Les Grandes Rivalités de
LUTTE INTERNATIONALE
Michel Dubois vs Dino Bravo : La première rivalité dans l'émission. Dino Bravo avait gagné la ceinture de championnat à la télévision contre Michel " Justice " Dubois... Ce dernier l'avait traité de voleur en plein émission tout en lui donnant une de ces gifles devant Édouard Carpentier. Toute une poursuite s'ensuivit autour du ring,puis au Centre Paul-Sauvé...
Pierre Lebfèvre vs Maurice Vachon : La guerre des Mad Dogs battait son plein. La rivalité a débuté lorsque Pierre Lebfèvre, aidé de son ami Michel Dubois, blesse lors d'un combat le lutteur recrue Mike Vachon, fils du vrai Mad Dog Maurice Vachon. Il s'en est fallu de peu pour que le père, aidé de sa voix rauque et de son expérience en déclarations provoquantes, de défier les deux protagonistes... Lebfèvre était beaucoup plus intéressé que Dubois à en finir avec le vénérable lutteur, pour enfin prouver qui était le vrai Mad Dog. Le tout a terminé par la victoire de l'élève sur le Maître, aidé bien sûr par la " Justice "...
Dino Bravo vs les protégés d'Eddy Creatchman : Depuis que Dino Bravo a gagné la ceinture de champion, le lutteur italien était l'homme-cible dans le clan de Creatchman. À chaque semaine, The Brain visait toujours Bravo dans ses commentaires, tout en disant qu'un de ses jours, il finirait non pas à l'hôpital, mais dans un cercueil, au cimetière. Le premier à viser le titre de Bravo fut Sailor White. Ce dernier l'attaqua avant un combat, démolissant du même coup, le cadeau qu'une fan avait envoyé à Bravo : un peignoir d'une centaine de dollars...
Il s'en est fallu de peu pour que Bravo se débarrasse d'un bout du bouillant matelot : il le défie à un match de la coupe de cheveux au Centre Paul-Sauvé le lundi suivant. Bravo gagne la rencontre, White perd ses cheveux, mais il reviendra... Le second fut le légendaire Abdullah The Butcher, le plus grand des protégés de Creatchman dans le monde entier. Pour attiser la foule qui allait assister au gala de Noël 1981 au Centre Paul-Sauvé, Carpentier avait présenté un combat sanglant entre Bravo et Abdullah...C'était pas beau à voir... Le prochain était Gilles " The Fish " Poisson, un gaillard avec qui il disputait le titre d'homme le plus fort.
À la suite de l'exploit de Poisson avec l'automobile, Bravo était venu le féliciter. Mais Poisson ne l'a pas pris ainsi et s'est mis à agresser le champion lutteur...Un autre des protégés de Creatchman, Zarinoff Leboeuf, s'était juré à avoir la tête de Bravo, le blâmant de l'avoir blessé volontairement il y a quelques années. Il le défie à un combat de " chaîne russe ", occasion qui lui sera donnée en 1982 à Verdun, une ville qui n'avait  pas de commission athlétique à l'époque....
Pierre "Mad Dog" Lebfèvre vs Raymond Rougeau : La plus longue et la plus connue des rivalités des Étoiles de la Lutte. Lebfèvre et Rougeau venaient pratiquement du même coin : Charlemagne et Saint-Sulpice. Mais il n'y avait pas que Répentigny pour les faire séparer ; chaque bataille entre eux était épique... La première fois, Rougeau avait blessé Lebfèvre et mis ce dernier hors de combat pour trois mois. Mad Dog était venu en béquilles pour menacer son adversaire... Puis les combats en équipe... Que ce soit avec Sailor White, Billy Robinson, Pat Patterson, Frenchie Martin, ou Creatchman dans son coin Lebfèvre livrait en tout temps la marchandise contre Raymond, en autant qu'il ne tombe pas sous l'emprise de la " Prise du Sommeil " de ce dernier...
Michel "Justice" Dubois vs Raymond Rougeau : Mini-vendetta du " Juge " de la lutte professionnelle envers l'héritier des prises du papa Jacques senior et de l'oncle Johnny... Suite à la blessure infligée par ce dernier contre son meilleur ami Mad Dog Lebfèvre, Dubois s'arme d'un gant et décide d'en finir une fois pour toutes avec Rougeau (il l'annonce même dans les journaux en janvier 1982...). Malheureusement, il se fera sortir du Québec par Raymond. Les rivalités personnelles, on règle ça entre ennemis, pas par les complices de ceux-ci...
