Résidence  " Domaine de Bel Air "

Montpellier

16 questions (im)pertinentes

- surtout la seizième -


Le nombre important de problèmes divers (étanchéité tout particulièrement) non encore résolus nous amène à poser quelques questions:

  1. Pourquoi y a t il encore des infiltrations dans les caves? Le drainage et l'étanchéité des fondations ont ils été faits dans les règles de l'art compte tenu des résultats des études géologiques? Qui a vérifié la qualité du drainage des fondations? Suivant quelle procédure? Peut-on être assuré que le drainage (s'il existe) n'est pas positionné au dessus de la semelle de fondation? Le système de relevage et d'évacuation des eaux pluviales est-il suffisamment efficace? Y a t il des regards accessibles permettant de vérifier le drain? Est on assuré qu'en cas de fortes pluies le réseau ne refoule pas dans notre drain? Qui a vérifié tout cela?

  2. Plus de la moitié des jardinières ont été « refaites ».   Leur étanchéité    a t-elle été réalisée, au départ, dans les règles de l'art? Qui s’en est assuré ? Pourquoi n’a t-on pas refait correctement l'étanchéité de toutes les jardinières dès qu’il est devenu évident qu’il  s’agissait d’un problème général ?

  3. Lors de la réfection de ces jardinières il a été constaté que la "terre" utilisée à l'origine était constituée essentiellement de gravats de chantier recouverts d'une mince couche de "vraie" terre ; chaque fois il a donc fallu remettre de la "bonne terre" et des matériaux de drainage, aux frais des propriétaires,  car l'assurance DO considère qu'il s'agit d'une "amélioration"! Tout cela est-il bien honnête?

  4. Au moins trois des quatre toits-terrasses accessibles (solarium) ont posé ou posent des problèmes; deux ont été "refaits"; pour le troisième, bien que l'assurance DO et le promoteur réfutent, jusqu'à présent, toute responsabilité, il est clair qu'il y a un problème. . N'est-ce pas un indice sérieux que ces solariums ont été mal conçus? Que la pente n'est probablement pas correcte? Que les évacuations n'ont pas été correctement traitées? Que des relevés d'étanchéité sont absents ou défectueux? Ces malfaçons génèrent des décollements de peinture, des concrétions, des stalactites, des coulures. Qui a vérifié la bonne exécution de ces ouvrages à l'origine?

  5. Plusieurs terrasses ont dû être refaites en raison de la dégradation rapide du carrelage . Qui a vérifié la qualité de ces carrelages? S’il s'avère que cette qualité ne correspond pas à la prescription pourquoi le remplacement des carrelages non conformes n'est il pas fait systématiquement? Aux frais de l'entreprise fautive ou aux frais du promoteur bien entendu et non aux frais du propriétaire qui n'est en rien concerné par le choix surprenant fait  par le promoteur?

  6. Dans les premières années la copropriété a du remplacer les deux portails automatiques. Au moins l'un d'entre eux ne respectait d'ailleurs pas les normes de sécurité en vigueur. Pourquoi le groupe Ellul a t-il choisi ce fournisseur/installateur? Qui a vérifié ces équipements?

  7. 30 à 40 % des loggias souffrent de problèmes chroniques d'étanchéité des murs ou des plafonds provoquant cloques, coulures, stalactites que l'assurance DO refuse de prendre en charge se réfugiant derrière sa jurisprudence (pièce non habitable donc étanchéité pas obligatoire); le promoteur s'abrite derrière la  réglementation qui ne rend pas  obligatoire  l'étanchéité des pièces non habitables; il  oublie qu'il a vendu "des appartements de prestige" et nous assure qu'il est "normal" que le plafond des loggias fuie et qu'il n'est en rien responsable de cela... Bref, le responsable, c'est le client!
    Est-ce bien raisonnable?

  8. La zone B/C/D est particulière; le bâtiment C a une architecture originale  ("sur pilotis seuls"),  avec des solutions particulières en matière de joints de dilatation entre les bâtiments (goujons « Titan » coulissants). On constate aussi que les plans concernant cette zone ont varié: les plans soumis à la mairie pour l'obtention du permis de construire mentionnent un "bassin" entre les pilotis; par la suite le bassin disparaît; toutefois dans les documents remis aux acheteurs (règlement de copropriété) on mentionne la présence d'un "local"; en fait rien n'a été construit.
    Il y a, dans ce secteur, des problèmes de fuites et d' infiltrations au sous-sol.

    Le carrelage de cette zone, ainsi que son isolation ont-ils été conçus et réalisés en prenant en compte le fait qu'il s'agissait d'une zone "extérieure" et non d'une zone abritée (le local)?

    Est-il possible que les hésitations qui ont marqué la conception et la réalisation de cette partie délicate de l'immeuble soient, en partie, à l'origine des nombreux problèmes constatés  ?’

  9. Le carrelage intérieur de nombreux appartements présente des fissures qui ne sont pas suffisamment "dangereuses" pour que l'assurance DO intervienne. Il y a bien néanmoins un problème soit de carrelage, soit de planéité du sol, soit de mauvaise installation (joints de dilatation mal faits). Qui a choisi le carreleur? Qui a vérifié la qualité du travail accompli?

  10. Le système d'arrosage automatique des espaces verts a du être  refait en grande partie dans les premières années; là encore le choix de l'artisan responsable de l'installation d'origine a été malheureux. Qu'est ce qui avait guidé ce choix?

  11. Pourquoi a t-il fallu remplacer ou réparer la totalité des  lampadaires du parc après quelques années car ils ne résistaient pas au vent ?

  12. Dans les premières années de la copropriété des allées extérieures se sont   affaissées; des réparations sommaires ont été faites mais on constate que l'affaissement réapparaît. Est-ce bien normal?

  13. Pourquoi la quasi-totalité des portillons  des jardinets ne ferment-ils plus en raison du mauvais scellement des poteaux?

  14. Depuis longtemps on constate que certains ascenseurs (D, F, G) présentent des signes inquiétants: odeur d'humidité persistante; fosse remplie d'eau après de fortes pluies. Des travaux ont été réalisés. Mais est-il normal que ces problèmes ne soient pas encore réglés après neuf ans de fonctionnement? Pourquoi tous les "cuvelages" n'ont-ils pas été faits correctement dès l'origine? Comment s'évacue l'eau qui, pour des raisons diverses, se déverse dans les fosses? Est-il vraiment normal d'avoir à faire venir une entreprise pour pomper cette eau? Ne devrait il pas y avoir un système d'évacuation de ces eaux? Qui a pris ce problème en charge?

  15. On observe que peu de temps après la fin des travaux nombre de sous traitants ou fournisseurs choisis par le promoteur ont disparu, ont été absorbés par d'autres entreprises ou semblent se désintéresser complètement de leur travail . Citons par exemple le fournisseur des portails, des carrelages, l’entreprise d’aménagement des espaces verts, le bureau d'études. L'entreprise d'étanchéité semble également hors circuit.  Est-ce un manque de chance? Ou le résultat d'une politique consistant à tirer au maximum sur les prix au risque de choisir des fournisseurs peu fiables?

  16. Pourquoi le groupe Ellul se désintéresse t-il de tous ces problèmes
    alors qu’il en est le principal responsable puisqu' il a choisi, directement ou indirectement, ses sous-traitants et affirme avoir un souci extrême de qualité ?



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