DUNOR ou le pays du r�ve |
Chaque nuit est un long voyage Qui nous am�ne au palais des nuages. S'y retrouve tout les amoureux Qui ne le jour n'ont la chance d'�tre heureux. Ils vivent dans la cit� des r�ves inachev�s O� ils reviennent nuit apr�s nuit afin de le terminer. En vain... Rien ne finit ni se commence tout se poursuit... Sans queue ni t�te, jour apr�s nuit. |
Il admirait la mer �tincelante, les vagues se jetaient en chantant sur le rivage dor�. Elles se faisaient plus forte, plus grande et prenaient lentement forme� de grand chevaux blancs sortaient de l��cume, la crini�re au vent, hennissant leur joie. |
Arriv� tout en haut, la colombe rejoigna les papillons et autres �tres de lumi�re dansant autour de l�ange qui lui souriait. �Je suis heureuse que tu ais trouv� le chemin, Talanthyr, je te souhaites la bienvenue chez toi�. Elle leva sa main droite et m�indiqua l�arche de marbre qui se trouvait derri�re elle, l�essaim mystique qui tourbillonnait autour s�envola vers cette porte, lui ouvrant ainsi la voie. Tout, autour de lui, dansait, irr�el et se moquant bien des lois humaines. Les nuages, eux aussi se m�tamorphosaient en de grand chevaux blancs courant dans le ciel bleu. De cette hauteur, Eressea semblait bien petite, un halo blanc l�entourait; on s�imaginait une ville de lumi�re surplombant la vaste terre perdue dans les flots rieurs. |
Devant lui serpentait un chemin bord� de fleurs. Une colombe s�y tr�moussait. Elle se tourna vers moi : �Oh doux r�veur, suis moi, laisse moi te montrer d�o� tu viens�� Intrigu� et plong� dans ses songes, le jeune homme la suivit sans mot dire. Un escalier continuait le chemin l� o� la terre s�arr�tait et s��lan�ait dans le ciel. |
Des amoureux se promenaient dans les bois entourant le chemin, ils se regardaient l�un l�autre sans jamais d�tourner leur regard, perdu dans un sourire. De nouvelles fleurs naissaient sous leur pas, de nouvelles couleurs jaillissaient de leurs baisers. Et quand l�un d�eux s�en allait, l�autre dansait, imaginant l��tre aim� dans ses bras. Des f�es chantaient un m�lop�e plus douce encore que la brise. Des oiseaux multicolore peuplaient le ciel. Plus loin, les branches s�entrela�aient pour former une vo�te. Un autre ange attendait le jeune homme, une colombe pos�e sur sa main. �Bonjour, jeune druide, je t�attendais. Es-tu bien chez toi ? tu es n� ici de l�amour impossible de deux r�ves vains. Toutefois tu vis r�ellement, dans le c�ur de tes amis. Tu vis car ils t�aime, ne l�oublie jamais. Aime les comme ils t�aime et tu aura d�couvert le secret du bonheur. Reviens nous quand tu le d�sireras, jeune r�ve, tu es chez toi ici��. |
Un long chemin s�offrait � lui� jamais n�avait-il rien vu d�aussi beau� les arbres passaient de vert � mauve, en passant par un rose d�licat et frais comme un ciel ensoleill� � l�aube d�un matin brumeux. |
Le jeune homme se r�veilla sur un lit de feuille, l�esprit embrum� se souvenant vaguement de ce r�ve insens�, qui pourtant avait plus de sens que tant de vies humaines� |
Se promenant sur la c�te d�Alaminore, sous le soleil brillant, le jeune homme r�vais� encore. |