| D�bris d`ovni |
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| L`Universit� de Sherbrooke � l`oeuvre |
| La Tribune de Sherbrooke, mardi 15 avril 1958 p.1 |
| Les derniers r�sultats connus sous peu dans l`affaire du �Spoutnik II� |
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| On voit ici le R. F. Gilbert, s.c., et M. L�opold Favreau, tous deux professeurs � la facult� des sciences de l`universit� de Sherbrooke, examinant les objets trouv�s sur la propri�t� de M. John C. Maguire. |
| Les derniers d�veloppements dans l`affaire du �spoutnik II�, dont la rumeur voudrait que l`on ait relev� des traces de d�composition ou de d�s�gr�gation dans la r�gion de Sherbrooke, sont attendus dans quelque heures, alors que des chimistes � la facult� des sciences de l`universit� de Sherbrooke pourraient apporter quelque �claircissement dans cette affaire. En effet, vers la fin de l`apr�s-midi hier, des �chantillons de lames m�talliques ou lumineuses, dont on a vu des sp�cimens dans la Tribune d`hier, ont �t� remis � la facult� des sciences et deux professeurs, le R. Fr�re GGilbert, directeur du laboratoire et professeur de chimie g�n�ral, ainsi que |
| M. L�opold Fravreau, chimiste � St-Vincent de Paul et professeur de chimie organique � la falcult�, ont commenc� � faire un examen ou une analyse des �chantillons apport�s. D`apr�s un examen pr�liminaire, il ne s`agit pas de composition de magn�sium ni de plomb: il s`agit peut-�tre d`aluminium. Mais on croit davantage d`un��alliage� de m�taux, et � ce compte, l`analyse prometteit d`�tre plus longue et les exp�rience aussi. Le plomb, le magn�sium et l`aluminium ne pr�sentent pas la m�me r�action sous l`action du feu. Il faudra soumettre les �chantillons � tous les proc�d�s de d�composition pour �tablir � quelle famille ils appartiennent v�ritablement. C`est ce travail de recherche qui sera continu� aujourd`hui. Entre temps, � Nort Hatley et � Lennoxville, o� l`on a fait des d�couvertes de nature � mystifier les profanes ( il s`agit des �v�nements survenus sur les propri�t�s de MM. John Maguire � Lennoxville et Claude Smith � Nort Hatlley) |
| on continue de se poser des questions pour expliquer la provenance des lames de m�tal trouv�es � Lennoxville et d`un objet lumineux qui s`est abattu sur la propri�t� de M. Smih dimanche soir � Nort Hatley. Bien que les milieux de l`ARC n`aient aucun commentaire � faire, on conjecture que les objets pourraient provenir d`une fus�e ou d`un appareil servant aux essais de Radar � la base auxilliaire de l`ARC � Sherbrooke. On sait que l`escadrille a proc�d� � des essais de radar r�cemment. Une feuille d`aluminium est souvent utilis�e pour de tels essais parce qu`elle refl�te les ondes de radar. |
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| C`est � cent pieds � droite de cette propri�t� de M. Claude Smith, � Nort Hatley, que s`est abattu dimanche soir l`objet lumineux. |
| Cette photograhie fait voir l`endroit pr�cis o� est tomb� dimanche soir, pr�s de la maison de M. Claude Smith � North Hatley, un objet enflamm� recueilli plus tard par la Gendarmerie Royale. On voit que l`Herbe s�che a �t� noircie ou br�l�e par cet objet. |
| Dans son atelier de m�canicien, M. John Maguire, de Lennoxville, montre � un journaliste de la Tribune, une nouvelle cueillette de ces lames de m�tal trouv�es sur sa propri�t� dimanche matin. ( Photos La Tribune) |
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| � North Hatley |
| A North Hatley, sur la propri�t� de M. Claude Smith o� des journalistes se sont rendus dans le cours de la journ�e d`hier, les incidents de dimanche soir prennent une autre forme. En premier lieu, on ne trouve � cet endroit, sis en face des terrains du club de golf de l`endroit, aucune trace des lames trouv�e � Lennoxville. C`est � cet endroit que dimanche soir, vers sept heures 25 minutes, � cent pieds de la maison, une mati�re enflamm�e de la grosseur d`un pamplemouse, s`est abattu pour faire croire � l`apparition d`une esp�ce de m�t�ore. Les menbres de la famille de M. Smith avaient pris le souper et M. et Mme Smith se trouvaient dans le vivoir quand, � travers la fen�tre, Mme Smith a vu s`abattre cet objet