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saveurs d'Orient
Hebdomadaire nationaliste et catholique.
Hebdo officiel du Royaume de France.


#13 / 16 janvier 2003 / EDITORIAL

  La Turquie fait-elle partie de l’Europe ? La question semble tellement grotesque qu’on n’a même pas envie d’y répondre au premier abord. Il suffit de regarder une carte de l’Europe pour voir que la part européenne de la Turquie ne se limite qu’à un moignon de 24.378 km² arraché à la Thrace, soit exactement 3,1 % de la superficie du pays. Et encore, cette partie-là n’aurait même plus été turque : en 1912, après la Première Guerre Balkanique, la Turquie avait été privée de toute sa partie européenne à l’exception de Gallipoli et de Constantinople. La seconde guerre provoquée par les ambitions démesurées de la Bulgarie va permettre à l’Empire Ottoman de récupérer ses territoires. En 1919, le traité de Sèvres attribua ces territoire à la Grèce et la SDN. La Turquie les reconquit par la force en 1923 suite à une guerre provoquée stupidement par la Grèce. De plus, les Turcs n’ont rien d’européens : ils sont d’ethnie turco-mongole et de confession musulmane, ce qui les rattache à l’Asie.

  La Turquie a pour vocation d’être « la grande sœur » de l’Azerbaïdjan, de la Kirghizie, du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, de la Mongolie et de certaines régions actuellement en Russie (Tatarie, Bouriatie, Tannu-Touva) ou en la Chine (Sin-Kiang ou Turcomélie). Pas de se tourner vers l’Europe. Certes, on trouve trace de la Turquie dans l’histoire de l’Europe, mais uniquement au titre d’envahisseur. Leur première apparition dans ce qui va devenir la Turquie remonte à 1037 avec les raids de Tugrul Bey, et leurs premières batailles dans les Balkans à 1354. Il faudra alors plus de cinq siècles et demi aux forces européennes pour reconquérir les Balkans, longues campagnes marquées par les figures d’Eugène de Savoie, de Jan Sibierski, de Don Juan d’Autriche et des deux « Dracula » : Vlad Dracul « l’empaleur » et son fils Vlad Tepes, qui pratiquait lui aussi ce sport fort prisé… Il se trouve bien évidemment quelques hommes politiques qui, répercutant les ordres qu’ils reçoivent en haut lieu, font pression pour l’entrée de la Turquie dans l’Europe et ce, en totale opposition avec la volonté du peuple. Le sondage paru dans Le Figaro du 10 décembre 2002 est clair : 56 % des Français sont contre l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne : 45 % des socialistes, 65 % des libéraux et 77 % des nationalistes. Il n’est pas étonnant de trouver parmi les plus ardents défenseurs de l’entrée de la Turquie musulmane et islamiste en Europe Jean-François Kahn, Bernard-Henri Lévy et Guy Sorman. Or, ces derniers ont en pointe de la propagande pro-Sharon en Israël… Et pour cause.. La Turquie et Israël, de même que le Kazakhstan ont cette particularité de faire partie de l’Asie sur le plan géographique, mais d’avoir été intégrés dans l’Europe sportive (notamment à l’UEFA). Maintenant, suite aux pressions des Etats-Unis, la Turquie et Israël seront introduite dans l’Europe pour orienter celle-ci dans la soumission totale à Washington. Alliés privilégiés des Etats-Unis et d’Israël, les Turcs sont de la même origine ethnique que les Khazars, les ancêtres des Ashkénazes. L’étude du lobby pro-turc montre bien la naïveté de ceux qui espèrent un « front uni contre l’Islam ». Ceux qui veulent écraser l’Irak laïc sous les bombes sous prétexte de traquer « l’intégriste Ben Laden » et les soi-disant « fanatiques musulmans talibans » (dont les dirigeants ne pratiquent pas du tout…) sont ceux qui veulent faire rentrer la Turquie islamiste en Europe, en attendant le Maroc, l’Algérie et la Tunisie…Timeo danao et dona ferentes… Les arguments développés par Sorman montrent toute la perfidie de la propagande mondialiste à laquelle trop de personnes de nos milieux mordent… Les mondialistes ont toujours soutenu l’Islam, d’abord en détruisant les Empires Coloniaux, ensuite en facilitant l’immigration , puis en armant les pays islamiques et enfin, sous couvert de « lutter contre l’Islam », imposer un nouvel ordre mondial… Sorman vend la mèche : il déclare que pour lutter contre l’extrémisme islamique, il faut faire rentrer l’Islam modéré dans l’Europe. Et ce sont les mêmes qui voulaient des sanctions contre l’Autriche. On voit la grosse ficelle : on fera rentrer la Turquie pour « la sauver de l’Islamisme ». Puis ce sera le Maroc, Israël, l’Algérie et, pourquoi pas, au point où on en est, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou la Guinée Equatoriale… Résultat : réalisation du projet proposé par Paul Warburg au Sénat américain le 18 février 1950 : « Nous aurons un gouvernement mondial. La seule question est de savoir si nous l’aurons par conquête ou par consentement mutuel ». Notons que parmi les ravis de la crèche, on trouve le maire de Valenciennes Jean-Louis Borloo, celui-là même qui voulait officialiser le racisme anti-français en matière d’emploi (discrimination positive)… Comme le disait l’amiral William Guy Carr en 1954, les Musulmans ne sont qu’un pion sur l’échiquier. Ce sont des bras, certes puissants, mais qui ne seraient rien sans le cerveau qui planifie le tout… Cerveau dont on voit poindre le nez impudent (je m’excuse pour les puristes en anatomie) parmi nos faux « nouveaux amis… » . Puisqu’on célèbre le vingtième anniversaire de la mort de Louis de Funès (nous en parlerons dans le prochain numéro), je vais conclure par cette réplique tirée de Rabbi Jacob : « Slimane, Salomon, Salomon, Slimane… Vous ne seriez pas cousins ? »

