Rapports Bancel et Monteil : du concret svp !

Il est évidemment souhaitable que chaque collègue lise attentivement les rapports Bancel et Monteil : c'est sur cette base que sera discutée la modification de nos statuts à partir du 15 décembre. Pour simplifier le boulot et inciter chacun à la dite lecture attentive, voici, sans baratin ni extrapolation polémique, les mesures concrètes suggérées par les deux rapports
 

Rapport Bancel 
(conditions de vie et de travail des enseignants de lycée)

1-Les obligations de service en général

  • Révision des statuts de 1950 (ceux qui fixent les obligations de service en horaire hebdomadaire de cours, agrégés : 15 h., certifiés : 18 h.)
  • Service fixé en heures de cours, avec une référence hebdomadaire, mais une possibilité de comptabilité annuelle.
  • Suppression de la 1° chaire.
  • Suppression des alourdissements de service pour faible effectif.
  • Les allégements de service découlant des effectifs : « il vaut mieux s'en remettre au bon sens des chefs d'établissement et des équipes pédagogiques ».
  • Sur la définition du « cours », une phrase tellement alambiquée qu'il vaut mieux la reproduire : « Il conviendra d'indiquer clairement ce que l'on entend par « cours » ou « enseignement devant élève » pour désigner sans distinction artificielle des modes d'encadrement divers, par exemple modules, travaux dirigés, travaux pratiques, travaux personnels encadrés ».
  • La bivalence : maintenue là où elle existe (lycées professionnels), possible ailleurs : « il n'existe aucune raison pour que la discipline de l'enseignant (…) se confonde systématiquement avec les champs d'apprentissage des élèves ». 
  • Enfin la question des obligations de service reçoit des précisions essentielles dans la partie sur le projet pédagogique (voir plus bas, point 3).
2-Le travail en équipe
  • Affirmations de principe : « le rendre effectif », « l'activité des enseignants doit se rééquilibrer au profit du travail en commun ».
  • Mise en place progressive du travail en équipe, avec de mesures incitatives. Des moyens seraient attribués aux enseignants engagés dans un projet pédagogique « adopté par le conseil d'administration et contractualisé avec l'autorité académique ». 
3-Valorisation du projet pédagogique d'établissement
  • Il est le moyen d'atteindre les objectifs nationaux.
  • Il donne lieu à un contrat entre l'établissement et l'académie. Ce contrat porte sur :

  • - la nature du projet
    - l'évaluation des résultats
  • Des moyens significatifs sont accordés aux établissements ayant adopté un projet pédagogique contractualisé. Ces moyens sont globalisés.
  • Les moyens, y compris la charge de service de chaque enseignant, sont répartis en fonction du projet pédagogique : « C'est sur la base du projet pédagogique que seraient alors organisées et réparties les tâches et définies des charges de service prenant en compte les différentes formes d'activité des uns et des autres. Cette définition des services individuels préciserait non seulement les heures de cours à assurer, mais également les formes de participation au travail en commun ». 
  • Pour donner vie au projet pédagogique d'établissement, création dans chaque établissement d'un conseil scientifique et pédagogique :

  • - Chaque établissement précisera le mode de désignation et de fonctionnement de ce conseil ;- - Le c.s.p. fera au conseil d'administration des propositions pour la répartition des moyens, en fonction du projet pédagogique. 
4-Aide aux nouveaux enseignants
  • Ils doivent pouvoir faire dans le métier une entrée progressive.
  • Le travail en équipe devrait apporter un certain nombre de réponses à leurs préoccupations.
  • Une prime d'installation devrait être attribuée lors de la 1° affectation.


Rapport Monteil
(l'évaluation des enseignants)

  • Production par chaque professeur d'un rapport d'activité tous les 3 ans. Ce rapport donnerait lieu à un débat entre le professeur, le chef d'établissement et les inspecteurs concernés. Il servirait de support à la note administrative attribuée par le chef d'établissement.
  • L'inspection en classe. Serait la base de la note pédagogique. Serait faite par 2 inspecteurs, dont un d'une autre discipline.
  • Dans la dernière partie de la carrière, inspection seulement à la demande du professeur ou du chef d'établissement.
  • Pour les professeurs débutants, pas d'inspection avant la fin de la deuxième année d'enseignement.
  • Accroissement très significatif du nombre d'inspecteurs.


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