Imprimez, signez et faites signer cette pétition pour la sauvegerde de l'enseignement du français.

Envoyez là à:

Collectif Sauvons le français
Collectifs anti-Allègre

1, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris


L’enseignement du français ne sera pas détruit !

La France est un pays. Elle possède un passé ; elle possède une langue ; elle possède une littérature ; elle possède une pensée ; elle possède un héritage. La langue est l’instrument de la parole et celui de la pensée. Elle est le produit chaque jour renouvelé du latin qui l’a engendrée, des idiomes qui l’ont enrichie et des hommes qui la parlent et l’écrivent. La littérature est la mémoire vivante de la langue en même temps que son ornement. Elle est aussi la mémoire des hommes qui parlent la langue dont elle compose la beauté. Notre héritage est autant celui de la pensée que celui de la beauté, autant celui de la vérité, de la justice et de la liberté que celui de l’art. Il est celui de Montaigne, de Pascal, de Molière, de Corneille et Racine, de Montesquieu et Voltaire, d’Hugo, de Balzac, de Valéry, de Malraux, pour n’en nommer que quelques uns. Il est celui du jugement et celui du verbe. Il est celui d’Homère, de Platon et de Démosthène.

Les enfants sont de futurs hommes. Donnons-leur leur pleine dimension humaine. " Réfléchissons-y, messieurs. Il est bon, il est efficace que les choses soient ainsi. Le collège tel qu’il est prépare sainement la jeunesse ; en attendant que la vie publique saisisse ces écoliers et en fasse des citoyens, le collège crée
pour eux quelque chose de plus grand encore et de plus fécond que l’égalité devant la loi, l’égalité devant la pensée.

Égalité réelle, égalité profitable d’où se dégage librement dès l’enfance, dans la diversité des intelligences, des aptitudes et des vocations, d’où se dégagera un jour plus puissamment encore, pour le service de la patrie, pour les besoins de la civilisation, la grande, la sainte, l’utile inégalité de la nature ". (V.Hugo).

Ne laissons pas s’installer la barbarie des instincts et la barbarie de l’ignorance ; les deux vont toujours ensemble.

Nous combattons une imposture didactique. Couper la France de son passé, ne plus en enseigner la langue dans des conditions grammaticales et orthographiques convenables, ne plus assurer les conditions nécessaires de l’enseignement de la littérature, proscrire la dissertation et le commentaire composé, bannir
l’étude progressive et continue des grands auteurs en réduisant les horaires et en bridant les programmes, éliminer l’enseignement du latin et du grec, c’est couper la France de la pensée, c’est spolier la jeunesse de son héritage et de son dû, c’est prohiber le droit à " l’égalité devant la pensée ", et donc le droit à l’égalité dans la société.

Nous, professeurs, parents d’élèves, étudiants, élèves, nous refusons une telle et inavouable destruction des valeurs fondatrices de l’humanisme européen autant que français.


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