| Le <<crapeau�de>> de Saint-Stanisla-de-Kostka |
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| Le �Plus beau cas� de soucoupe volante, � Saint-Stanislas de Kostka |
| Page 154/ La Presse, Montr�al, Mercredi 7 ao�t 1968 |
| par Jacqques Hebert |
| vers 9 h., le soir du dimanche 28 juillet, cinq enfants affirment qu`ils ont vu une soucoupe volante atterrir dans un champ d`avoine situ� pr�s de la maison o� ils jouaient. Apr�s une demi-heure, tout �tait redevenu normal dans le sixi�me rang de Saint-Stanislas-de-Kostka, � quelque 45 milles au sud-ouest de Montr�al. Ils ont �vu� aussi un ��tre� de l`espace. Tout cela est-il le fruit de cinq imagination habile et bien orchestr�es? Il semble que non. Ils sont cinq, tous habitu�s � se fr�quenter, � travailler aux champs avec leurs parents ou � gambader pr�s de la petite rivi�re coulant pr�s de leur maison respective. Il y a d`abord Denis L�ger, 12 ans, un gar�on joyeux � l`oeil vif et pas nerveux pour deux sous. Son fr�re R�gent, a 15 ans et parle rapidement et sursaute au moindre bruit. Les trois autres appartiennent � la famille de M. et Mme Ga�than Sauv�: Nicole, 14 ans, toujours souriante, calme et intelligente; Paaul, 20 ans, un petit bout d`homme inquiet de ne pas �tre cru mais tr�s int�ress� � vous convaincre. Finalement, Joanne, 9 ans, peu loquace mais s�re d`elle-m�me. |
| de la demeure des Sauv� Denis jette un coup d`oeil � la fen�tre o� s`�talent champs de bl� et d`avoine. Il est 21 heures, le temps est doux, il ne pleut pas et la noirceur est presque compl�te. Denis aper�oit alors une esp�ce de cercle ceintur� d`un halon rouge brillant. Vivement, il appelle son ami et les trois autres enfants! Quelques secondes plus tard,un second objet, semblable au premier, fait son apparition. Ils se d�placent lentement, de fa�on continue, sans soubre- saut. Tandis que l`un s`arr�te, l`autre descend � la verticale. On dirait une couronne glissant tranquillement vers le sol, sans bruit. Dix yeux �bahis observent boucheb�e, cette �chose myst�rieuse� qui touche le sol d`un champ d`avoine, � 1000 pieds environ de leur point d`observation. Aussit�t, Denis s`�crie: �C`est une soucoupe volante�, ce que les autres pensent aussi. �Je le sais, j`en suis certain, dit-il. J`en ai vu une l`an dernier � peu pr�s � la m�me date mais durant l`apr�s-midi. Elle m`avait suivi pendant cinq minutes environ � 20 pieds de terre. J`�tais � 500 pieds, � bicyclette. J`ai vu l`int�rieur, c`�tait facile parce que le dessus de la soucoupe �tait fait de verre, environ trois ou quatre pouces d`�pais. Il y avait trois personnes dont l`une assise � un bout et les |
| deux autres � l`autre. Ils semblaient petits et noirs. C� ressemblaient � une soucoupe ronde et brillant. Il n`y avait rien en dessous et au-dessus et �a ne faisait aucun bruit. �Je dois avouer que j`ai eu vraiment peur et que j`ai j`�tais content de ne plus la voir lorsque je suis entr� dans le bois pour me rendre � la maison.� ( Pr�cisons ici qu`effectivement les arbres recouvrent la route � un certain endroit). une fois son r�cit termin�, Denis retourne � la fen�tre suivi des autres. L`objet lumineux est toujours l�; environ dix minutes se sont �coul�es. |
| L`homme laid dans la cour |
