La Presse
Un téléphone pour la
radio
Deux semaines avant l'arrivée du groupe,
j'apprends par E-mail que le groupe à la possibilité d'être interviewé par téléphone
pour une émission de radio. On m'a alors chargé de trouver un téléphone
fiable pour effectuer des communications longues distances. Quelques suisses par
jour vont avoir la possibilité d'être interviewé durant la période du FSM.
Lors du premier téléphone, il a fallu nous
battre pour obtenir la permission d'appeler depuis l'hôtel Géraldo Santana,
celui-ci n'étant pas habilité à nous offrir ce genre de prestation. Après
quelques erreurs de téléphone, nous arrivons enfin à être atteints grâce au
portable de Yannick
Pour la suite des interviews, les personnes concernées ont tenté les cabines de presse du FSM installées dans l'Usine à Gaz, pour ensuite effectuer les interviews sur le portable, une nouvel fois, de Yannick. Enfin, les interviews ont été enregistrés et diffusés avec succès m'a-t-on retransmis.
Les interviews
Les interviews consistaient à faire sentir
l'ambiance du FSM sur les ondes genevoises et faire par la même occasion une
publicité considérable pour ce projet et sa suite. Bien des participants de ce
projet ont pu répondre aux questions des journalistes et par la même occasion
s'essayer dans la retransmission de leur impression. Cette partie
"Presse" du projet à pris une ampleur considérable dans ce projet,
elle est intéressante pour l'image et la crédibilité d'un projet qui s'est
budgété à plus de 100'000 Frs.
Les articles et les dires sur FSM
Voici à présent quelques bribes d'articles parlant du FSM qui ont été récolté par Yannick sur le WEB. Malheureusement certains articles ne contiennent pas les sources, je fais de mon mieux pour tenter de les retrouver, soyez prudent et ne diffuser que celles qui contiennent des sources, merci de votre compréhension.
En
marge du Forum social mondial de Porto Alegre, le président brésilien
Luiz Inacio Lula da Silva a lancé vendredi une campagne mondiale contre
la pauvreté. Devant
15 000 personnes réunies dans un gymnase, dont un grand nombre de
militants de son Parti des travailleurs, il a néanmoins été hué et
sifflé par une centaine de déçus de sa politique économique jugée
trop libérale.À
propos de ces manifestations hostiles, le président Lula a estimé que
cela prouvait que la démocratie fonctionnait pleinement dans son pays. Il
a déclaré que, par cette campagne contre la pauvreté, il s'était placé
en tant que leader d'un pays émergent qui a été « capable de
mettre au premier plan des préoccupations mondiales autre chose que la
guerre et la lutte contre le terrorisme ». Il
a surtout longuement souligné l'importance prise par le Brésil, sous sa
présidence, comme catalyseur des efforts d'intégration en Amérique
latine et comme fédérateur des aspirations des pays émergents du monde
entier. L'arrivée de dirigeants progressistes à la tête des pays de l'Amérique du Sud ainsi qu'une politique extérieure brésilienne très « active et forte de nouvelles propositions » ont, selon lui, favorisé l'émergence du G-20 des pays émergents. Il s'impose comme un bloc important dans les négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et dans la naissance récente de la Communauté sud-américaine des nations.Par ailleurs, il a expliqué qu'il cherchait à réconcilier le Forum social mondial, qui se tient jusqu'à lundi à Porto Alegre, et le Forum économique mondial de Davos, dans une tribune publiée mercredi par le journal français. Le Monde |
Mobilisation
contre la guerre Porto Alegre entre folklore et expertise, happening et
