Une des priorités maintes fois affirmée de la réforme mise en place par Monsieur Allègre est une meilleure maîtrise des langues vivantes étrangères.

Or que constatons-nous ?

• une réduction drastique des horaires d'enseignement ( un tiers de I 'horaire en moins pour les élèves en classe de Première, dès cette année, un tiers également pour le niveau de Terminale, l'an prochain)
  
• des effectifs qui restent pléthoriques, le maximum légal de 35 élèves par classe étant souvent atteint et parfois dépassé. La possibilité de dédoubler une des deux heures au delà de 24 élèves ne compense en rien la perte horaire.
  
• l'arrivée annoncée des " locuteurs natifs " est une imposture et une aberration :
  ­ aucun horaire n'est prévu dans la DHG ( dotation horaire globale) de l'établissement pour ces intervenants
  ­ aucune compétence professionnelle ne serait exigée de leur part. L'expérience des assistants a prouvé les limites de ce type d'intervention.

Comment maintenir un enseignement de qualité dans de telles conditions ?

Nous serions amenés à baisser le niveau d'exigence du baccalauréat, à sacrifier la culture et l'esprit critique. Nous nous-y refusons.

L'enseignement de toutes les langues vivantes est gravement menacé et l'application de la réforme va à l'encontre des intentions proclamées.

Les professeurs de langues vivantes du Collège-Lycée Camille Sée