hdf.fr.fm
saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#16 / 6 février 2003 / EDITORIAL

  Un journal du Net, La Gazette de Jeanne-Lucienne, s’est intéressé à nos modestes existences d’ennemis du Système. Dans son numéro du 24 janvier, le journal en question a consacré un article à votre serviteur, article précédé d’un autre plus ancien sur les mérites comparés du SCALP et de Catholique & Royaliste… On imagine bien une dame dans la quarantaine, avec un physique à la Maïté et un côté « yiddish mama ». Cela se sent dans son style. Elle a un côté « mère poule » qui peut devenir rapidement agaçant… Commençons par l’article le plus ancien. Il laisse un certain sentiment d’injustice : les militants du SCALP étant présentés sous un jour nettement plus sympathique que nos amis de « Catholique & Royaliste ». De plus, elle ne nous épargne aucun cliché, aucune généralisation sur nos milieux… Remarquez que ce n’est pas vraiment méchant, méchant quand même… Sa gazette, ce n’est ni Reflex, ni Charlie Hebdo. Voici le genre de cliché qu’elle reprend (la syntaxe d’origine a été respectée) : « Suivant l’établissement scolaire où les parents les ont inscrit, ils virent à Droite (école privée en général) ou à gauche « école laïque et publique en général) Ceux de droite prônent la fermeture des frontières et le chacun chez soi dans le respect des autres peuples. Tandis qu’à gauche, faisant fonctionner leurs neurones, ils préfèrent intégrer « ces français récalcitrants »par la tchatche. Ne voulant pas faire aux autres, ce qu’ils n’ont pas aimé qu’on leur fasse ». C’est très exactement ce qu’on appelle faire de l’amalgame. La plupart des militants nationalistes que je connais (à l’exception des tradis pur sucre) viennent tous des écoles de la Gueuse. De toute façon, il n’y a pas de différence idéologique entre l’école publique et l’ école privée sous-contrat : la même lavasse crypto-marxiste. Seul le privé hors-contrat offre une alternative au totalitarisme ambiant. Maintenant, la dame va parler du SCALP : « La Section carrément anti-Le Pen (SCALP) est à gauche toute, plus loin que la LCR, elle regroupe pourtant des sympathisants parmi la LCR, les SHARP (Trojans), Red-skin, Actup, etc.. Hormis, les manifestations de soutient à tous les peuples opprimés de la planète, les actions contre les comités anti-IVG, leur dada semble être de jouer à chat avec les C&R. Leur point fort, une facilité d’élocution, un goût pour la bagarre et une propension à être « prise de tête » Donc, quant ils ne collent pas des tartes aux petits catholiques, ils leur font la morale, et ça peut durer des heures.. Ils sont intarissables, c’est pourquoi même ceux que la vox populi nomme « racailles » finissent par dire « AMEN ». Leur verve leur a value d’être qualifié, par les catholiques royalistes d’intellectuels de gauche venant de la bourgeoisie, ce qui est totalement faux. La plupart ayant mis un terme à leurs études en 3ème refusant le système. Pour ce qui est des échanges verbaux, les noms d’oiseaux distribués à l’encontre de leurs opposants sont « Tous des taffioles, des bouffons, des dégonflés qui se appellent maman dès qu’on les calotte. Des fils à papa qui ont une place de chef d’entreprise qui les attends à la fin de leurs études. Des pistonnés. Des fachos qu’il faut stopper avant qu’ils ne prolifèrent... » Si