Résidence " Domaine de Bel Air "
Montpellier
16 questions (im)pertinentes
- surtout la seizième -
Le nombre important de problèmes divers (étanchéité tout particulièrement) non encore résolus nous amène
à poser quelques questions:
- Pourquoi y a t il encore des infiltrations dans les caves?
Le drainage et
l'étanchéité des fondations ont ils été faits dans les règles de l'art compte
tenu des résultats des études géologiques? Qui a vérifié la qualité du drainage
des fondations? Suivant quelle procédure? Peut-on être assuré que le drainage (s'il existe) n'est pas positionné au dessus de la semelle de fondation? Le système de relevage et d'évacuation des eaux pluviales est-il suffisamment efficace? Y a t il des regards accessibles permettant de vérifier le drain? Est on assuré qu'en cas de fortes pluies le réseau ne refoule pas dans notre drain? Qui a vérifié tout cela?
- Plus de la moitié des jardinières ont été « refaites ». Leur étanchéité
a t-elle été réalisée, au départ,
dans les règles de l'art? Qui s’en est assuré ? Pourquoi n’a t-on pas
refait correctement l'étanchéité de toutes les jardinières dès qu’il est devenu
évident qu’il s’agissait d’un problème
général ?
-
Lors de la réfection de ces jardinières il a été constaté que la "terre"
utilisée à l'origine était constituée essentiellement de gravats de chantier
recouverts d'une mince couche de "vraie" terre ; chaque fois il a donc fallu
remettre de la "bonne terre" et des matériaux de drainage, aux frais
des propriétaires, car l'assurance DO
considère qu'il s'agit d'une "amélioration"! Tout cela est-il bien
honnête?
-
Au
moins trois des quatre toits-terrasses accessibles (solarium) ont posé ou
posent des problèmes; deux ont été "refaits"; pour le troisième, bien que l'assurance DO et le promoteur réfutent, jusqu'à présent, toute responsabilité, il est clair qu'il y a un problème.
. N'est-ce pas un indice sérieux que ces solariums ont été mal conçus? Que la pente n'est probablement pas correcte? Que les
évacuations n'ont pas été correctement traitées? Que des relevés d'étanchéité sont absents ou défectueux? Ces malfaçons génèrent des décollements de peinture, des concrétions, des stalactites, des coulures. Qui a vérifié la bonne
exécution de ces ouvrages à l'origine?
-
Plusieurs
terrasses ont dû être refaites en raison de la dégradation rapide du
carrelage . Qui a vérifié la qualité de ces carrelages? S’il s'avère que
cette qualité ne correspond pas à la prescription pourquoi le remplacement des
carrelages non conformes n'est il pas fait systématiquement? Aux frais de
l'entreprise fautive ou aux frais du promoteur bien entendu et non aux frais du
propriétaire qui n'est en rien concerné par le choix surprenant fait par le promoteur?
-
Dans
les premières années la copropriété a du remplacer les deux portails
automatiques. Au moins l'un d'entre eux ne respectait d'ailleurs pas les normes
de sécurité en vigueur. Pourquoi le groupe Ellul a t-il choisi ce
fournisseur/installateur? Qui a vérifié ces équipements?
-
30
à 40 % des loggias souffrent de problèmes chroniques d'étanchéité des murs ou des plafonds
provoquant cloques, coulures,
stalactites que l'assurance DO refuse de prendre en charge se réfugiant derrière
sa jurisprudence (pièce non habitable donc étanchéité pas obligatoire); le
promoteur s'abrite derrière la
réglementation qui ne
rend pas obligatoire l'étanchéité des pièces non habitables;
il oublie qu'il a vendu "des
appartements de prestige" et nous assure qu'il est "normal" que
le plafond des loggias fuie et qu'il n'est en rien responsable de cela... Bref, le responsable, c'est le client!
Est-ce bien raisonnable?
-
La
zone B/C/D est particulière; le bâtiment C a une architecture
originale ("sur pilotis
seuls"), avec des solutions
particulières en matière de joints de dilatation entre les bâtiments (goujons
« Titan » coulissants). On constate aussi que les plans concernant
cette zone ont varié: les plans soumis à la mairie pour l'obtention du permis
de construire mentionnent un "bassin" entre les pilotis; par la suite
le bassin disparaît; toutefois dans les documents remis aux acheteurs
(règlement de copropriété) on mentionne la présence d'un "local"; en
fait rien n'a été construit.
Il y a, dans ce secteur, des problèmes de fuites et d'
infiltrations au sous-sol.
Le
carrelage de cette zone, ainsi que son isolation ont-ils été conçus et
réalisés en prenant en compte le fait qu'il s'agissait d'une zone
"extérieure" et non d'une zone abritée (le local)?
Est-il possible que les hésitations qui ont marqué la conception et la réalisation de
cette partie délicate de l'immeuble soient, en partie, à l'origine des
nombreux problèmes constatés ?’
-
Le
carrelage intérieur de nombreux appartements présente des fissures
qui ne sont pas suffisamment "dangereuses" pour que l'assurance DO
intervienne. Il y a bien néanmoins un problème soit de carrelage, soit de
planéité du sol, soit de mauvaise installation (joints de dilatation mal
faits). Qui a choisi le carreleur? Qui a vérifié la qualité du travail
accompli?
-
Le système d'arrosage
automatique des espaces verts a du être
refait en grande partie dans les premières années; là encore le choix de
l'artisan responsable de l'installation d'origine a été malheureux. Qu'est ce
qui avait guidé ce choix?
-
Pourquoi a t-il fallu remplacer ou réparer la totalité des lampadaires du parc après quelques années car ils ne résistaient pas au vent ?
-
Dans les premières
années de la copropriété des allées extérieures se sont affaissées; des
réparations sommaires ont été faites mais on constate que l'affaissement
réapparaît. Est-ce bien normal?
-
Pourquoi la quasi-totalité des portillons des jardinets ne ferment-ils plus en raison du mauvais scellement des poteaux?
-
Depuis longtemps
on constate que certains ascenseurs (D, F, G) présentent des signes
inquiétants: odeur d'humidité persistante; fosse remplie d'eau après de fortes
pluies. Des travaux ont été réalisés. Mais est-il normal que ces problèmes ne
soient pas encore réglés après neuf ans de fonctionnement? Pourquoi tous les
"cuvelages" n'ont-ils pas été faits correctement dès l'origine? Comment s'évacue l'eau qui, pour des raisons diverses, se déverse dans les fosses? Est-il vraiment normal d'avoir à faire venir une entreprise pour pomper cette eau?
Ne devrait il pas y avoir un système d'évacuation de ces eaux? Qui a
pris ce problème en charge?
-
On observe que peu
de temps après la fin des travaux nombre de sous traitants ou fournisseurs
choisis par le promoteur ont disparu, ont été absorbés par d'autres
entreprises ou semblent se désintéresser complètement de leur travail . Citons
par exemple le fournisseur des portails, des carrelages, l’entreprise
d’aménagement des espaces verts, le bureau d'études. L'entreprise d'étanchéité
semble également hors circuit. Est-ce
un manque de chance? Ou le résultat d'une politique consistant à tirer au
maximum sur les prix au risque de choisir des fournisseurs peu fiables?
-
Pourquoi le
groupe Ellul se désintéresse t-il de tous ces problèmes
alors qu’il en est le principal
responsable puisqu' il a choisi, directement ou indirectement, ses sous-traitants et affirme avoir un souci extrême de qualité ?
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