Henri de FERSAN



#13 / 16 janvier 2003 / SOMMAIRE

EDITORIAL : La Turquie et l'Europe

POLITIQUE : Raffarin renforce l'exclusion des patriotes
Devoir de mémoire à Nantes
Miette de justice pour Catherine
Mort d'une camarade

PRESSE-MEDIATS : Quand les païens rejettent les satanistes

AFFAIRES ETRANGERES : Les Patriotes américains contre la guerre
La Corée du Nord torpille la propagande américaine
Côte d'Ivoire : palabres, palabres...

SOCIETE : Encore un meurtre raciste

SPORTS : Le football italien éclaboussé par le dopage
Rumeurs de rachat à Saint-Etienne

CULTURE : Commentaires sur le dernier livre de François-Marie Algoud
Commentaires sur Cirsteros, croisés du XXe siècle
Chard illustre la nouvelle traduction du Turner


ABONNEMENT (52 n°) : 156 €
Règlements à l’ordre de Henri de FERSAN


Avertissement: Nuit gravement à la République.
Attention: non estampillé par le Consistoire ….

#13 / 16 janvier 2003 / ARTICLE

DEVOIR DE MEMOIRE A NANTES

  Encore une preuve supplémentaire du racisme antichrétien atavique de la Gueuse et de ses zélotes. Même si nous ne sommes pas partisans de l’indépendance de la Bretagne, nous ne pouvons qu’approuver l’action de l’Adsav ! (la renaissance en breton, BP 0610, 44476 CARQUEFOU Cedex), un mouvement breton de droite nationale. Le 11 janvier, les patriotes bretons ont investi le Muséum des Sciences Naturelles de Nantes afin de protester contre la présence céans d’une peau de chouan tannée, exigeant que celle-ci soit rendue à la terre de ses ancêtres. Le lendemain, Youenn Le Goff adressait au nom du Collectif des Libertés Bretonnes le communiqué suivant : « Une quarantaine de militants bretons du COLLECTIF des LIBERTES BRETONNES de NANTES. a investi samedi 11 janvier le Muséum des Sciences Naturelles de NANTES, afin de dénoncer le spectacle affligeant de cette peau humaine de chouan tannée exposée au public. Après avoir recouvert la vitrine, où est exposée l’enveloppe humaine, d’un linceul noir brodé d’une hermine blanche, les militants du COLLECTIF des LIBERTES BRETONNES ont rencontré la presse et expliqué leur action symbolique. Ils ont insisté sur cette époque horrible, sanguinaire et inhumaine, celle stratégie politique dans laquelle des utopistes ont tenté d’imposer leurs rêves en éliminant toute opposition. Ce génocide des Bretons et des Vendéens, (suivi quelques années plus tard de celui du Camp de Conlie), la France ne l’a jamais reconnu, ni fait acte de repentance, cette France des droits de l’homme et donneuse de leçons. Ils ont également insisté sur cette France révolutionnaire et son régime issu de 1789 qui a inspiré tous les régimes totalitaires et sanguinaires du monde. On peut affirmer sans erreur que la révolution française et sa dérive totalitaire, accolent logiquement la France de 1793 â I’URSS stalinienne. Lénine, bien avant le nazisme avait inauguré le génocide de masse et instrumentalisé les moyens pour y parvenir. En lui succédant en 1924, Staline a poursuivi la politique de transformation radicale de la société !.Les crimes monstrueux commis lors de ce génocide volontairement perpétré, calculé, cette volonté totale d’extermination, ont été très naturellement justifiés par des hommes comme Saint Just, qui écrivait dans son rapport du 14 août 1793 â la commission des moyens extraordinaires « on tanne à Meudon la peau humaine,. la peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une beauté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais présente moins de solidité». Et dire qu’il y a encore aujourd’hui de nombreux hommes politiques français qui se réfèrent â un tel monstre sanguinaire. C’est moins la Bretagne que la France qui est malade de son histoire, de sa mémoire. Enfin, un courrier va être adressé dans les prochains jours au Conservateur du Muséum, avec copie a l’ensemble des Conseillers municipaux de la ville de Nantes, afin que soit immédiatement retiré cette peau tannée au nom du respect de l’être humain, mais également qu’elle soit remise â la terre qui l’a vu naître avec une sépulture digne de la recevoir. Le COLLECTIF des LIBERTES BRETONNES recherche dés â présent une municipalité bretonne