ce sont des filles, le vocabulaire n’est guère plus génial « Des putes qui se marient sur commande, des pouffes qui se la pètent en jouant à la politique pour frimer devant leur mec. Des nénettes friquées qui se foutent de tout, pourvu qu’elles aient leur argent de poche à la fin de la semaine. .. » Sentence prononcée « Méritent des claques et des coups pied au cul » » Mouais… Le vérité est ailleurs comme dirait l’agent Mulder. Le coup des « rebelles hors système qui arrêtent leurs études en troisième », je n’y crois pas trop, pour ne pas dire pas du tout En fait, s’ils ne sont pas allés plus loin que le collège, c’est qu’ils sont trop nuls… « Intellectuels de gauche venus de la bourgeoisie », c’est vrai pour les cadres, ceux qui manipulent les rebuts de la société qui constituent la base. Lors des émeutes gauchistes de Jussieu en 1997, le casseur en chef des anars était le baron Yves du Roy de Blicquy, fils de la crapule stalinienne de France 2 Albert du Roy de Blicquy et de la vipère conciliaire Nicole Bardet de Télérama. Par contre, beaucoup de militants de l’église de la Tradition viennent de milieux modestes, quoi qu’en disent ces imbéciles d’anars, qui se la joue rebelle tout en menant une petite vie de petits bourgeois de la fonction publique… Il est vrai que quand on est issu d’une famille de six, huit, dix quand ce n’est pas de dix-sept enfants (comme l’une des camarades de pension de ma femme), c’est rarement l’opulence. De plus, les familles que je vois le dimanche sur le parvis de l’église ne sont pas toutes, loin s’en faut, des nanties. Il y a des ingénieurs c’est vrai. Un médecin, je ne le nie pas. Un sous-directeur d’agence bancaire également (quoi qu’avec une femme au foyer et six enfants, sa paie suffit tout juste) … Mais il y a aussi un gendarme (cinq enfants à charge sur une solde de moins de 10.000 francs…), un maréchal des logis chef (8 enfants sur une solde), quelques petits commerçants et de modestes fonctionnaires… Quant au « courage politique » dont se réclament ces verrats du SCALP, on ricane… Ce sont des lâches, ni plus, ni moins… Courageux quand il s’agit de lyncher un militant isolé à 20 contre 1 ou de lapider des jeunes filles et des personnes âgées en prière devant un avortoir (une jeune fille de ma connaissance a failli perdre un œil ainsi), ils se réfugient en pleurnichant derrière les voitures de police dès que le rapport de force tombe à 3 contre 2 en leur faveur comme sur le marché de Ménilmontant en 2001 (voir Les Lettres Fersanes n°23) . Maintenant, Jeanne-Lucienne s’intéresse à notre bord, et là, le ton change quelque peu… : « Installé à l’extrême droite et le revendiquant, nous trouvons le mouvement C&R, digression de «l’Action française » en nettement plus jeune. D’ailleurs les journalistes ne font pas encore la distinction (20 minutes du 21/05/2002, article de B.W « Ravaillac » face à la vindicte des groupuscules lycéens). Ces jeunes ne semblent pas fondamentalement anti-Le Pen, bien qu’ils ne militent pas pour lui. Au niveau instruction scolaire, ils sont allés plus longtemps à l’école que leurs homologues de gauche. Souvent placés en internat ou école privée gérée par un diocèse, c’est tout petit qu’ils ont été sensibilisés au catholicisme. Depuis, leur plus tendre enfance, on leur enseigne à obéir sans poser de questions. C’est