CNFF
CENTRE NATIONAL DE FORMATION DE FOOTBALL
R�duit, Ile Maurice
Tel: (230) 466 5695, Fax: (230) 454 9591, Email: [email protected]
8 avril 2003
Un groupe solidaire

�Cette victoire lors des Jeux de 1985 n�a pas vraiment
chang� ma vie. Je suis rest� le m�me sauf que je suis
devenu un peu plus populaire. Je ne crois pas qu�on doit
dire que c�est moi qui avait permis � Maurice de ramener
l�or. C�est toute l��quipe qui avait particip� � cette victoire. Il se peut que j�aie �t� d�cisif lors des tirs au but, mais mes co�quipiers avaient �t� exceptionnels tout au long de cette comp�tition et ils ont autant, sinon plus de m�rite que moi�, affirme D�sir� L�Enclume en toute humilit�.

Celui qui ne se consid�re pas comme un h�ros, m�me s�il l�est devenu depuis 1985, est convaincu que la r�ussite de l��quipe de Maurice �tait principalement due � la solidarit� qui r�gnait dans le groupe. �On �tait tous forts individuellement et techniquement, mais notre force �tait la solidarit� entre les joueurs. C��tait plus qu�un groupe. On vivait comme une famille et je pense que cela nous avait emmen�s vers la gloire�, estime D�sir� L�Enclume.

Ce qui le pousse � croire que c�est cette solidarit� de groupe qui avait fait gagner Maurice, le sentiment fraternel qui avait anim� tous les �l�ments de cette s�lection. �On vivait comme des fr�res et le stage avant les Jeux en Allemagne avait consolid� les liens et les maillons de cette escouade. Les anciens �taient toujours l� pour aider les jeunes de par leur exp�rience�, raconte-t-il.

Quoique l��quipe f�t compos�e en grande majorit� de joueurs de la Fire Brigade, D�sir� L�Enclume se rappelle que cela n�a pas pos� de probl�me au sein du groupe. �La Fire �tait la meilleure �quipe et c��tait tout � fait normal que ses joueurs constitutent l�ossature de l��quipe. Mais, cela n�a jamais cr�� des probl�mes dans le groupe. On �tait l� pour notre pays et pas pour nos clubs�, explique-t-il.

Avant de relater cette belle finale, D�sir� L�Enclume ne peut s�emp�cher de revenir sur la demi-finale contre Madagascar et bien �videmment l�agression du gardien adverse, Ferdinand, sur Rajesh Gunesh. �L�image de Ferdinand qui franchit pour donner un coup de pied � Rajesh Gunesh est encore vivante dans mon esprit. Rajesh avait l�habitude d�aller chercher le ballon au fond des filets � chaque fois qu�un but est inscrit et cela n�a pas plu � Ferdinand. Les Malgaches qui �taient les favoris n�acceptaient pas de perdre�, se souvient-il.

De l��pop�e de 1985, l�ancien gardien de but dit ne pas trop se souvenir de tout, mais cette finale contre la R�union est toujours fra�che dans sa m�moire. �Je ne me rappelle plus tout, mais cette finale est �ternelle et demeure inoubliable. Je m�en souviendrai pendant longtemps�, avoue notre interlocuteur.
Hosted by www.Geocities.ws

1