| CNFF CENTRE NATIONAL DE FORMATION DE FOOTBALL R�duit, Ile Maurice Tel: (230) 466 5695, Fax: (230) 454 9591, Email: [email protected] |
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| Le Mauricien - Mardi 25 Janvier 2000 |
| Teckman Dwarka emport� par un infarctus Le football mauricien a perdu, hier, un de ses techniciens de valeur en la personne de Teckman Dwarka. Un v�ritable choc pour tous ceux qui le connaissent et qui l'ont c�toy� tant au coll�ge Imp�rial qu'au Centre National de Formation de Football. Il a �t� victime d'un infarctus, hier � 17h30, alors qu'il remplissait son devoir quotidien � R�duit. Nombreux sont ceux qui n'en reviennent pas. Comme chaque apr�s-midi, il s'est pr�sent� t�t � son lieu de travail, a chauss� ses training shoes et enfil� son surv�tement pour son jogging quotidien avec son compagnon d'arme, Akbar Patel. S'ensuivit �galement une s�ance de musculation, puis une session de travail avec le DTN, Jean-Marc Nobilo. Pendant la r�union, il s'est senti mal � l'aise et a �t� pri� de se reposer en attendant l'arriv�e du physio, Anil Sobun. Ce dernier, une fois sur place, devait constater la d�t�rioration de sa sant� et d�cida de l'emmener � la Clinique Mauricienne. Robert Rateau les a accompagn�s. Toutefois, Teckman Dwarka devait rendre l'�me en cours de route. Les m�decins attribu�rent son d�c�s � un infarctus. Teckman Dwarka qui allait f�ter ses 44 ans en septembre prochain, attendait avec impatience la joute d'hier soir entre Manchester United et Arsenal, comptant pour la FA Carling Premiership. " Man. Utd �tait son �quipe pr�f�r�e mais il m'avait dit quelques jours auparavant que les Red Devils allaient conc�der une d�faite ou un nul sur son terrain, nous a confi� son fr�re a�n�, Satish. Le football �tait sa passion et il s'est toujours donn� � fond dans son travail. Il a fait ses preuves. C'�tait quelqu'un d'attentionn� avec un gros coeur, pr�t � aider. Il �tait tr�s attach� � la famille. C'est une grosse perte pour nous, le CNFF et le football mauricien ". |
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| M�ticuleux, g�n�reux et franc parleur Joueur de division r�gionale de Curepipe, Teckman Dwarka a tr�s vite eu un faible pour le m�tier d'entra�neur. Il a fait ses premi�res armes comme moniteur d'�ducation physique au coll�ge Imp�rial vers les ann�es 80 o� il a enlev� � quatre reprises le championnat inter coll�ges de football. D�tenteur d'un dipl�me d'Entra�neur National (Clairefontaine-France), il acc�de au Centre National de Formation de Football en 1991. Une saison plus tard (92/93), il d�croche le championnat junior de la premi�re division avec les cadets du Centre. Il renouvelle le m�me exploit la saison suivante (93/94). Avec ce groupe de battants (Rosemond, Duval, Marmite, Naboth et autres Laboiteuse), il s'envole pour la France, plus pr�cis�ment au Tournoi de Revel, en avril 1994. Face � des formations plus hupp�es, Teckman Dwarka conduit ses prot�g�s � la victoire finale. Sur cette lanc�e, il encha�ne avec une m�daille d'or aux 1ers Jeux de la CJSOI, tenus � Maurice en ao�t 1995. Tout r�cemment, il a �t� nomm� entra�neur national pour les -20 ans au sein de la Commission Technique Nationale dirig�e par le DTN Jean-Marc Nobilo. Il aurait eu comme adjoint, D�sir� L'Enclume. Ce dernier qui l'a c�toy� pendant plusieurs ann�es, �tait tr�s abattu en apprenant sa mort subite. " Akbar, Teckman et moi, nous �tions comme trois fr�res, � l'image du film Akbar, Amar, Anthony. Nous partagions beaucoup de choses et souvent je lui demandais des conseils. Il �tait g�n�reux dans l'effort, avait du caract�re , m�ticuleux dans son travail o� il appliquait toujours la discipline et la rigueur � ses joueurs qui l'aimaient quand m�me. C'�tait un franc parleur ", confesse-t-il. En ce qui nous concerne, nous retiendrons sa disponibilit� � chacune de nos sollicitations. A l'image de cet appel effectu� l'ann�e derni�re � son domicile alors qu'il rentrait de France apr�s le Tournoi de Bobigny. Valises en mains sur le seuil de sa porte, la fatigue se faisant sentir suite � ses nombreuses heures de vol et de d�calage horaire, il a quand m�me tenu � nous parler pour faire le bilan de cette tourn�e et d'affirmer que "mon souhait le plus cher est que le projet sports-�tudes devienne une r�alit� chez nous". Tout en le remerciant de sa bont�, nous lui avons dit d'aller se reposer. Finalement, il est parti pour un voyage sans retour. Nous pr�sentons nos sinc�res condol�ances � toute sa famille et tous ceux que ce deuil afflige. |
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