qui accepterait de recevoir celle dépouille de ce chouan ». Même si je ne suis pas favorable à l’indépendance de la Bretagne, je suis pour un devoir de mémoire sur cette période. Cette peau de Chouan, transformée en vêtement est bel et bien de la peau humaine.. Cette précision est nécessaire, car non seulement la mémoire chouanne a été étouffée, mais en plus elle a été volée. Etouffée, car les Républicains se sont empressés d’effacer au maximum les traces de leurs forfaitures. Si on en croit Reynald Secher dans La Vendée-Vengé ou Simone Loidreau dans Les Colonnes infernales en Vendée, de nombreuses pièces officielles ont été opportunément expurgées. Ainsi, toute la partie du dossier militaire du sanguinaire Grignon concernant la période 1793-1794, de même que celle de son complice de la 2e colonne Lachenay ont « disparue». Comme le disait un chef républicain « Ces brigands [les Vendéens] ne pourront pas écrire de livres ». Entre ceux qui font l’apologie des massacres en Vendée (Michelet), et ceux qui en nient la réalité (Marianne, Télérama, l’Histoire, le Réseau Voltaire) , il faudra attendre les contributions de Reynald Secher et de Pierre Chaunu pour permettre au peuple de savoir ce qui a vraiment été la République. De plus, la mémoire vendéenne a été volée. De crimes réels et atroces commis de 1793 à 1796, on les galvauda en créant des falsifications historiques lors d’autres conflits. A l’histoire, bien réelle, de graisse humaine récupérée sur les cadavres des femmes vendéennes, on fit place aux bobards sur le savon humain fabriqué par les Allemands tant en 1917 qu’en 1945. A la peau de Chouan, bien réelle et bien visible, on fit place au mythe des « abats-jours en peau humaine » de Buchenwald, peau qui, à l’analyse s’avérait être de la banale peau de chèvre. La Guerre de Vendée, c’est le vrai visage de la République. La volonté d’extermination de tout ce qui est différent qui suinte comme le pus d’une plaie. De temps en temps, quand elle vacille sur ses bases, la Gueuse montre son vrai visage comme en 1793, 1905, 1944, 1962 ou, à un degré moindre, 2002. Celui qui avait le mieux compris la terreur ce fut… Karl Marx : « La Terreur, c’est la bourgeoisie parisienne qui a chié dans ses culottes » (Lettre à Engels, en pleine guerre Franco-Prussienne de 1870). Car la Révolution Française et la République qui s’en suivit furent indubitablement bourgeoises. Cette mentalité hédoniste, cupide, jouisseuse, qui nous a amené le malthusianisme démographique et le sacrifice de notre race sur l’autel du profit. Nous ne pendrons pas les bourgeois avec les tripes des curés (de toutes façons, même si les curés sont de gauche, il n’y en aurait pas pour tout le monde…), mais avec celles des « peaux de cochons ». Aucune négociation n’est possible avec la République : outre que pendant la guerre de Vendée elle a massacré tous les Vendéens qu’elle trouvait sur son chemin sans se préoccuper de leurs opinons politiques (ainsi, des collabos des Bleus furent liquidés par leurs propres amis !), les accords de paix signés avec Charette en 1796 furent violés immédiatement par les Bleus. Même Napoléon eut plus de parole ! On pourrait retrouver des exemples similaires en 1905, 1944, 1962 et ainsi de suite. A l’étranger, chaque fois que les catholiques eurent le malheur de négocier avec la République (Mexique, Cuba, Russie) ils ont été trahis. Eduquons les Républicains, mettons-leur du plomb dans la tête… La France doit faire acte de repentance pour le génocide Vendéen. Comme la réalité des massacres de la guerre de Vendée fut pire que tout ce que la propagande attribue aux nazis, alors il faut en déduire les conclusions qui s’imposent : destruction de la République, interdiction de la propagande républicaine, suppression du Panthéon, retrait du nom de Turreau de l’Arc de Triomphe, changement de nom de toutes les rues, places, avenues, bâtiments et stations de métro portant les noms de République, Robespierre, Danton ou tout autre révolutionnaire français ou étranger, interdiction de toute propagande républicaine assimilable à l’apologie de crimes contre l’humanité… DELENDA REPUBLICA EST




