de la bonne société de Reims, celle-là même qui nous snobe et nous trouve trop gueux, nous les « populistes »… Quant à la mère de Solange, c’est bien sûr « la glorieuse résistance » qui « luttait contre la barbarie (on voit ça…) ». Si on rajoute à cela l’omerta sur la pédophilie dans l’école laïque et dans la DDASS, les scandales dans la Secte conciliaire depuis que l’on a laissé entrer n’importe qui dans l’Eglise, la déliquescence de tous les repères moraux, l’explosion de la violence, on se dit que les enfants n’ont pas fini de payer l’addition de cette folie furieuse que fut Mai 68. Vous l’avez voulu cette société, et bien maintenant vous l’avez… En 1968, lors du Printemps de Prague (moi j’avais préféré la révolte de Budapest en 1956, mais bon…), un slogan disait « Chez nous, rien ne sera pareil, chez nous, tout sera différent… ». Je ne dis pas que dans notre mouvance politique tout soit parfait, mais au moins, on est relativement épargné par la déliquescence de société. Revenons à nos trois cercles. J’avais précisé plusieurs fois que pour moi, la France avait trois cercles : le premier, c’est notre petite famille traditionaliste, soit 100.000 personnes. Le second, c’est notre grande famille des nationaux, soit 6.000.000 personnes. Le troisième, c’est le reste. Notre petit premier cercle ne connaît pas de problème de violence à l’école. Pas de suicide. Pas de drogue. Pas de racket. Encore moins de viols. Notre modèle de société est perpétuellement dénigré dans la presse, surtout dans celle dont les dirigeants ont des noms à consonance sémite, mais lui tient la route. Je dirais même plus , c’est le seul qui survivra pour une simple question de taux de natalité… Pour voir la supériorité de notre conception du monde, il suffit de comparer, par exemple, la sortie de n’importe quel collège de France et celle, par exemple de nos écoles de la Tradition. Dans le premier cas, on voit une jeunesse avachie, débraillée, la clope au bec quand ce n’est pas le cône de chichon, avec des têtes de déterrés, abrutis par la télévision, tous juste bons à gober la propagande officielle et à devenir des fonctionnaires échelon C. Dieu Merci, il existe une autre jeunesse. La nôtre. Celle que l’on voit dans nos écoles. Les petites demoiselles de Sainte-Anne-de-la-Providence, si charmantes dans leur uniforme bleu-ciel et gris, qui savent si bien faire la révérence et qui feront de si bonnes mères de famille. Les garçons de la Péraudière, éduqués à être des hommes et des chefs, ce qui explique pourquoi tant d’entre eux épousent la carrière des armes ou prennent l’habit ecclésiastique. Le dimanche, quand je vois ces familles de six enfants, quand ce n’est pas dix, ces jeunes couples qui n’ont pas atteint 35 ans et dont la maman au ventre arrondi pousse un landau entouré de deux enfants, quand je vois ces jeunes filles infiniment plus belle que les filles « du monde » et ces jeunes hommes qui sont autre chose que ces quasi-lopettes ayant la virilité et le courage de la méduse crevée, je me dis : « On les aura !». Nous n’avons pas peur de l’avenir, au contraire. A qui l’avenir ? A noi ! Un couple né en 1960 donne deux enfants en 1990 qui eux-même engendrront au total trois enfants en 2020. Un couple de traditionalistes né en 1960 a donné six enfants en moyenne en 1990, eux-mêmes ne rêvant que de reproduire le schéma familial , cela donnera trente-six descendants en 2020… Bientôt, nous serons suffisamment nombreux pour peser dans la société. C’est à ce moment-là qu’il faudra manifester notre refus en entamant notre rassemblement.

Henri de FERSAN



#28 / 1er mai 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL

POLITIQUE : La répression continue
Les curieuses méthodes de Ferry
La chute de la maison Khalifa

PRESSE-MEDIATS : Quand 20 ans voit des fascistes partout
Quand Duplan nous ausculte


AFFAIRES ETRANGERES : Dernières nouvelles d'Irak
Elections présidentielles en Amérique Latine
Achille Lauro, la vérité

SOCIETE : Corse : lutte armée pour la survie ?
Un jeune Gaulois massacré en Zambie
Nouvelle spécialité : buffle flambé...

SPORTS : Football

CULTURE : Joey Starr s'illustre encore
Viva el Caudillo...