écrit dans la bible et dans les évangiles, tu dois croire sans voir. Devenus presque des adultes, c’est avec une vision tronquée de la réalité qu’ils abordent la vie politique ». Là, c’est plutôt à côté de la plaque… Je ne vois pas l’ombre du quart d’un commencement de lien entre C & R et l’AF… Il y a des divergences flagrantes, notamment sur l’identité du prétendant au trône (je ne crois pas que chez C & R on soit favorable aux Orléans) et sur la place de l’Allemagne au sein de l’Europe. Ces jeunes ne sont pas fondamentalement anti-Le Pen ? Disons même que les éventuels reproches adressés à Le Pen sont généralement de le trouver trop mou… Nous avons déjà répondu quant au fantasme de « l’Internat privé géré par le diocèse » quand on sait que les éventuels internes sont plutôt en école hors-contrat et donc en guerre ouverte avec le diocèse. J’ai bien aimé le petit couplet sur « tu dois croire sans voir »… De la part de partisans d’un régime qui nous imposent la croyance obligatoire de la version soviéto-américaine de la Seconde Guerre Mondiale, cela me fait doucement sourire. Mais il fallait bien le petite couplet anti-clérical de rigueur. Mais visiblement, dame Jeanne-Lucienne nous prend pour des sous-hommes : « « Sinon, le jour ou tu te feras violer par 4 arabes, ne vient pas chougner.. »Comme si il n’y avait que les arabes qui soient des violeurs On voit bien comment sont endoctriné ses pauvres enfants. Plus victimes que coupables. Totalement inadaptés pour vivre dans la société françaises actuelle, ils cherchent leur place. La visite de leur site et la lecture de leur prose prête à sourire. Leur dernier exploit, car c’est ainsi qu’est décrit entartage du Curé de la Basilique de Saint-Denis, est retranscrit comme fait d’arme. Quel honneur y a t-il à balancer une pâtisserie sur un prêtre seul dans son église ? » Allez, les lire vous ne serez pas déçus. Ils sont complètement à côté de la plaque. Ceci est, bien entendu, ma conviction personnelle » En ce qui concerne la part afro-maghrébine dans le viol, et spécialement dans le viol collectif, je la renvoie à la rubrique faits divers des journaux ou à mes livres sur le sujet. Toujours la légende des « enfants endoctrinés ». Or, c’est plutôt à l’école publique qu’ils le sont…. Il suffit d’ailleurs de se souvenir du spectacle concernant de ces dizaines de milliers de petits lycéens fanatisés dans la haine de l’autre, de celui qui avait « mal voté » le 21 avril, et qui faisaient irrésistiblement penser aux jeunes adeptes de Pol Pot… Ils marchaient vers leur destinée avec la joie du mouton allant à l’abattoir, victimes innocentes et décérébrées de l’Ordre du Temple Scolaire… On note la petite touche méprisante « totalement inadaptés »… des sous-hommes, une race inférieure en quelque sorte… Quant à Berger, le collabo de Pol Pot, il n’était pas seul mais protégé par une milice du SCALP (ça devait lui rappeler le Cambodge)… Quant au fait que les jeunes de C & R soient « à côté de la plaque », on en reparlera dans quelques années, quand cette société pourrie se sera écroulée par pans entiers… Dans le second article, Jeanne-Lucienne s’intéresse à mon cas : « Un homme, ex journaliste, marié et peut-être père de famille. Il a 33 ans et se définit tout seul comme un chevalier de Christ. Aujourd’hui écrivain, obligé de s’auto éditer. Il en