credo de l'efficacité _________ Les agacés de l'altermondialisme bien-pensant le voyaient déjà « essoufflé ». Pour sa cinquième édition, le Forum social mondial (FSM), qui s'achève lundi à Porto Alegre, a plutôt trouvé sa vitesse de croisière. La cuvée 2005 est professionnelle. Moins d'idéologie, plus d'expertise, qu'elle soit politique, économique ou scientifique. Les grands principes sont toujours là. « Le FSM affirme la primauté du politique, non des marchés, sur la vie humaine » écrit le sociologue brésilien Candido Grzybowski, l'un des organisateurs, dans un éditorial (lire son interview à libération.fr). Mais la préoccupation des 160.000 participants, c'est d'abord de les mettre en musique. Parfois, au sens propre. Comme pendant cet atelier sur la culture du soja transgénique où intervenait un éminent agronome anti-OGM, Sebastao Pinheiro. « Pour expliquer comment les multinationales qui vendent les semences les pillent, il faut aller sur le terrain, dans les villages indiens, dans les écoles, parler aux gens avec leur langage, il faut même le chanter. » Par Judith Rueff |
«Nous ne sommes pas des rigolos»
|
2.500 rencontres
A Porto Alegre, on réseaute en direct, du matin au soir. On est là « pour ça ». Se rencontrer, se parler, échanger des adresses e-mails et des numéros de téléphones. Puis repartir cultiver son jardin de dissidence, jusqu'aux prochaines grandes retrouvailles. Cette année, le mot d'ordre général, parrainé par quelques géants associatifs comme Oxfam et Greenpeace, sera la lutte contre la pauvreté. Avec une grande campagne « Pas d'excuses! », pour pousser les pays riches à tenir leurs engagements envers le Sud et les Nations Unies à respecter leurs « objectifs du millénaire », en diminuant de moitié le nombre de pauvres dans le monde en dix ans. Une sorte de plus petit dénominateur commun qui a le mérite de ne fâcher personne. Mais exaspère ceux pour qui ne plus viser l'éradication pure et simple de la misère est « une abdication morale ». |
PREMIER BILAN - A
Davos, les décideurs mondiaux parlent désormais de pauvreté (!) Pour
marquer sa différence, le Forum social mondial ne peut plus se contenter
d'être un laboratoire d'idées, estiment certains. |
Après six jours de débats, 2000
séminaires très divers organisés par 5000 organisations et mouvements
de 130 nations différentes, impossible de procéder à une évaluation
arithmétique sur les points d'accord entre les 100 000 délégués. Il
est encore plus difficile de tirer des conclusions sur un forum, qui évite
par essence les documents finaux ou les déclarations synthétiques. |
QUE DE CHEMIN
PARCOURU |
Porto Alegre 2005,
un cru bouchonné? Mis
en ligne le 28/01/2005 Le
Forum social mondial pose assurément les bonnes questions. Mais la méthode
adoptée laisse planer le doute quant à son efficacité. Il y a pourtant
urgence FRANÇOIS de BERNARD, Président du GERM
(www.mondialisations.org)(*) En quatre ans, le Forum social mondial (FSM) a réussi à
mobiliser l'attention internationale, avec une originalité de démarche,
de méthode et d'exécution que nul ne lui conteste. Pour autant, il n'a
pas encore réussi à devenir un interlocuteur incontournable de la scène
mondiale, capable de promouvoir un corpus de propositions novatrices
relevant les principaux défis contemporains, puis de négocier leur mise
en oeuvre avec les organisations multilatérales et les gouvernements. Après une édition 2003 marquée par les problèmes
d'organisation et la difficulté d'aboutir à une plateforme commune; après
le FSM 2004 de Mumbai qui n'a pas non plus permis de dégager une stratégie
consensuelle, la cinquième édition, qui se tient à Porto Alegre du 26
au 31 janvier 2005, apparaît comme décisive. Cette édition annonce
ainsi des questions de «format» (l'actuel étant supposé en bout
de course), la volonté d'une «rencontre moins élitiste»
(invitant les minorités, les groupes défavorisés), des interrogations
sur les éditions futures (l'édition 2006 pourrait avoir lieu dans
plusieurs villes simultanément; celle de 2007 se dérouler en Afrique)...