The Destroyer vs Billy Robinson : Le Destroyer était venu pendant l'année 1981 en tant que vilain : se faisant la victime de quolibets concernant sa démarche (il marchait comme un canard, ce que lui valait le surnom de M.Coin-Coin...), il s'était fait sortir du Québec par Mad Dog Vachon lors d'un combat mémorable au Centre Paul-Sauvé en 1981. Puis, la venue de Billy Robinson, un mal-aimé accompagné de son valet Lord Alfred Hayes fut l'occasion pour lui de devenir un des lutteurs les plus populaires de l'émission. Dans un combat, Robinson malmenait son adversaire, lorsque soudainement, le Destroyer s'en prend à lui après avoir assommé Lord Hayes et inflige toute une " prise en quatre " au champion britannique. Puis il rejoint Carpentier au micro en expliquant qu'il s'est fait marcher par Robinson au delà de la hiérarchie et qu'il a poursuivi ce dernier autour du monde, de l'Angleterre en Allemagne et du Japon jusqu'à Hawaii, et il le retrouve à Sherbrooke cette soirée-là ! Il veut une vengeance sur celui-ci suite à ces événements. Pendant une couple de semaines, le Destroyer va jusqu'à regarder les combats dans les estrades avec la foule pour intimider Robinson... Mais Lord Alfred Hayes, en bon gérant, n'a pas dit son dernier mot...Robinson a souvent eu ensuite le dernier mot sur le Destroyer suite aux interventions de son gérant, et éviter d'autres agressions du bouillant lutteur masqué....
Pat Patterson vs les frères Rougeau : Pat Patterson, après un séjour dans l'ancienne WWWF devenue aujourd'hui la World Wrestling Federation, était revenu en tant que du côté des bons et bien sûr s'était mis en équipe avec Raymond Rougeau. Obsédé par l'individualisme de celui-ci, il le trahit lors d'une émission en été 1982 et devient par ce fait même le " Rêve du Québec ". Se mettant en équipe avec l'ennemi juré de Raymond, Pierre " Mad Dog " Lebfèvre, il lance la rivalité contre Jacques et Raymond en les traîtant de " bébés lalas et de p'tits gars à leur popa ". Il s'allie même avec Eddy Creatchman, avec qui ce dernier lui fournit de bonnes armes bavardes (Creatchman les avait traités de p'tites filles, les appelant la p'tite Jacques et sa soeur Raymonde... ). Mais c'était mal connaître les Rougeau, avec laquelle Jacques ne mâchait pas ses mots (avec la verve que l'on connaît aujourd'hui...). Des combats épiques s'ensuivirent, digne des meilleures batailles de cour d'école...
Pat Patterson vs The Destroyer : Pauvre Destroyer...Comme il ne pouvait pas battre Billy Robinson à cause de Lord Alfred Hayes, il était victime des quolibets du " Rêve du Québec ". Il n'en fallu pas longtemps pour que le lutteur masqué s'en prenne à ce grand bébé... Patterson voulait une chose : le démasquer " pour montrer au monde comment laid il est... ". Quand au Destroyer, il n'a dit qu'une chose : s'il ressemblait à Pat Patterson, il porterait un masque (P.S. Écoutez la déclaration sur Real Audio dans la fiche du Destroyer).De répliquer l'autre, arrivant avec un sac : " est-ce que j'ai besoin d'un masque pour avoir affaire à toi... ". Les deux hommes s'en sont pris durant tout un mois sur le même thème...
Sailor White-Pierre Lebfèvre vs La Connection Itatlienne : Premier chapitre sur la connection italienne, composée de Gino Brito, Dino Bravo et Tony Parisi. Fatigués de voir l'arrogance des deux vilains aidés de leur " p'tit rat Creatchman ", Brito et Parisi décident de leur faire leur portrait et ainsi s'approprier de leur ceinture de championnat par équipe... Mais Creatchman n'avait pas dit son dernier mot...
Frenchie Martin-Pierre Lebfèvre vs la Connection Italienne : Creatchman n'avait qu'un appel à faire à Puerto Rico : faire venir Frenchie Martin. Celui-ci vient en déclarant qu'il n'est pas venu pour une saison, mais pour une raison : les ceintures ! Il se met en équipe avec le Mad Dog et affronte les Italiens... Martin blesse Brito lors d'un combat au Centre Paul-Sauvé...
Une semaine plus tard, Martin et Lebfèvre deviennent champions lors d'un tournoi contre les frères Rougeau. Parisi prépare la vendetta ; Bravo prit la place de Brito temporairement, mais sans succès, Creatchman trouvant toujours un trou pour se sauver avec ses deux protégés... Puis, le rétablissement de Brito lance une guerre sans merci contre ses bourreaux. Les coups ne sont pas épargnés, chaque combat est digne des meilleures guerres siciliennes entre clans ennemis... Brito et Parisi gagnent la guerre, Lebfèvre et Martin doivent pleurer la perte de leur gérant en attendant la venue de Tarzan Tyler, recyclé comme gérant. Ses magouilles feront en sorte que les deux vilains reprennent la ceinture...