est à son quinzième livre d’après lui. Cependant qu’Electre n’en a recensé que six. Henri de Fersan a sans doute oublié le dépôt légal. Ca arrive dans la précipitation ». Non, Jeanne-Lucienne, je ne suis pas « ex-journaliste », je suis patron de presse et journaliste… Oui, 15 livres (bon 17 avec les deux presque finis), il est vrai que j’ignorais que les brochures devaient être envoyées au dépôt légal… « Comme tous ceux qui se retrouvent dans les extrêmes, Henri n’a pas droit de citer dans un hémicycle, pour débattre avec ses opposants, il ne peut que le faire par écrit. Il a écrit jadis à National hebdo, puis a démissionné pour une histoire d’amitié. Depuis, toujours fervent catholique, il s’est un peu plus radicalisé. » Un peu plus radicalisé ? Non, j’ai simplement fait mon outing politique le 5 mai 2002. Jour de ma libération. Je n’avais plus à me cacher. Condamné sans procès pour « fascisme », je pouvais donc hurler mon fascisme au grand jour puisque de toutes façons ma cause était entendue… Je plains sincèrement les gens de notre milieu qui ne le sont pas !!! Dans l’article qu’elle me consacre, elle fait quelques allusions qui me laissent sur ma faim. Elle en dit trop ou pas assez…. « Des informateurs ne l’aimant pas, m’ont dit qu’il allait à St Nicolas du Chardonnet (Paris VIIè) Possible, mais cela reste à vérifier, d’après d’autres sources, un peu plus sûres, il demeure en Auvergne. On l’imagine très bien tous les dimanches faire son aller/retour Paris/Le massif Central Qu’il soit catholique intégriste, cela me semble dans l’ordre chose vu ses positions, notamment sur l’avortement. Qu’il fréquente St Nicolas du Chardonnet, c’est possible, mais pas toutes les semaines… C’est donc dans le plus pur respect de la déontologie journalistique que je demande à certains de mes informateurs de vérifier leurs dires et de m’apporter des preuves concrètes. Car au début j’ai demandé partout qui avait entendu parler d’Henri de Fersan , bizarrement personne On ne pouvait me donner aucun renseignement. Du jour où j’ai fait savoir que ce monsieur m’avait envoyé certains de ses écrits, les gens avaient des choses à dire. Le pire, ceux qui parlaient étaient journalistes. Là ça me gène, outre le fait que l’on m’ait reproché l’idée de reportage sur l’homme, on a tenté de me corrompre moralement, sans me donner de preuves concrètes autres que des propos émotifs. Mais, les reporters qui partent faire des enquêtes dans des pays dirigés par des non démocrates ou gouvernés par des nationalistes, sont-ils eux aussi mis au banc de la société ? Montrés du doigt par leurs courageux confrères ? La déontologie aurait-elle deux voies ? ». Là, comme dirait l’autre, cela m’interpelle au niveau du vécu… Moi, le petit Fersan comme dit Beketch, j’empêcherais des gens de dormir ? Je serais donc connu en haut lieu, craint peut-être ? Quel dommage qu’elle ne donne pas de noms… Qui sont ces journalistes qui disent du mal de moi ? (petite précision : Saint-Nicolas-du-Chardonnet se situe dans le Ve arrondissement de Paris et non dans le VIIe) « Henri de Fersan est homme de Droite et même d’extrême Droite, catholique pratiquant et le reconnaît. Manque d’humour c’est indéniable, et pour cette raison ne pourra jamais être adhérent de « MC & MC Prod association pour la défense du rire » dont je suis la Présidente. A