[ABONNEMENT] (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#28 / 1er mai 2003 / ARTICLE

LES CURIEUSES METHODES DE FERRY…

  Dans la famille Ferry, on a l’art de savoir faire des économies. Déjà, son arrière-grand-père, Ferry-famine, Ferry-le-Tonkinois (ces sobriquets lui avaient été donnés par le peuple respectivement pour son rôle en tant que Maire de Paris lors du Siège de 1870 et son apologie de la répression versaillaise et aussi pour la campagne désastreuse qu’il fit effectuer à l’armée française en Indochine) avait provoqué une guerre au Tonkin pour le compte des milieux d’affaires., et notamment la Banque Franco-égyptienne dont son frère, Charles Ferry, était l’administrateur principal, et qui était impliquée en Tunisie et au Tonkin., colonisée parce que toute une camarilla maçonne (Léon Renault pour la Tunisie ; Ferry, Delessert, Demachy pour l’Indochine) voulait y faire du business via la fameuse Banque Franco-égyptienne… La totalité des terres, mines, forêts du pays seront ainsi accordées à Bavier-Chauffour (cousin de Ferry), le document faisant état de la cession sera apporté à la Commission du Tonkin par Louis Andrieux, haut-dignitaire maçon, préfet de police et père supposé de Louis Aragon... Le petit-fils Ferry, lui, se fait imprimer aux frais de l’Etat ! Il publie aux frais de la princesse (et c’est nous la princesse…) un livre intitulé Guide de l’engagement, Envie d’agir ? qui sera offert gratuitement à 800.000 enseignants de la laïque. Le coût de l’opération sera de 900.000 euros répartis ainsi : 300.000 euros pour l’édition et 600.000 euros en frais d’expédition, ce qui est, reconnaissons-le, inférieur au coût des campagnes de communication de Claude Allègre et de Jack Lang qui se chiffraient à 2 millions d’euros. A noter que la mise au point du livre a été faite par le très gauchisant Guide du Routard, celui-là même qui demandait le boycott de l’Autriche et de la ville d’Orange. Simplement, connaissant la mentalité de l’immense majorité des profs de la laïque (raison pour laquelle les petits Fersan iront en « privé hors-contrat »), il y a de forte chance pour que le livre passe directement de la boîte aux lettres à la poubelle. Sauvez un arbre, tuez un castor, sauvez mille arbres, faites taire un ministre…