Frenchie Martin-Pierre Lebfèvre vs Sailor White-Rick Valentine : Rick Valentine est un jeune loup qui a commencé a faire sa loi à la " Lutte Internationale ". Sous l'égide de Tarzan la Bottine Tyler, il s'est joint à Sailor White pour renforcer l'écurie déjà formée du Superstar et de Frenchie Martin et Pierre Lebfèvre, ces derniers étant champions par équipe. Lors d'un combat à quatre contre quatre au Centre Paul-Sauvé contre la connection italienne et les Rougeau, Martin avait dit au Mad Dog de se méfier. Il n'avait pas tort : à la fin du combat, Valentine et White agressent le duo de champions, blessant Lebfèvre pour quelques jours. La vengeance se prépare:Frenchie traite les traîtres de " crottés " et Lebfèvre d'écoeurants à deux faces. Et promettent toute une vengeance à leur ancien gérant et aux deux anglais. C'est la seule fois que les deux lutteurs auront la faveur du public, car la bataille promet d'être de couleur nationaliste. Et Sailor White et Valentine ont eu de la misère à avaler leur souper lors de ces deux combats mémorables, car Valentine a pris la clé des champs peu après. La bataille a porté fruit pour les deux rebelles, mais pas pour longtemps...Frenchie Martin repart peu après et Pierre Lebfèvre rate l'occasion de ne plus se faire crier " en Prison " en se faisant pardonner par " la Bottine " et en réintégrant son clan...
Jean Ferré vs Killer Khan : Durant l'année 1980, le géant Jean Ferré eut une de ses rares défaites en se faisant battre à Albany, N.Y. , par un type appelé " le Mongol Maniaque ". Il arrive à l'émission armé de béquilles et d'un plâtre, subissant même les moqueries de Michel " Justice " Dubois. Il s'en est fallu de peu pour qu'Eddy Creatchman, qui déteste le géant Ferré comme la peste, retrouve son bourreau et puisse l'aider " à s'en débarrasser de lui pour le restant de ses jours ". Pendant le printemps de 1981, M.Pepsi amène le Mongol de plus de six pieds, nommé Killer Khan. Lorsque Ferré s'est rétabli, Creatchman fait tout pour le provoquer en duel avec son protégé, faisant même reluire de l'argent en pleine face du géant au milieu du ring. Fatigué de voir le Mongol assommer et blesser tous ses opposants, y compris Édouard Carpentier, Ferré défie le géant lors d'un combat épique en été 1981 au Centre Paul-Sauvé. Le géant Français gagne le combat. Il y aura revanche en octobre lors du gala de l'Action de Grâce (où Creatchman s'est plaint de l'admission à bas prix) mais Ferré aura encore le meilleur sur Killer Khan.
Tarzan Tyler et ses protégés vs Jos Leduc : Le retour de Jos Leduc fut un des plus remarqués lors de l'émission quand il avait battu Mad Dog Lebfèvre dans un combat presque épique. Un mois plus tard, son frère Paul lui rend hommage en visionnant un vidéo de ses exploits de force entre deux combats. Peu après, Tarzan Tyler, aidé du Superstar et King Tonga, accuse le Bûcheron d'avoir fait un vidéo truqué, dont un extrait quand il tire un autobus sans que l'on voit derrière, suspectant qu'il y avait des p'tits québecois poussant l'autobus à l'arrière...Deux semaines plus tard, le Superstar fait deux " tours de force " : plier un couvercle de poubelle en aluminium et tirer un projecteur de lumière de vingt livres ( !). La semaine suivante, Leduc essaie de faire un vrai tour de force en retenant la charge de dix hommes forts de chaque côté de lui. Lorsque le tour de force commence, les hommes de Tyler arrivent et attaquent l'homme fort ainsi que son frère Paul, agissant comme superviseur. Il n'en fallait pas plus pour que Leduc fasse payer la leçon à ces brutes. D'abord le Superstar, puis Sailor White et King Tonga. Mais la Bottine n'a pas dit son dernier mot : habitué à tricher dans ses combats de par le passé (il renforçait ses poings avec l'aide d'une chaîne cachée dans ses culottes), il donne souvent à ses protégés sa brosse fétiche pour assommer Jos Leduc. Tanné de se faire jouer des tours, le Bûcheron se soumet à Tyler et devient un de ses protégés...