part cela il se décrit comme un intellectuel, peut-être a t-il raison, à une époque ou tout le monde chipote sur les mots. Nous n’allons pas lui ch.. une pendule Suisse pour si peu. Le reste dépend de sa conscience, si avec ses idées et ses théories, il dort bien et n’a aucun remords. S’il est certain de ne jamais commettre d’injustices, qu’il continue d’écrire à l’ombre des Volcans en fleurs en regardant grandir sa famille.. Si cet homme est injuste la vie est juste et le punira pas la peine de s’ériger en tribunal populaire ». C’est gentil de votre part de m’éviter le tribunal populaire. Fersan n’est pas un ingrat. Dans quelques dizaines d’années, quand l’ordre nouveau aura triomphé, peut-être qu’au coin du feu vous raconterez à vos petits-enfants ébahis comment, pour un article gentil sur Internet, un commissaire politique vous a laissé la vie sauve… J’ai un sens de l’humour très personnel, mais qui a le mérite de faire rire ma famille, mes lecteurs et mes auditeurs. Je n’en demande pas plus… Terminons par sa conclusion : « Les extrêmes sont vitaux pour l’équilibre, leur fonction est de nous montrer ce qu’il faut éviter de faire » Tout à fait. Quand je vois les « non extrémistes » et leur morale à la graisse de hérisson, leur tartufferie et le fait qu’ils se gardent bien d’appliquer les valeurs qu’ils prétendent défendre, alors oui je suis fier d’être extrémiste. Entre parenthèses, je ne suis pas d’extrême droite puisque droite et gauche n’existent pas. Il y a des socialistes, des libéraux et des nationaux. Comme je suis un nationaliste sans options, je ne suis donc pas extrémiste… Je n’ai qu’un seul regret : que Jeanne-Lucienne ait interrompu tout dialogue dès son article paru… Mais bon, je commence à avoir l’habitude. Si Dieu veut que je reste à prêcher dans le ghetto (et il y a du travail à faire !), alors que sa volonté soit faite. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait qu’elle était une petite mésange au service de Dieu (je vous recommande au passage l’excellent site Internet d’une amie traditionaliste : [http://la.mesange.chez.tiscali.fr/accueil.htm]). Moi, je suis le [suricate] de Dieu : tendu sur mes pattes arrières, l’œil aux aguets, je scrute l’horizon et j’avertis ma tribu de l’imminence du danger… Ma tâche est exaltante : le dimanche, à la messe, j’ai autour de moi de bons Français, respectueux des lois, payant leurs impôts, travaillant pour un pays qu’ils aiment et une société qui les méprise… Mes livres sont des bidons d’essence, mes articles sont des allumettes. Comme le disait Hugh Latimer à son compagnon de bûcher l’évêque de Londres Nicholas Ridley le 16 octobre 1555 : « Nous allons en ce jour, par la grâce de Dieu, allumer en Angleterre un flambeau qui, je le tiens pour certain, ne s’éteindra jamais ». Moi c’est en France que je vais l’allumer. Je vais être celui qui parle dans le désert et qui, je l’espère, va transformer 100.000 catholiques exclus en 100.000 révolutionnaires qui briseront leurs chaînes et marcheront vers l’aube meilleure d’une société nouvelle… J’ai foutu en l’air une belle carrière de collabo du système pour la survie de mon peuple. Dieu dispose de moi comme il l’entend, mais j’espère qu’il nous autorisera moi et les miens à voir s’écrouler une société que j’aurai contribué à ma très humble échelle à faire sauter….