| Revenus de leur surprise les cinq enfants d�cident d`aller regarder par la fen�tre du premier �tage, puis dans la cour, pour mieux voir le fameux objet, Denis, le plus brave du groupe, se retrouve le premier sur la galerie, lampe de poche en main. Ses amis sont maintenant pr�s de lui. Il dirige tout d`abord son faisceau lumineux droit devant lui, sur une cl�ture de bois, � 50 pieds tout au plus de l`endroit o� il se trouve. frayeur g�n�rale, sursaut puis panique et rentr�e � toute vitesse � l`int�rieur de la maison. La lampe a �clair� une t�te d�passant de la cl�ture, une t�te chauve, noire ou brune, que l`on croirait incrust�e |
| Un cercle rouge |
| Denis L�ger et son ami �Ti-Paul�( Sauv� ) s`amusent paisiblement au deuxi�me �tage |
| entre les deux �paules, sans cou. les yeux sont rond de grandeur normale mais rid�s. les oreilles n`offrent rien de particulier sinon qu`elles sont entour�es de cheveux ou poils cr�pus, noirs. La bouche n`est pas anormalement large et le nez est plat. Le menton est normal. Au total, la t�te apparait un plus grosse que chez un humain. L`�tre en question peut mesurer dans les 4 pieds mais ses �paules sont plus larges que la mormale. Les jambes et les pieds sont cach�s par la noiceur. Les enfants ont peur sur tout � cause de sa peau �rid�e, galeuse, avec des bosses�. Sit�t qu`il se sent vu et �clair��, l`�tre porte sa main droite � la hauteur de sa figure. C`est une main � 5 doigts. �tr�s large, noire, bossel�, galeuse comme la peau d`un crapeau� . Elle ss`ouvre et se referme comme celle d`un b�b� qui veut saluer. Elle demeurea dans cette position tandis que la cr�ature �reculera |
| C`est � cette distance que les enfants ont aper�u l`�tre �trange. Il �tait plac� derri�re la cl�ture o� se situe le gar�on portant chapeau sur la photo du haut. La photo du bas du bas montre l`endroit o� la soucoupe se serais pos�e. |
| tranquillement vers la grange en faisant de tr�s petits pas�. Puis, elle disparait |
| Dans la fen�tre |
| Denis remonte au second �tage d`o� il observe toujour la soucoupe lumineuse. Paul est � ses c�t�s. Nicole est au t�l�phone et cherche ses parents absents. Joanne s`est en ferm�e � double tour dans la salle de bain; elle tremble de tous ses membres. R�gent, le plus �g�, est � la fen�tre quand il aper�oit � son tour droit devant lui, la �m�me figure laide et noire et la main galeuse qui frappe la vitre� Il entend m�me un grognement semblable au mugissement d`une vache. Paralys�e de frayeur. Il ne peut bouger ni parler. Il est livide. La cr�ature n`insiste pas, recule et disparait � nouveau. |
| D�part de la soucoupe |
| Les enfants remontent au second �tage. Quelques minutes apr�s �les coup dans la vitre�, la soucoupe, toujours d`une luminosit� rouge s`�l�ve dans les airs �verticalement et lentement jusqu`� ce qu`elle disparaisse dans les nuages ou dans le ciel� L`autre objet qui accompagnait le premier � son arriv�e, a d� partir plus t�t car on ne le voit plus. Aucun bruit particulier, aucune explosion de lumi�re. M. et Mme Sauv� acceptent �l`histoire de la soucoupe�mais demeurent sceptiques quand � la cr�ature. L`�t� dernier M. Saauv�, un homme tr�s pos�, a lui-m�me vu une �soucoupe� � 500 pieds de sa maison. Cela l`a peu impressionn�. Le temps d`entrer pour pr�venir sa femme que l`objet avait d�ja disparu. En rentrant, Mme Sauv� a trouv� ses enfants dans �un �tat de tr�s grande nervosit� |
| Dans l`ordre habituel, R�gent L�ger, Denis L�ger, Paul Sauv�, Nicole Sauv�. Joanne n`apparait pas sur la photo. |