Accueil : URGENT

LA SNCF REFUSE DE LOUER DES TRAINS POUR LES MANIFESTANTS DE VENDREDI !

ON N'AVAIT JAMAIS VU UN TEL DENI DE DEMOCRATIE

PEUT ON CROIRE JOSPIN LORSQU'IL DIT QU'IL A ENTENDU LES REVENDICATIONS ET
QU'IL EST PRET AU DIALOGUE ?

Il faut dès maintenant organiser la riposte et montrer notre colère :
téléphonons à nos syndicats, allons dans les gares perturber le trafic,
assaillons la SNCF, le ministère des transports, de coups de fils de
protestation.

DENONÇONS CET USAGE TOTALITAIRE D'UN SERVICE PUBLIC !

(Jeudi 23 mars 23 h)
Quelques membres du collectif pour la démission de qui vous savez s'étaient donné RV en début d'après-midi à la gare de Lyon pour distribuer des tracts dénonçant le refus de la sncf de louer des trains pour les manifestants.
Après avoir aimablement devisé avec les gradés du comité d'accueil (au bas mot 15 uniformes + une foule de jeunes gens en blouson sport pour un enseignant en colère - on ne commencerait pas à péter quelques plombs du côté de la place Beauvau et de Matignon?), nous avons une nouvelle fois exposé nos revendications au journaliste de service (Le Journal du Dimanche).
Le plus important peut-être: après la distribution, nous avons pu nous entretenir avec des cheminots (syndiqués).
Leur conseil:
MONTEZ DANS LES TRAINS, PRENEZ-LES D'ASSAUT, la solidarité syndicale n'est pas un vain mot.

Ci-joint 2 messages de notre collègue C. Thomas (Luynes, 13) à diffuser
largement:

1. message de protestation que je viens d'envoyer simultanément aux différents services commerciaux de la SNCF, en relation avec le problème rencontré cet après-midi par la coordination et l'intersyndicale.
Envoyez un message similaire en masse, et faites suivre ce message à tous vos amis afin qu'eux aussi protestent contre la prise d'otage des enseignants par la SNCF.

Enseignant au lycée de Luynes (Aix-en-Provence), je suis également un utilisateur des chemins de fer pour des déplacements occasionnels, c'est-à-dire un client potentiel de la SNCF.

Je dois vous dire que je suis profondément choqué par les difficultés que rencontre la coordination et l'intersyndicale des enseignants de l'académie d'Aix-Marseille pour obtenir des rames de TGV afin que nous rendions à la manifestation nationale du vendredi 24 à Paris.

En tant qu'enseignant, j'ai le sentiment d'être pris en otage par la SNCF.

Aussi, en tant que client potentiel, je m'engage à boycotter systématiquement et définitivement les moyens de transport ferroviaire français pour protester contre cette atteinte à ma liberté de circulation et d'expression.

Claude Thomas
Lycée International Georges Duby
Luynes (Aix-en-Provence)







2. Je vous demande à votre tour, comme pour le message à la SNCF, de renvoyer ce message en masse aux médias, afin qu'éclate dans la presse, à la radio et à la télévision le scandale des TGV. N'hésitez pas à le personnaliser selon votre goût.
Communiqué (21 mars 2000)

La direction de la SNCF cherche à briser la grève des enseignants

Cet après-midi, 10.000 manifestants ont envahi la gare saint-Charles à Marseille et ont empêché par leur présence sur les voies l'entrée en gare et le départ de tous les trains, afin de protester contre le refus de la SNCF de mettre à la disposition de la coordination et de l'intersyndicale des enseignants de l'académie d'Aix-Marseille une rame de TGV pour transporter vendredi prochain 24 mars un groupe d'enseignants, de parents, et d'élèves désireux de se joindre à la manifestation nationale unitaire de l'Education prévue à Paris.

Après de fastidieuses négociations, seule une rame (500 voyageurs environ) nous a été accordée, alors qu'il en faudrait plus de quatre au départ de Marseille. Par ailleurs, des collègues d'autres régions (Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine) nous ont informés qu'ils se trouvaient dans une situation similaire.

La direction de la SNCF prend les enseignants en otages et joue les briseurs de grève. Derrière les motifs techniques invoqués, les enseignants ont des raisons de se demander si la direction de la SNCF n'obéit pas à de vils motifs politiques, ou ne suit pas tout simplement des mots d'ordre émanant d'un gouvernement désormais aux abois.

Nous ne pouvons, en tout cas, accepter cette entrave à notre liberté de circulation et d'expression.

Demain, les manifestants ont promis de retourner occuper la gare saint-Charles. Nous promettons des représailles au niveau national contre la SNCF, notamment le boycott systématique et définitif de ce moyen de transport si nos revendications sur le nombre de rames de TGV ne sont pas satisfaites dès demain.

Claude Thomas
Enseignant au lycée de Luynes (Aix-en-Provence)

Accueil

Hosted by www.Geocities.ws

1