Action

Il serait temps de regrouper tous les mécontentements des enseignants, mais aussi des parents d'élèves. Le collège unique de Lang est le même que celui d'Allègre.

Téléchargez au format .rtf, diffusez, signez, et faites signer cette pétition, et renvoyez-là à Nadine Wainer 16 rue Montmartre 75001 Paris

 

Sauvons l’école ! http://www.geocities.com/Athens/Thebes/8739/

 

Pétition contre le collège unique :

une utopie qui produit des dégâts bien réels.

 

1 – Il est protégé des critiques par des fausses évidences qu’il est sacrilège de dénoncer.

A – Le collège unique compenserait l’hétérogénéité initiale des élèves

Faux : c’est un véritable massacre des intelligences qui gâche définitivement les chances de 10% d’élèves dont l’intelligence plus concrète n’est pas reconnue par ce type de formation. Le passage sans exigence de niveau les prive de bases fondamentales, ce qui les décale, puis les exclut d’un apprentissage réel. Sont également compromises les chances de 10% supplémentaires d’élèves moyens qui glissent vers la facilité et le désintérêt dans des classes où les problèmes de discipline et de concentration interdisent un véritable enseignement.

B – Le collège unique constituerait un brassage social utile à la démocratie.

Faux : creusant les écarts scolaires, il attise les antagonismes, les rancœurs, et crée les exclusions. Il prive une partie des élèves de toute confiance en eux, ce qui peut conduire à la déscolarisation et à la violence.

Faux : seuls les collèges qui assurent un niveau permettent la promotion sociale.

C – Le collège unique permettrait de hausser le niveau moyen.

Faux : il fait régresser tout le monde car les uns s’ennuient, d’autres sont en échec de plus en plus définitif, et les derniers se demandent pourquoi travailler puisque l’on passe de toute façon dans la classe supérieure.

D – La sélection et l’orientation seraient préjudiciable aux élèves.

Faux : l’académie de Rennes, qui continue, contre vents et marées à faire redoubler dès les petites classes, et à orienter les élèves vers des parcours diversifiés, est l’académie qui a le plus fort taux de réussite au bac, mais surtout le plus fort taux d’élèves sortant du système scolaire avec une formation et un diplôme.

2 – Pourquoi maintenir ce collège unique illusoire malgré le jugement sans appel de la majorité des professeurs ?

Notre analyse n’est pas celle de professeurs " fossiles ", que la retraite va exclure massivement de l’enseignement. Elle est partagée par plus de 70% des jeunes professeurs ; d’après une enquête de la SOFRES , l’absence d’exigence de niveau pour passer dans la classe supérieure, l’hétérogénéité, et le nombre d’élèves par classe, sont les principales sources d’échec liées à l’école.

Pourquoi, alors, cette union sacrée entre le gouvernement, les directions des syndicats de gauche, et celles des associations de parents d’élèves ?

- Parce que c’est un dogme idéologique qui affirme magiquement un rêve égalitariste en niant la réalité et en se privant ainsi des véritables outils pour se rapprocher de ce but.

- Parce qu’un collège qui n’assurerait pas seulement un enseignement minimum pour tous, coûterait plus cher. En effet, il garderait les élèves le temps qu’il faut, dans de petites structures, pour qu’ils apprennent à leur rythme, non seulement les bases essentielles, mais les savoirs diversifiés où ils pourraient se qualifier.

- Parce que la mission du collège est dévoyée : la socialisation et la garderie sont devenues bien souvent, dans les zones difficiles, ses fonctions principales ; c’est alors l’instruction qui en pâtit.

3 – Que voulons – nous ?

-Déterminer de réels niveaux de classes par la définition de pré requis, y compris pour l’entrée en 6è ( différents des parodies de tests actuelles, et du futur brevet). Cela suppose de redonner aux professeurs qui sont des professionnels, la décision d’orientation.

- Considérer le redoublement comme une chance et non comme une sanction. Le but n’est pas de traverser les années de collège le plus vite possible, mais d’y apprendre quelque chose.

- Doubler les classes de 5è, 4è et 3è par des classes de réflexion à effectifs allégés (20 élèves maximum), temps de pause salutaire à l’issu duquel l’élève pourrait, soit revenir dans le circuit général ( en 5è, 4è ou 3è ), soit être orienté en 4è ou 3è techno , intégrées au lycée professionnel, afin que cette formation ait son autonomie, et se prolonge si possible vers un avenir de bac professionnel. Cette orientation en classe de réflexion ne pourrait s’envisager qu’une fois pour un élève pendant la durée du collège. Un élève se verrait donc offrir deux possibilités, selon les raisons de son échec dans une classe : ou bien le redoublement, ou bien une classe passerelle entre la classe révolue et la classe à venir, cette passerelle pouvant constituer également une orientation future vers une formation temporairement ou définitivement plus concrète et plus courte.

Il en va du collège comme de l’école élémentaire et du lycée :

l’école retrouvera valeur et dignité pour les élèves s’ils savent clairement pourquoi ils y rentrent, ce qu’elle peut apporter à chacun, et à quelle condition l’obtenir.

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