| CONSULTATION GRATUITE ET ANONYME POUR LES ETUDIANTS ATTEINTS DE PYROMANIE |
Après les consultation psychologiques gratuites, le combat contre le mobbing et l'analyse des échecs aux examens, la direction a décidé de se pencher sur le problème de la pyromanie chez les étudiantes et personnel de l'EPFS.
Problème méconnu, et pourtant récurrant, les accès de pyromanie touchent tous les corps de métier et tous les âges, à l'exception notable des personnels de la direction. Les accès se manifestent par de l'excitation, élévation de la pression sanguine, augmentation du salivement pouvant aller jusqu'à avoir la bave aux lèvres, et yeux injectés de sang. A noter que ces symptômes sont courants, et pourraient être aisément confondus avec d'autres affectations qui touchent périodiquement les membres de l'EPFS, comme les examens de fin d'année, ou Beuvrélec, la fête annuelle de l'École, de la bière, du coma et de vigiles garde-chiens.
Si ce problème est mis sur la table actuellement, c'est que c'est peu après la rentrée que les vagues de pyromanie semblent toucher le plus sévèrement les membre de l'EPFS. Les crises sont particulièrement fréquentes entre les 8 et 16 novembres, et tout particulièrement les 15 et 16. C'est à la Croupole et sur l'Esplanade que les pulsions les plus violentes de boutter le feu à tout matériau combustible, tel que contre-plaqué blanc, posters, stylo à bille gratuits, boites de bonbon à la menthe pour si tu pues de la gueule, projecteurs vidéo ou costume pseudo-classieux cheapos en polyestyrhème expansé lavable en machine à 60 degrés, 80 francs au rayon habillement trou du cul à la Migros.
Si vous êtes victime d'un accès de pyromanie subite, gardez votre calme, respirez un grand coup et éloignez-vous de la zone sensible en pensant aux équations de Maxwell. Il faut savoir que ce genre d'accès de pyromanie, s'ils peuvent être bénins, peuvent aussi susciter des complications graves pouvant aller jusqu'à l'adhésion au POP. Si vos pulsions deviennent incontrôlables et que vous vous retrouvez déjà le zippo à la main, nous vous recommandons, comme mesure d'urgence, de criez "Allah Ackbar ! Jihad !"; le personnel de sécurité se fera alors un plaisir de vous cribler de balles gratuitement, ce qui aura l'avantage de vous éviter la gêne d'embarasser les capitalistes boursoufflés, et également de faire classer l'incident dans une rubrique qui a la cote ces temps-ci.
|
|
|
LA SCIENCE, C'EST AUSSI POUR LES GONZESSES !
par Sylvie Bromarchepa-Changelépil
Les sciences ont longtemps été l'appannage des hommes: si tout le monde connait les travaux de Pierre Curie, qui a entendu parler de Maria Sklodowska ? Qui connait les travaux de Ada Lovelace, Emmy Noether ou Émilie du Châtelet ? (pas vous ? Eh bien crac, vous venez de rater votre premier propé, ça vous apprendra à répondre sans réfléchir à des questions rhétoriques).
Ces temps barbares sont révolus, et il est temps de révolutionner nos habitudes, en commençant par la grammaire et d'orthographe, pour intégrer les gonzesses dans l'idée que nous nous faisons de l'IngénieurE. Elle est bien finie l'époque à laquelle les ingénieur(e)s étaient discriminé.e.s en fonction de de leur sexe, et il est temps que chaque scientifiquE soit accépté-e et reconnu/e/ par ses pair(e)s.
Les ingénieuses informaticieNNEs
L'informatique et la communication font partie de la vie moderne. Les ingéniantes informaticieNNEs y contribuent en faisant de la programmation, explorant les domaines des graphismes, de l'intelligence articificelle, de la cryptographie ou des systèmes d'exploitation. Elles aident à tester les programmes, permettant l'élaboration d'interfaces conviviales et intuitives qui rendent les ordinateurs accessibles au plus grand nombre. Les ingénieutrices informaticiennes participent également à la rédaction de livres et de documentation sous forme de dialogues, qui permettent d'aborder des sujets ardus en suivant une discussion entre une ingénieutrante et un vrai ingénieur.
Les ingénitreuses en Sciences de Base
Les grogniasses qui suivent des études à la Faculté SB étudient particulièrement la chimie, la physique et les mathématiques. Si elles se spécialisent en chimie, elles participeront à l'amélioration constante de la qualité de la vie. Si elles choisissent la physique, elles pourront faire des découvertes qui seront utilisées dans le développement industriel. Si elles préfèrent les mathématiques, elles pourront décrire et analyser efficacement des phénomènes physiques et des problèmes complexes.
Les ingénieutrices en Sciences et Techniques de l'Ingénieutresse
Les greluches qui suivent des études à la Faculté STI participeront à la création de très nombreux produits et au développement des techniques de l'avenir. Elles pourront concevoir les téléphones portables roses avec poudrier intégrés de demain, créer des fibres synthétiques pour les vêtements de haute couture, imaginer des microcaméras utilisées par de beaux docteurs séduisants dans le diagnostic médical, développer des nouvelles énergies, créer des réseaux de télécommunications qui utilisent la fibre optique et le laser pour mieux papoter avec leur copine tout la journée. Elles auront leur place dans les entreprises qui innovent et qui cherchent à améliorer la vie de tous les jours, voire celles qui innovent et cherchent à fabriquer des armes de guerre. Elles pourront travailler pratiquement dans tous les domaines, comme la sécurité-depuis-le-onze-septembre, la santé, l'industrie horlogère, l'alimentation, les loisirs. Quelle que soit l'activité qu'elles exerceront, elles seront attentives à respecter l'environnement et à favoriser un développement durable grâce à leur sensibilité féminine et maternelle, elles sont formidables.
Les ingéniantes en Sciences de la Vie
C'est là bien sûr le domaine d'excellence des femmes, puisque c'est bien les femmes qui enfantent, allaitent et prodiguent leur amour maternel aux affreux petits gremlins qui sortent de leur ventre comme dans Alien. Les ingénitresses en Science de la Vie apparaissent à la télévision derrière le professeur Aeschiber qui expliquera le dernier gadget du Learning Cheese en portant des blouses blanches sexy très décolletées (les ingénitresses en Science de la Vie, pas le professeur Aeschiber (ah si, lui aussi en fait)).
|
|
L'EPFS A L'HEURE DE LA CULTURE D'ENTREPRISE
Pour renforcer le sentiment de cohésion et d'appartenance à un même corps, la Direction a décidé de faire composer un hymne de l'EPFS, que les professeur/se/s et les étudiant.e.s auront à coeur de chanter à chaque début de journée.
Le choix s'est porté sur un hymne après une étude de communication marketing manageriale visant à développer le pôle d'excellence de l'EPFS en matière de culture d'entreprise, qui est notamment visible sous la forme de sympatiques et réjouissants drapeaux. Dans cette veine de symbolisme national-inspiré, la direction a tout d'abord étudié l'idée d'imposer le salut Aeschiberien, qui se fait en portant son index à sa tempe trois fois de suite.
C'est finalement le choix personel du président Aeschiber qui a décidé en faveur de l'hymne: le président a en effet été fort impressionné à l'exécution de l'oeuvre par la section des cuivres, et a décrété que rien de saurait mieux représenter la politique de pôle d'excellence managerial bio-inspiré que ce puissant déplacement d'air et de vent.
Les paroles et l'hymne seront communiquées dans une prochaine édition. Si la musique est encore tenue confidentielle, nous pouvons d'hors et déjà dévoiler la tonalité de l'oeuvre: fa majeur.
|
