Au commencement
était le silence...

Athéisme, Matérialisme, Sagesse

 
  
 
Solitude


Seul face au monde, seul devant soi,
D'autant plus seul que je n'y sois pas...
Que reste-il alors ?
Ne reste que la pure présence silencieuse du réel,
Cet arbre qui ondule au vent,
Cette eau qui s'écoule,
Ce Soleil qui échauffe mon visage,
Ne reste que l'éternité, présent perpétuel de l'impermanence,
La vérité, l'éternité, la présence, le silence, le réel... cette table,
Y trouver quelque bonheur ? pourquoi pas...
Allez jusqu'au bout de soi, effacement de soi devant le vrai,
Oh quel silence ! quelle paix ! quelle plénitude ! quelle béatitude !
Aurais-je besoin d'un autre monde ? d'une autre vie ?
D'ailleurs, que reste-il de moi sinon un souvenir ?

Mai 2000

 

Brève explication :

La solitude serait un des maux de notre siècle, une forme d'égocentrisme ou de contemplation morbide de soi. Et pourtant, dans sa radicalité et sa richesse, elle est la vérité-même de notre existence. Nous sommes seul à vivre notre vie, personne d'autre ne la vivra à notre place, pas même les dieux. La solitude dont je parle dans ce poème est surtout celle de l'homme seul face à lui-même et à la nature, de l'homme sans dieu(x)...

 

 

 

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