Henri de FERSAN



#16 / 6 février 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL : Un journal du Net parle de nous

POLITIQUE : Robert Hue, c'est la chute finale
Lajoye fait condamner la "justice"

PRESSE-MEDIATS : Quand La Montagne parle des tournantes
QQuand Le Figaro attaque l'Eglise catholique
Quand L'Humanité loue Joroch (alias Jaurès)

AFFAIRES ETRANGERES : Symbolisme et navette spatiale
Allemagne : Schröder unter alles !
La Yougoslavie est morte
Israël : Ariel lessive l'opposition

SOCIETE : La Secte conciliaire accepte les musulmans mais rejette les catholiques
Qui a agressé le rabbin ?
La police veille sur vous...

SPORTS
CULTURE : La police veille sur vous...


ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#16 / 6 février 2003 / ARTICLE

QUAND LA MONTAGNE PARLE DES TOURNANTES

 En Auvergne aussi il y a des tournantes. Nous autres nationalistes du pays des Volcans en savons quelque chose puisque cette horreur est arrivée à Claire Etchegoyen, la fille de notre camarade du MNR qui avait défié Charasse aux cantonales dans son fief de Puy-Guillaume… Si elle avait été livrée par son ex-petit copain, un « Gaulois » (inutile de vous dire que ce petit salaud va le payer très cher à la libération, genre « Dirlewanger » ), c’est une demi-douzaine de Maghrébins qui ont abusé d’elle… Tout cela pour dire que l’article sur le sujet paru dans l’édition de La Montagne du 2 février sous la plume de Bruno Mège n’était en rien incongru. Cependant, nous ne sommes pas dupes de la propagande étatique et nous savons que la liberté du journaliste s’arrête à la longueur de la laisse… J’avais expliqué en son temps (Les Lettres Fersanes n°2) en quoi le terme « tournantes » était un artifice qui démasquait la réalité du fait : « viol raciste collectif ». Devant la recrudescence du phénomène, le pouvoir a allumé des contre-feux. On a volé leur souffrance à l’immense majorité des victimes des « tournantes ». J’avais déjà annoncé en son temps l’incroyable entreprise de récupération que fut le livre de Samira Billal sur ce phénomène (Les Lettres Fersanes n°20). Le côté ethnique des tournantes a été délibérément occulté, à tel point que l’opinion publique est persuadée que ce sont les Maghrébines qui en sont majoritairement les victimes. L’article de La Montagne abonde dans ce sens. On met ainsi en avant une certaine Fadela Amara de la Fédération Nationale des Maisons des Potes. Le journal découvre brutalement (effet Le Pen oblige) la délinquance dans les banlieues mais en niant que ce sont les Français de souche qui en sont les premières victimes. Ainsi, le journal rappelle l’affaire Sohane brûlée vive par un caïd de la cité pour le crime d’être sortie avec un nègre. La médiatisation de cette affaire montre tout le racisme de la République et des médiats. En effet, quand c’étaient des petites Françaises qui étaient brûlées vives par des musulmans, les médiats n’ont pas consacré une ligne à l’affaire, comme pour Anne-Marie à Strasbourg . Mais Anne-Marie était trop blanche, trop française. Même chose pour l’infirmière d’Asnières (voir Le Libre Arverne n°13) dont la surface médiatique n’a pas eu la même étendue que pour Sohane. On ne nous fera pas pleurer sur les Maghrébines : elles ne valent pas mieux que leurs hommes… Il y a de très nombreux cas de viols collectifs racistes où la victime gauloise avait été livrée aux allogènes par une négresse ou une beurette, notamment à Marseille, à Issy-les-Moulineaux ou à Grigny (cf. Le Racisme antifrançais, Le Racisme anti-français et anti-chrétien et Le Racisme anti-français et anti-chrétien, addenda 1985-1996). De plus, celles-ci n’hésitent pas non plus à recourir au sadisme gratuit, voir même au meurtre, contre les petites Gauloises qui leur déplaisent (affaire de Hayange, affaire de Vandoeuvre…) Leur protestation est des plus hypocrites et d’ailleurs les médiats vendent la mèche. La Montagne déclare ainsi : « l’oppresseur n’est plus, aujourd’hui le « petit Blanc », raciste et franchouillard (ceux-là ont, dans leur grande majorité, quitté les banlieues-ghettos) ». Voilà la vraie raison de la colère des beurettes : les Blancs sont partis, les petites blanches aussi… Privés de leur gibier traditionnel, les beurs se sont donc reportés sur les beurettes les plus « occidentalisées » (jamais une beurette en tchador n’a été violée). D’où cette complicité des médiats qui reléguait ce qui était à l’origine un phénomène de guerre raciale en simple problème de mœurs inter-maghrébines… De plus, il est de bon ton dans le contexte actuel, de faire comprendre aux musulmans ce qui est bon et pas bon. Cette campagne tient à leur faire rentrer dans la tête le fait qu’ils peuvent s’en prendre aux Gaulois mais rien qu’aux Gaulois…




