Anti-Vandalisme

Le vandalisme, c'est dangereux!

Pourquoi? Voila pourquoi:

Le vandalisme est la déstruction ou la déterioration volontaire d'un bien, qui est alors considéré comme un acte criminel.
L'auteur de ce méfait est passible d'une peine d'emprisonnement maximale de 2 à 10 ans!
En plus, l'auteur de cette nuisance est passible d'une amende de 300 $ à 4000 $!!
Tu finis donc avec un casier judiciaire qui va te suivre toute ta vie, une amende qui pourrait être plutôt grosse, et avoir moins de chances d'avoir un bon emploi.


Mais, c'est quoi exactement le vandalisme, et d'ou viens t'il?

Le terme « vandalisme » vient des Vandales, horde germanique qui, en 455, avait mis Rome à sac, avant de s'illustrer dans d'autres pillages. Lorsque l'abbé Grégoire forge le terme, il veut dénoncer les destructions des monuments nationaux par les révolutionnaires, dont le fanatisme idéologique les pousse à s'en prendre sans pitié aux églises, abbayes, statues, châteaux, et tous autres témoignages artistiques de l'ancienne France royale et chrétienne.

Le terme français apparaît en 1793 pour être popularisé le 10 janvier 1794 par l'abbé Grégoire, évêque constitutionnel de Blois, dans son rapport adressé à la Convention, où il utilise le mot pour dénoncer les destructions commises en dépit du respect dû aux « objets nationaux, qui, n'étant à personne, sont la propriété de tous. »

L'intervention du législateur dans la politique de protection du patrimoine sera alors plus active.
Les débats des assemblées révolutionnaires ont dégagé la notion de patrimoine — étrangère à l'Ancien Régime — et ont conclu à la nécessité de le protéger. L'abbé Grégoire déclare en 1794 :
« Les barbares et les esclaves détestent les sciences et détruisent les monuments des arts, les hommes libres les aiment et les conservent »


Comment la vandalisation impacte-t-elle la société?

Outre la perte de monuments et de richesses irremplaçables, le vandalisme induit une vision tronquée de l'histoire lorsque des pans entiers d'une culture disparaissent du fait de vandalisme de masse. L'histoire du vandalisme sert alors à dresser un inventaire des œuvres disparues afin que les historiens puissent en tenir compte dans leur reconstitution d'une époque.