21/02/99
- Pour dire vos
impressions sur l'émission "Public"
à M. Field.
Vous pouvez aussi intervenir sur le forum
de discussion
- À lire d'urgence
sur le site de l'aped : "Rapport OCDE 1998 sur les politiques d'éducation",
quelques remarques critiques.
Selon ce rapport,
" La mondialisation - économique, politique et culturelle
- rend obsolète, selon certains, l'institution implantée localement
et ancrée dans une culture déterminée que l'on appelle "
l'école " et en même temps qu'elle, " l'enseignant ".
" Le développement de sources d'informations et de connaissances
différentes va entraîner un déclin rapide du monopole des établissements
scolaires dans le domaine de l'information et du savoir "
" Même à l'intérieur des établissements
scolaires, l'individualisation plus marquée des modes d'apprentissage - qui
sont flexibles et induits par la demande - peut être considérée
comme supplantant les formules trop lourdes et dominées par l'offre. Elle
annonce le déclin consécutif du rôle des enseignants, dont témoigne
aussi le développement de nouvelles sources d'apprentissage, notamment par
le biais des TIC et de ressources humaines autres que le corps enseignant ".
- Revue de presse : "Profs entre deux
âges",un article de JP Berland, proviseur de Fénelon
(Paris 6ème) où l'ignominie le dispute au pathétique. Après
G. Longhi (Le Monde 20/2 et Libération
18/2) , un autre Allègre au petit pied n'hésite pas (pour avoir sa
photo dans "Famille Magazine" (?!!)) a traîner les enseignants
dans la boue. Gageons que notre (encore) ministre saura se montrer reconnaissant
envers ces zélés propagateurs de la "pensée" allégrienne.
À ceux qui nourrissent encore quelques illusions quant aux
véritables objectifs de la réforme Allègre , on pourra conseiller
de lire ce texte intégralement, notamment la conclusion : "Déposséder
les profs de leur liberté pédagogique? Non, simplement la réorienterter,
la détourner de l'éxécution obsessionnelle de programmes archaïques,
démentiels, pour la diriger vers ce dont les jeunes ont besoin: les moyens
de se rassurer, de se connaître et d'entrer, tels qu'ils sont, dans
la société. "
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