envelopp� de feu . Le projectile venait de la direction ouest-est. D�s qu`il eut touch� le sol � cent pieds de la maison, on vit encore surgir des flamb�es et les occupants de la maison crurent que l`objet pouvait �tre explosif. A ce que l`on a pu constater apr�s coup ce pendant, le feu s`�tait communiqu� � la brousse et c`est ce qui a fait croire que l`objet pouvait faire explosion d`un moment � l`autre. Ainsi, ce n`est qu`apr�s avoir appel� la police que les Smith purent examiner l`objet qui �tait tr�s l�ger et de couleur lumineuse comme l`aluminium. Il n`�tait pas tellement gros, puisqu`il pouvait trouver sa place dans une main bien ouverte, mais il avait une couleur cendr�e comme une boule de papier de plomb qui a pass� par le feu. De forme plut�t sph�rique, cet objet portait une pointe et � l`int�rieur de la partie ronde, un trou d`un pouce de diam�tre ou moins, en viron. Les �poux Smith n`ont pas voulu se prononcer sur la nature de cet objet et encore moins vouloir pr�tendre qu`il a pu constituer une pi�ce d`un engin du genre du �Spoutnik� Dans le cour de l`avant midi hier, une voisine des �poux Smith, Mme Victor Hodgson, a d�clar� qu`elle avait vu venir le projectile par la fen�tre et qu`elle a cru qu`il allait mettre le feu � la maison des Smith, mais � une plus proche distance de la route o� il �tait engag�. |
| Enfin, toujours pour ce qui conserne les �v�nements survenus � North Hatley, Mme Smith dira qu` un homme s`est pr�sent� � sa de meure dans le cours de l`avant midi d`hier pour l`interroger sur ce qui s`�tait produit la veille. Mme Smith nous dit que l`individu s`est nomm� en disant que ces choses l`int�ressaient, mais elle ne se souvenait plus du nom qu`on lui a donn�. On ne croit pas qu`il s`agit d`un �tranger, mais plut�t d`un individu de la r�gion, en qu�te de renseignements apr�s avoir appris la nouvelle � la radio. Pour leur part, les �poux Smith n`en savent pas plus long qu`ils en ont donn� � la police ou aux journalistes dans le domaine des renseignements. L`objet trouv� sur leur propri�t� a �t� remis � la Gendarmerie Royale appel�e sur les lieux par la S�ret� provinciale, laquelle avait �t� mise en alerte d`abord. � Lennoxville Dans le cours de l`apr�s-midi d`hier, des journalistes sont retourn�s sur la propri�t� de M. John C. Maguire, manufacturier de chaines de tracteurs, o� l`on avait trouve�, depuis dimanche matin vers onze heures, de petites lames brillantes que l`on soup�onnait provenir de la d�sagr�gation du �spoutnik� On en a encore trouv� un nombre qui eut �t� incalculable si on s`en �tait donn� la peine. L`important qu`il y a � signaler ici, c`est que ces lames �taient r�pandues sur une grande distance et qu`on pouvait en trouver dans toutes les directions par rapport � l`endroit pr�cis o� elles furent d�couvertes pour la premi�re fois. Plusieurs personnes ont pu en ramasser hier et faire de visu, les constatations que les journalistes avaient faites la veille. On en r�p�rait dans les trous d`eau, sur le foin s�ch�, sur la neige, dans les trous de boue et un peu partout, des deux c�t�s de la route asphalt�e. Pourtant, on n`en trouva point sur la route et cela confirme que l�, le vent pouvait les voyager. La Tribune a reproduit hier une photographie de ces lamettes que l`on a port�es aux laboratoires de la facult� des sciences de l`universit� de Sherbrooke pour un examen ou une analyse auquel il est fait allusion plus haut. On aurait pu croire que ces lames �taient des d�chets qu`un convoi de fret eut pu �chapper au passage. Mais M. Maguire ne croit pas � cette hypoth�se parce que la voie ferr�e est � trois milles de sa propri�t�. Il souligne encore que dans 90 pour cent des cas, le vent vient de l` Ouest et � compte, on aurait trouv� beaucoup plus de ces lames dans le secteur de Birchton. M. Maguire est d`opinion que ces lames proviennent d`un syst�me d`isolation dans un appareil a�rien, ou encore, d`un �et� A la suite de ce qu`il avait lu dans les journaux ou entendu � la radio, M. Maguire a �ramass� tous ses �chantillons et les a adress�s � l`Institut m�t�orologique Smithsonian, � Cambridge, Mass., pour connaitre quelque chose de leur composition ou de leur provenance. |