Dino Bravo vs Superstar : Tyler n'avait pas remplacé Eddy Creatchman pour rien. Il avait une excellente écurie prête à tout pour rafler le championnat à Bravo. Le premier adversaire fut le Superstar, un gaillard masqué maître d'une prise sans merci : la prise du Cobra. Plusieurs ont pensé que Dino Bravo n'allait pas s'en tirer avec une prise de finition assez dure à se déprendre (les autres adversaires le savaient). Mais c'était mal connaître l'Italien, qui a enduré cette prise pendant cinq bonnes minutes lors d'un combat au Forum de Montréal avant de l'emporter sur l'homme masqué...
Dino Bravo vs King Tonga : Deuxième round d'un protégé de la Bottine contre le champion Italien... King Tonga, le maître des arts martiaux, est invaincu dans plusieurs combats. Lors d'un combat annoncé contre Rick Martel, Tyler, attaché à Bravo, allait traîner ce dernier comme une vieille mop sale autour du Centre Paul-Sauvé... Puis vient l'heure du défi : Bravo affronte Tonga à l'été 1984 à Hull. Suite à une distraction de Tyler, King Tonga surprend Bravo par un " petit paquet " et lui rafle la ceinture. La semaine suivante, malgré une remarque désobligeante de Carpentier, la Bottine lui fait rappeler qui avait la ceinture maintenant...Un combat revanche eut lieu, mais Tonga rafle la ceinture malgré le compte de Bravo, celui-ci ayant touché les câbles au tombé selon le deuxième arbitre en charge Adrien Desblois... Puis Tarzan Tyler dresse une hiérarchie: Il fournit une liste de lutteurs qui méritent un combat de championnat, mettant Bravo au bout de la ligne, poussant même jusqu'à l'annoncer dans le JOURNAL DE MONTRÉAL! Mais Dino est patient, et finalement une clause secrète dans un contrat qui était censé annoncer un combat entre Rick Martel et KingTonga tombe en faveur de Bravo...Tyler, en colère, venant même à sacrer en ondes, annonce que la bombe va exploser quand Tonga aura détruit son adversaire au super gala des Fêtes 1984 au Centre Paul-Sauvé. Ce fut Bravo finalement qui l'emportera, mais au mois de février 1985...
Abdullah the Butcher vs l'émission : Abdullah the Butcher, protégé d'Eddy Creatchman, est venu quelques fois assisté de son gérant et mangeant soit une feuille de papier ou une serviette... Cette fois, à l'été 1984, il affrontait dans un combat handicap, deux lutteurs... Ces derniers ne furent pas de poids contre le colosse noir. La bataille continuait même jusqu'à l'extérieur du ring. La sécurité en avait plein les bras, Abdullah avait perdu tout contrôle et venait même à menacer quelques spectateurs au bord du ring... Guy Hauray prit les choses en main et suspend Abdullah pour les semaines à venir. Lorsque son gérant vint avec Mad Dog Lebfèvre pour sa déclaration hebdomadaire, le colosse suivait toujours, mais Creatchman tentait de le faire revenir au vestiaire pour respecter la suspension... Mais une semaine plus tard, Abdullah est têtu comme une mule...Guy Hauray le rappelle qu'il est suspendu, mais quand on dérange un sadique, tout peut arriver. Dans une des rares censures de l'émission, Abdullah attaque l'analyste Français et se fait retenir par quelques protégés du Brain assistés de la sécurité. Abdullah fut banni à vie de l'émission, et deux semaines plus tard, un rideau remplace à jamais le banc du bord du ring par mesure préventive...
Floyd Creatchman vs Gino Brito Jr. : Au printemps 1984, Gino Brito Jr., le fils du célèbre lutteur de la Connection Italienne, décide de tenter sa chance à la lutte internationale. Au même moment, le fils du Brain, Pretty Boy Floyd, expérimenté depuis quelques années, décide de défier celui-ci en montrant qu'il s'est blessé les poings en rêvant à lui. Chaque semaine, Floyd Creatchman ne cesse de provoquer le lutteur recrue. Il ne manque plus qu'un gala où le fils et le père Brito affronte ce dernier, avec Sailor White et bien sûr, le roi des Pepsi dans le coin... Les Brito donnent toute une leçon de lutte au duo, puis la semaine suivante, Junior bat le Pretty Boy par un tombé assez humiliant que Floyd n'a plus d'autre choix que se recycler comme gérant de lutte à l'instar de son père, devenant par ce fait " l'agent sportif no.1 de la lutte "...
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(édition originale 1999 par Productions Leduc 2000 Ltd)
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