Communiqué de la Coordination du Nord parisien et du 
Collectif parisien pour la Démission d'Allègre

 
 

Quels que soient les chiffres aussi fantaisistes qu'officiels (si nous n'étions que 17.OOO, nous n'aurions été guère plus nombreux que lors de la manifestation du 4 Février, ce qui est une contre vérité évidente), la démonstration de samedi est un  succès indiscutable : de toute évidence, le mouvement s'étend et se radicalise.

Il s'étend parce que la mobilisation en Province, si elle est, au jour le jour, moins spectaculaire que dans la région parisienne, est réelle sur l'ensemble du territoire, les banderoles qui venaient des quatre coins de la France attestent que la colère contre Allègre ne vient pas seulement d'un petit groupe de professeurs des grandes khâgnes parisiennes, mais correspond à une indignation profonde  dans l'ensemble de l'enseignement secondaire. Enfin, n'aurions - nous été que 50.000 dans la rue, cela aurait représenté un professeur du secondaire sur sept : quel mouvement social, dans ces dernières années, a - t - il montré un tel degré de mobilisation ?

Il se radicalise, parce que quelles que soient les réserves syndicales sur les mots d'ordres ayant pour objectif et pour perspective le départ d'Allègre - c'est à dire le refus global de l'ensemble de sa réforme - c'est le mot d'ordre demandant la démission du ministre qui a été unanimement scandé dans la manifestation, y compris par les cortèges syndicaux de Province.

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