Un mois après le début de la grève reconductible et des manifestations en Ile-de France, nous avons gagné la première manche :
 

• la question de la démission d'Allègre et du retrait de ses réformes est clairement posée sur la place publique
• l'unité ( syndicats, associations, collectifs)peut commencer à se réaliser dans le cadre des grèves et manifestations prévues du 15 au 20 mars

Après la mobilisation en Ile-de-France, grèves, manifestations, assemblées générales, constitution de collectifs... ont commencé en province(Marseille, Rouen, Dole, Amiens, Loudéac, Metz, Manosque, Morlaix, Angers, Lyon, Nancy, Bordeaux, Nantes, Grenoble,...)
 

Fragilisé, non seulement chez les enseignants, mais plus largement, y compris au Parti Socialiste, Allègre a décidé de passer en force, de revenir sur les quelques concessions de détail qu'il avait faites depuis deux mois, d'imposer la nouvelle mouture de sa réforme contre la majorité des enseignants. cette Nouvelle mouture, comme l'ancienne, s'inscrit totalement dans le cadre du lycée "light" (allègement des horaires, appauvrissement des contenus), de la transformation des enseignants en animateurs sociaux et de la remise en cause du caractère national de l'enseignement et de diplômes.

Parce que nous sommes attachés à une école qui offre un savoir ambitieux pour tous, des enseignants hautement qualifiés, un bac assez exigeant pour qu'il reste un réel viatique pour des études supérieures, nous refusons cette école "adaptée à la réalité", c'est-à-dire au libéralisme, nous exigeons qu'après le départ de Claude Allègre s'ouvre enfin un véritable débat, démocratique, sur les mesures à prendre pour que l'école publique puisse assurer pleinement sa mission.
 
 

Pour nous cette manifestation doit être la montée en masse  à Paris de toute la profession, de la maternelle à l'université, avec les parents, les lycéens, tous ceux qui sont attachés à la défense de l'école publique
 

Pour préparer cette mobilisation décisive, nous appelons à la grève à partir du 15 mars, pour organiser les rencontres avec le primaire, les chercheurs, les parents...
pour organiser manifestations locales, réunions publiques...
 
 

POUR LE RETRAIT DE TOUTES LES MESURES PRISE DEPUIS JUILLET 1998
POUR LE RETRAIT DE TOUTES LES RÉFORMES EN COURS
POUR LA DÉMISSION DU MINISTRE QUI INCARNE CETTE POLITIQUE EDUCATIVE
 

Pour faire le point et décider ensemble de la suite, réunion nationale, samedi 20 mars, après la manifestation à Paris.