#16 / 6 février 2003 / ARTICLE

QUAND LE FIGARO ATTAQUE L’EGLISE CATHOLIQUE

  Il y a encore dans quelques hôtels particuliers de l’avenue Foch, de Neuilly-sur-Seine ou de Rambouillet de vieilles rombières décaties et de vieux bourgeois lents à la détente qui pensent que Le Figaro est un journal de droite. Les mêmes qui doivent sans doute penser que Le Canard Enchaîné est un journal d’investigation… Dans le numéro du 5 février, le quotidien de Monsieur Bloch (Dassault) s’est encore fait le complice d’une chiennerie anti-catholique sous la plume de Dominique Borde. En effet, ils ont accordé un entretien à l’infect Peter Mullan, auteur du répugnant Magdaleine Sisters, un torchon anti-clérical digne de la République de Weimar ou du Petit Père Combes… Mullan déclare avoir été inspiré par « deux documentaires, un anglais et un français, que j'avais vus à la télévision. L'un sur Channel 4 et l'autre sur Arte. Dans le premier, il y avait le témoignage d'une ex-pensionnaire qui mouillait chaque soir sa chemise pour mourir de froid et se soustraire aux mauvais traitements ». Pas étonnant Arte est une chaîne haineusement anti-catholique, dont le fondateur Jérôme Clément avait déclaré espérer voir mourir le Christ. Mullan avoue d’ailleurs que les personnages de son film sont totalement imaginaires, de même que certaines scènes. Plus loin dans l’entretien, il avoue être socialiste (comprendre : marxiste). Il est vrai aussi qu’il est le disciple de Ken Loach, l’ami des anarchistes espagnols, ceux qui organisaient des expositions de squelettes de religieuses si prisées par la gauche plurielle... Il est nécessaire de méditer les deux dernières questions du journaliste du Figaro et les réponses de Mullan : « Auriez-vous pu réaliser un tel film si vous étiez catholique ? Je crois. C'est une question de justice. Il est vital que l'information circule et que la hiérarchie catholique ne permette plus ce genre de déviance. J'espère que les catholiques comprendront ma démarche. Ils pourraient vous reprocher d'apporter de l'eau au moulin des anticléricaux. Un réflexe à la mode. Je ne pense pas faire leur jeu... C'est une question de responsabilité morale. L'Eglise doit aller dans le sens de la compassion. En politique, quand on se bat contre un parti, on joue le jeu de la démocratie. C'est la même chose. L'Eglise a failli a ses idéaux, elle doit avoir l'humilité de le reconnaître et de réparer. Qu'elle fasse son mea culpa ! Elle le fait déjà beaucoup aujourd'hui. Mais dans le cas de ces institutions ce serait une compensation matérielle. Beaucoup d'anciennes pensionnaires demandent réparation. Ce qui coûterait très cher ! » Mullan est l’individu le plus lâche et le plus répugnant qui soit. Il s’en prend à l’Eglise catholique qui est une proie vraiment facile. Maintenant, on l’attend au tournant : pourrait-il faire un film mettant en cause la religion musulmane ou surtout la religion juive. Par exemple un film sur l’un des couples les plus démoniaques du siècle : les Morel, directeur et directrice du camp d’extermination de Zgoda actuellement réfugiés en Israël ? Bien sûr que non, il ne le fera pas : il sait très bien qu’il pourrait perdre du jour au lendemain toute source de financement… Mais je connais les Irlandais : on a vu comment ils ont hué jusqu’à la faire craquer la chanteuse O’Connor, traîtresse à la religion de ses ancêtres, qui avait déchiré la photo du Pape en direct à la télévision chez l’ennemi anglais… Une insulte pour les milliers d’Irlandais massacrés au nom de leur foi par les soudards parpaillots de Cromwell… Et nous, catholiques, que faire contre ce film ? Déjà, boycotter Le Figaro et faisons-le savoir à sa direction. Ensuite, comme nous ne pouvons pas répondre en faisant un film qui dénoncerait, par exemple, les réseaux pédophiles de l’Education nationale et de la DDASS, il ne nous reste que l’arme ultime de ceux auxquels on a privé de tous moyens d’expression : l’action directe. A noter que la presse juive a accueilli le film avec enthousiasme. Dans Marianne, un article de Danièle Heyman dégoulinant de haine talmudique. Dans Le Nouvel Observateur, un papier de même teneur de Pascal Mérigeau. Je ne les critique pas, c’est de bonne guerre. Tiens, je vais diffuser quelques bonnes pages de Drumont aux catholiques avec les articles mentionnés ci-dessus… On n’a pas d’argent pour faire des films, mais assez pour faire des photocopies. Quand on ne peut pas faire de guerre conventionnelle, il nous reste l’Intifada…

 

 

Hosted by www.Geocities.ws

1