Il s'enfuit à toutes jambes,
à l'opposé des villageois et de Thorval………………………...réponse A
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Prenant son élan, il bondit sur l'animal
(par ailleurs assez surpris)
et tomba
lamentablement
de l'autre côté, emporté par son élan......................................…..……….réponse B
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Il sauta sur Thorval,
saisit son épée et massacra tous les villageois............……………….réponse C
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Je mets mon clignotant et j'attends pour tourner……………….................……………….réponse D
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Pour ceux qui ont mis A : Bien essayé,… mais complètement faux.
Ceux qui ont mis C jouent sans doute une armée de guerriers du chaos de Khorne ; je me moquerais bien, mais étant moi même passé par là, mieux vaut peut être que je me taise…
Vous avez marqué D : alors là, je sais ce que c'est et compatis sincèrement.
Les plus intelligents d'entre vous l'ont peut-être deviné par élimination (à moins que, comme mon frère me l'a fait remarquer, lire -et à plus forte raison écrire, a-t-il dit, cet hérétique- cette histoire est bien un signe d'absence d'intelligence), c'est bien la réponse B qui se réalisa ; et Cornelius se retrouva de nouveau dans la poussière, sous les quolibets des paysans hilares. Mais, une nouvelle fois, Thorval, peu ému par ce spectacle, releva le Tatooïnien, et le mis en selle d'un seul bras, sans bien sur oublier de garder la pose un instant, un grand sourire pas tout-à-fait-émail-diamant-mais-presque vissé sur le visage, que les gamins du village puissent pousser leurs soupirs admiratifs (on notera au passage que les gamins étaient fin prêts à prendre la relève de leurs aînés). On posa un lourd sac de cuir usé empli, pour la plus grande joie de Cornelius, de provisions ; fait totalement anodin à moins que l'on se place du point de vue de sa monture, qui manqua de s'effondrer sous le surplus de poids. Tout d'un coup, les deux chevaux se mirent en route ; et c'est alors Cornelius lui-même qui manqua de s'effondrer lamentablement, occupé qu'il était à adresser des sourires de vainqueur à une bande de gamins pas vraiment réceptifs. Il lui fallut quelques minutes pour s'habituer à voir le paysage défiler devant lui par cahots, encore trop rapidement à son goût bien que quelques villageois continuaient à les suivre à pieds sans effort apparent. Puis le village s'éloigna, lentement, et bientôt les derniers paysans à s'attarder ne furent guère plus que des silhouettes dont la similitude n'était à vrai dire pas plus flagrante que lorsque Cornelius les avait vus de plus près. Les deux aventuriers, puisqu'on peut dès lors les appeler ainsi, entrèrent enfin dans ce qu'un géographe sans imagination avait appelé Bois Obscurs ; et la monotonie prit rapidement Cornelius dans son étreinte, du moins après qu'il eut décidé de stopper ces recherches sur les signes révélateurs de la présence d'ewoks dans la forêt en question et renoncé à fouiller le contenu de son sac à provisions, de peur de tomber une nouvelle fois d'Ernest (car c'est bien de ce doux patronyme que le Tatooïnien avait décidé d'affliger son cheval). Et puis il remarqua enfin quelque chose de tout à fait accessoire à l'histoire mais qui lui parut sur l'instant capital pour son avenir en tant qu'aventurier -à condition qu'il en ait un-, à savoir : la pose. Et, bien qu'il l'ignorât peut être, Thorval lui donnait un exemple vivant du poseur accompli, ce que mes lecteurs les plus vifs (je ne désespère pas) avaient sans doute compris. Roulements d'épaules, attitude apparemment nonchalante mais qui met en valeur chacun des muscles du barbare, expression tranquille mais pleine d'assurance, pour peu que ses parents l'auraient appelé Aldo qu'il n'y serait rien manqué. Alors, tant bien que mal, Cornelius tenta de l'imiter, avec les moyens du bord. Cette soudaine activité que j'oserai qualifier de trépidante sembla sortir Subconscient de sa torpeur :