#28 / 1er mai 2003 / ARTICLE

QUAND DUPLAN NOUS AUSCULTE…

  Tiens, il écrit un livre maintenant… Comme il n’y a pas de service de presse pour Le Libre Arverne et que je n’ai même pas en caisse de quoi acheter le livre (et en plus, comme mes livres sont soumis à l’embargo, « j’embargotte » à mon tour..), je suis contraint de tirer la substantifique moelle (comme disait mon prof d’histoire en prépa Sciences-Po) à travers les comptes rendus dithyrambiques qu’en fit la presse (sauf, c’est intéressant de le noter, la notation des lecteurs chez Amazon). Une chose est sûre : la critique pro-Duplan étant unanime, je doute que le livre me plaise… Rappelons ce que disait Duplan il y a quelques temps : « A moins que nous cessions de caricaturer les électeurs du FN, en les enfermant dans des images agressives ou condescendantes (…) A ce moment-là peut-être, mais à ce moment-là seulement, ils arrêteront eux aussi de nous mépriser ». Quatre articles dans la presse officielle. Commençons par le premier qui me tombe sous la main : Le Journal du Dimanche du 6 avril 2003. Un article de Christian Sauvage qui compare Christian Duplan aux… journalistes allant faire des reportages en Irak. Rien de moins. Histoire de préciser que les électeurs du FN sont des ennemis et qu’enquêter sur eux est dangereux… Qui sait, ils risquent peut-être d’utiliser contre vous des armes de destruction massive ? Ce que j’aime dans le genre d’article sur Duplan, c’est la schutzpah journalistique. Comme disait Audiard : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ». Le journaliste du JDD déclare : « Le visage du Front National qu’il décrit est loin de ce qu’on lit d’habitude ». Oui, et surtout dans son journal !!! « Duplan n’est pas devenu lepéniste. Il a compris les lepénistes ». Non, il s’est bâti une théorie personnelle en vivant dans une ville où 65 % de la population n’a pas voté FN et où il a eu du mal à s’intégrer (selon Nicolas Weill, du Monde, « Il a eu du mal à se faire accepter »). Bien sûr, une fois encore, la presse (l’autre bien sûre, jamais son propre journal…) est accusée de « laisser se développer des rumeurs abracadabrantes » Comme par exemple la montée du racisme ? Dans Le Monde du 18 avril, même chose : toujours le couplet raciste sur les « pauvres gens » que la « télévision endoctrinerait » avec ses « images de voitures brûlées ». Et ce sont les même imbéciles qui, lors de l’accession du FN à la municipalité de Orange se montaient des films en cinémascope sur la bibliothèque municipale, accusant le sympathique bibliothécaire de faire des autodafés de livres… J’en avait vu un pareil de ces intellos bobos au Flore. Et deux dindes germanopratines tenant les mêmes fantasmes dans un restaurant. Pour eux, le fascisme régnait à la bibliothèque. J’aurais dû leur faire boire de l’huile de ricin, là, ils auraient pu hurler au fascisme… Comme si j’étais capable de brûler des livres…. On ne pouvait pas parler du FN sans voir l’ombre adipeuse d’Askolovitch, qui nous dépeint en sous-hommes avec son racisme sémite habituel, le seul qui n’ait pas trouvé sympathique ce chauffeur de bus qu’il voit « obsédé par les « cailleras » comme lui est obsédé par un complot antisémite qui n’existe que dans sa paranoïa. Pour terminer, Porco Rosso en personne reprend la même thèse. Il va de soi que le livre de Duplan , si sincère qu’il soit, ne changera rien. Pour la presse, à commencer par son propre journal Marianne, les 20 % de nationalistes sont des « sous-hommes ». Il faudrait qu’un jour, un écrivain de chez nous fasse un livre sur les électeurs de la droite nationale et un autre sur les catholiques de tradition afin que nos 6 millions de Gaulois exclus puissent voir qu’ils ne sont pas les seuls et surtout, qu’ils n’ont rien à voir avec la caricature raciste imposée par les médiats. Il y a beaucoup de gens formidables dans notre courant de pensée, c’est ce que je me dis chaque fois que je fais une séance de dédicace. Je suis parfois dégoûté que pour de simples motifs de haine politique, il y ait des talents qui pourraient apporter beaucoup au pays mais qui sont volontairement maintenus dans l’ombre. Il faut faire la recension de ces talents, les faire connaître et éclore. Des partis politiques ? Pour quoi faire ? Des clubs sportifs, des associations culturelles où les 20 % pourraient voir des écrivains, des chanteurs, des artistes souvent talentueux et qui pensent comme eux, des associations de soutien scolaire, bref irriguer le tissu social, l’inonder pour que nous soyons les poissons dans l’eau. Et à force de remonter le courant, le saumon atteint l’océan… Le système ne veut pas de ces compétences ? Alors gardons-les pour nous. Bon, il reste la question de l’argent. Ce n’est pas mon créneau, mais sur nos 6 millions, il doit bien y avoir quelqu’un qui sait où trouver les capitaux… Dans la bande de jeunes nationalistes qui militaient avec moi avant nos mariages réciproques, nous avions une avocate, un  chef d’entreprise en informatique, un dessinateur industriel, une infirmière, un normalien, un responsable d’ANPE, un visiteur médical, un vigile, un maître-chien, deux institutrices, une guide touristique trilingue, une artiste et un journaliste (moi en l’occurrence)… Il y a de quoi faire pas mal de chose avec tout ça !!! Prenons des exemples concrets… Beaucoup de mamans de nos milieux se plaignent de ne plus trouver des vêtements pour habiller convenablement leurs filles. Or, il existe dans nos milieux des femmes, parfois de milieux modestes, qui ont une expérience de couturière. Quoi de plus beau que l’ouvrière textile au chômage à Valenciennes qui coudrait la jupe plissée bleue marine de la petite élève du Pointet, les parents de la fillette pouvant d’ailleurs prendre pour les vacances la fille de l’ouvrière durant une semaine … Certains d’entre nous disent : « On nous traite comme les juifs pendant la guerre, on a l’impression de porter l’étoile jaune ». On nous traite comme des Juifs ? Alors soyons des Juifs ! Faisons de notre « étoile jaune », notre flamme tricolore, non pas un signal d’infamie mais celui d’une reconnaissance entre gens partageant les même valeurs., comme les chrétiens ont fait du bois d’infamie, celui où l’on crucifiait les esclaves révoltés, le symbole de leur foi. Mais avant toute chose, il faut se recenser, se connaître, se découvrir, prendre conscience de notre force et de nos richesses. Oui, vraiment, ces livres seraient nécessaires… Pourquoi vous me regardez tous comme ça mes chers lecteurs ??? Bon, d’accord, mais ce ne sera pas pour tout de suite.

 

 

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