4) Moyennes mobiles.

La ligne des cours fait apparaître d’innombrables variations insignifiantes et il n’est pas possible de les identifier. On risquerait de déclencher des ordres prématurés. Pour éviter cela, on a imaginé de faire des moyennes de cours sur des périodes déterminées. Chacun connaît maintenant, les moyennes à 12, 29, 50, 100 ou 200 jours et plus. Cette moyenne permet de mettre seulement en évidence les fluctuations les plus importantes. La moyenne est plus régulière et au fil des jours et des mois, elle commence à suivre et à traverser le linéaire des cours. Cela engendre ainsi des signaux..

Pour éviter des signaux non fiables, il faut suivre avec attention l’évolution de la moyenne et du linéaire des cours. Cette seconde condition exige que la ligne des moyennes ne baissera plus pour un signal d’achat ou ne montera plus pour un signal de vente. On parle alors de signaux d’achat ou de vente confirmés.

Plus la moyenne est courte, 12, 20 ou 50 jours, plus la moyenne mobile serpente près de la ligne de cours. Il est à remarquer que la moyenne mobile semble attirer les cours et quand l’écart est devenu grand, on sait que bien souvent le cours ira retester la force de soutien de la moyenne mobile.

A) MOYENNE MOBILE SIMPLE OU ARITHMETIQUE

 

Je vous explique ici comment calculer une moyenne mobile simple et vous livre ensuite, uniquement des modèles de calcul pour les autres car elles sont fastidieuses et non praticables sans P.C.

Calcul :

Soit à calculer la moyenne mobile sur 5 jours. Après avoir relevé les cours journaliers du lundi au vendredi, on fait la somme qui divisée par cinq fournit le premier point de la courbe que nous plaçons à la verticale du vendredi (recul du point de départ en graphique). Le sixième jour, soit le lundi suivant, nous ajoutons à la somme le cours de ce lundi en soustrayant le cours du lundi précédent.

Cette nouvelle somme divisée par cinq fournit le deuxième point. Pour obtenir le 3ème point, nous ajoutons le cours du nouveau mardi et soustrayons le cours du mardi précédent et divisons notre somme par 5. En résumé, on ajoute le cours du jour et on soustrait le cours le plus ancien. En réunissant tous les points, on obtient la courbe de la moyenne à 5 jours. Cette courbe sera traversée de nombreuses fois par la ligne des cours et donnera des signaux d’achat ou de vente, mais ceux-ci seront vraiment trop fréquents. C’est pour cela que l’on choisit des moyennes plus longues.

Lorsque les cours franchissent résolument à la hausse une moyenne mobile qui cesse bientôt de baisser, nous obtenons un signal d’achat.

Lorsque les cours tombent sous la moyenne mobile qui cesse de monter, cela signifie un signal de vente.

 

 

 

B) MOYENNE MOBILE PONDEREE

On reproche souvent à la moyenne mobile simple de donner autant d’importance au cours du premier jour qu’à celui du dernier. Il est clair cependant que l’humeur du marché de la journée d’hier se répercute davantage sur le cours d’aujourd’hui que sur celui enregistré depuis environ 10 mois, soit 200 jours de cotation. Pour pallier cet inconvénient, on a imaginé d’augmenter le poids des cotations récentes au détriment des cotations lointaines. L’exemple ci-après vous montrera que ce calcul est fastidieux et qu’un ordinateur est indispensable pour ce genre de travail.

 

 

Dans le haut, les moyennes sont pondérées. Dans le bas du graphique, elles sont arithmétiques. Vous remarquerez que l’écart entre les moyennes n’est plus très important lorsque l’on utilise la pondération.

 

C) MOYENNE MOBILE EXPONENTIELLE

La pondération arithmétique considère la baisse d’influence comme étant linéaire alors que l’on estime qu’elle est plutôt exponentielle.

La formule est MME = (MMEj-1 x Bêta) + (C x alpha)en sachant que C = cours, alpha = 2/ (n+1) et bêta = 1 - alpha.

La moyenne exponentielle colle davantage à la ligne de cours que la moyenne arithmétique. Les croisements ont donc souvent lieu plus tôt et le manque à gagner en est d’autant réduit.

 

 

D) MOYENNE MOBILE OPTIMISEE

Ici encore, l’ordinateur est indispensable. On calcule en effet quel sont les recoupements des moyennes et du linéaire qui ont apporté le plus de chances de réussite dans les achats ou les ventes. Et la façon de suivre ces deux moyennes obtenues est de faire des mouvements spéculatifs lorsque le cours évolue entre la moyenne à court et celle à long terme. On aura des achats confirmés ou des ventes confirmées lorsque le cours évoluera au dessus des moyennes ou totalement sous les moyennes optimisées. C’est la meilleure façon d’utiliser cette méthode qui ne se trouve que sous forme de logiciel pour P.C..

Ci-dessus, l’exemple est celui de CISCO SYSTEMS avec des moyennes optimisées de 198, 26 et 12 jours.

 

E) UTILISATION DE DEUX MOYENNES MOBILES

 

Comme nous venons de le voir avec les moyennes optimisées, l’idée d’utiliser deux moyennes mobiles est très intéressante. On élimine ainsi les variations erratiques des cours journaliers par une moyenne mobile courte et lorsque celle-ci croisera à la hausse la moyenne longue qui cessera de descendre, on aura un signal d’achat confirmé appelé "Golden cross ou baiser plaisant". Le signal de vente arrivera lorsque la moyenne courte croisera à la baisse la moyenne longue qui a cessé de monter. C’est la "leaden cross ou baiser mortel".

 

 

Certains utilisent volontiers 3 moyennes mobiles.
D’autres ont créé un véritable écheveau de moyennes qui devient un très bon indicateur; cela demande un ordinateur très puissant.

 

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