#13 / 16 janvier 2003 / ARTICLE

LA COREE DU NORD TORPILLE LA PROPAGANDE AMERICAINE…

  Pendant que les Américains cherchent officiellement les preuves de la prolifération nucléaire en Irak, la Corée du Nord, elle, multiple les signes de défi au gouvernement de George Bush en violant délibérément les accords qu’elle avait conclu quant à l’abandon de son programme de nucléaire militaire, le pays ne devant se cantonner qu’au nucléaire civil pour compenser ses faibles ressources en hydrocarbure. Pourtant, il a décidé le 12 décembre de réactiver la centrale de Yongbyon, qui fabrique du plutonium militaire, afin de « châtier » les Etats-Unis qui ont refusé de livrer 500 millions de litres de fuel (soit un don de 197 millions d’euros) pour faire tourner les usines du pays. La Corée du Nord place l’administration Bush dans une position délicate. La Corée du nord va produire une nouvelle bombe atomique d’ici quelques semaines (d’après l’IRIS la troisième) dans l’indifférence générale alors que les Etats-Unis vont rayer de la carte l’Irak pour des raisons similaires. Comment justifier aux yeux de l’opinion ce qui semble visiblement être « deux poids, deux mesures » ? Certains, y compris dans nos milieux, avancent l’argument comme quoi la Corée du Nord étant une puissance nucléaire, les Etats-Unis ne peuvent donc l’atteindre a contrario de l’Irak. La totalité du potentiel nucléaire de la Corée du Nord se trouve concentrée en quatre points : trois dans le nord (Yongbyon, Yongmi-Dong et Kusong) et un dans le sud (Pyongsan), alimentés par 5 mines d’uranium (Sunchon, Unggi, Pakchon, Pyongsan et Hungnam). Or, la disposition de l’armée nord-coréenne, totalement axée dans une politique offensive contre le sud, rend les trois bases du nord (et particulièrement la fameuse centrale nucléaire de Yongbyon) vulnérables. Aucune des trois n’est défendue par l’armée de terre. La disposition très méridionale de l’armée nordiste fait qu’un raid qui détruirait les trois ponts vitaux sur le Chongchon à Sinanju, Kaech’on et Kujang couperait des zones sensibles les trois quarts de l’armée du pays. Ne resterait disponible immédiatement que les troupes des 425e corps et 8e corps, composées essentiellement d’unités de réserve, soit une division d’infanterie, une blindée, une motorisée, 5 d’infanterie de réserve, une brigade mécanisée, une brigade de paras et une brigade d’infanterie de marine. Le centre nucléaire de Pyongsan est mieux défendu, puisqu’il se situe dans la zone du 815e corps, une unité d’élite et notamment dans la zone de déploiement de la 63e brigade de cavalerie motorisée. Il ne faudrait que quelques heures à un groupe de combat aéronaval (un porte-avions, deux porte-aéronefs d’assaut, quatre croiseurs) renforcé de la 3e division de Marines, de la 82e et de la 101e aéroportée et si besoin en était des 6e et 10e divisions de montagne pour en finir avec les plus dangereuses centrales coréennes. En ce qui concerne le matériel de guerre chimique, les installations de « la vallée de la mort » (quatre centres de production le long de la route Pyongyang –Koksan ) sont également peu défendues. Le reste des installations se situe dans le nord du pays, à Ham Hung (usine dans la zone de déploiement des 10e et 7e corps) et entre les villes d’Ono et Sinhung (site éloigné des unités militaires). La Corée du Nord peut visiblement se permettre certaines choses interdites à l’Irak. Et pour cause : la haute finance apatride voit dans la Corée du Nord un potentiel affairiste important que n’a pas l’Irak. En effet, la Corée du Nord étant une nation industrialisée, elle est une cible rêvée pour les délocalisations. Mac Donald’s pourra y délocaliser ses centres de fabrication de jouets pour enfants à la place des Laogaï de la Chine Populaire (il y a encore plus de monde dans les camps coréens…) et les ploutocrates de tout poil pourront faire de la Corée du Nord une nouvelle Chine Populaire, création du rêve mondialiste : un régime communisme à la solde du capitalisme. Deux bras, même cerveau. In nomine protocolis…

 

 

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