Soit des questions existentielles sur l'évolution d'un mouvement qui se
préoccupe de trois impératifs: utilité, efficacité et pérennité. Cette année encore, le Forum social mondial pose la plupart
des grandes questions qui mobilisent la société civile internationale,
incarnées par les 2500 activités organisées en cinq jours par près de
2000 organisations et regroupées autour de 11 «noyaux thématiques». On peut en juger, à la lecture de l'intitulé de quelques-unes de ces
thématiques de ralliement: «Pensée autonome, réappropriation et
socialisation de la connaissance (des savoirs) et des technologies» ;
«Défendre les diversités, les pluralités et les identités» ; «Affirmer
et défendre les biens communs de la Terre et des peuples - comme
alternative à la mercantilisation et au contrôle des transnationales» ;
«Paix et démilitarisation - Lutte contre la guerre, le libre échange
et la dette» ; «Le chemin vers la construction d'un ordre démocratique
international et l'intégration des peuples» ; «Droits humains et
dignité pour un monde juste et égalitaire»... Cet éventail thématique
vise à embrasser le vaste champ des préoccupations portées par les
mouvements sociaux, d'éducation, les ONG, les associations et fondations
humanitaires, ainsi que tous ceux qui, depuis l'échec du sommet de l'OMC
à Seattle en 1999, s'efforcent d'analyser, de réévaluer les principaux
facteurs de désordre mondial, mais aussi de «construire des
alternatives», de préfigurer «un autre monde possible». Pour autant, ces questions ne
portent pas en elles-mêmes l'assurance que les «réponses» apportées
trouveront des traductions politiques, sinon des implémentations concrètes
aux différentes échelles concernées (multilatérale, régionale,
nationale, locale). Et ce, quelle que soit la performance interculturelle
et transdisciplinaire de l'événement FSM par lui-même. Quels que soient
son succès d'audience, sa popularité, son potentiel de communication. Car ce qui est effectivement
construit, à ce stade, n'est encore qu'une Tour de Babel dont
l'architecture, les moyens et les fins restent problématiques, en dépit
de l'effort considérable de traduction simultanée assumé par la société
civile, et en particulier par une association d'interprètes volontaires
qui se nomme précisément... Babels! On est même en droit de se
demander si la «nouvelle méthodologie» adoptée pour ce Forum social
mondial par son Comité organisateur est autre chose que l'argument rhétorique
d'une fuite en avant devant des prises de responsabilité autrement plus
contraignantes que la tenue et la réussite de l'événement «per se».
En effet, quand ce Comité revendique cette année de n'avoir lui-même «proposé
aucune activité», et, au contraire, d'en avoir dévolu la conception
et la gestion aux organisations participantes, on est fondé à
s'interroger sur la nature d'une telle «politique» aussi
informelle et désarticulée qu'elle pourrait bien ne plus avoir rien
de... politique! Quand on observe le simplisme
historique manifesté par l'administration Bush dans son approche et son
traitement des «affaires du monde», un simplisme encore accru dans les
discours d'intronisation du Président renouvelé et de sa conseillère
Rice, on peut douter que la méthode la plus appropriée pour le FSM
consiste bien à faire proliférer des milliers d'ateliers à l'audience
très limitée et au pouvoir d'information du réel international tout
aussi modeste. Certes, on peut objecter à ce point que c'est précisément
l'ambition du FSM de ne pas entrer dans la logique (géo)politique
normative, de ne pas s'inscrire dans une simple posture de réaction à
l'exercice matriciel des rapports de domination institués ou aux modes de
gouvernance multilatéraux. On peut lui concéder que la recherche de sa propre
voie requiert la patience du concept, mais aussi le temps de la délibération
et de la négociation avec la multitude des acteurs concernés. Hélas! L'agenda des affaires
du monde pour 2005 et au-delà n'est sans doute pas prêt à attendre les
résultats de ce long travail de décantation et d'élaboration. Il est
plus lourd que jamais, et convoque sans délai des réponses
convaincantes, des (pro)positions soutenables, au moins sur les problématiques
suivantes (liste non exhaustive !): établissement d'une paix durable au
Moyen-Orient; mobilisation autour des Objectifs du Millénaire (en péril);
réforme de l'Onu; réforme de l'OMC et relance du Cycle de Doha;
processus d'intégration régionale en cours; menaces sur la biodiversité;
changements climatiques; enfin, adoption à l'Unesco fin 2005 d'une
convention internationale contraignante sur la préservation et la
promotion de la diversité culturelle. C'est sur ces points que l'on
attend d'urgence la voix claire et distincte du FSM, qui doit se préoccuper
moins de sa pérennité que de son efficience. (*) Groupe d'études et de
recherches sur les mondialisations © La Libre Belgique 2005
|
Deux
forums, deux styles, mêmes enjeux À
Porto Alegre, la coalition Stop the War appelle à une mobilisation
mondiale sur l'Irak le 20 mars alors que des ONG lancent une campagne
antipauvreté AFP
Édition
du
samedi 29 et du dimanche 30 janvier 2005
Mots
clés : Suisse (pays), Brésil (Pays), porto alegre, davos, forums Porto
Alegre -- La coalition britannique Stop the War a appelé hier, lors du
Forum social mondial (FSM) de Porto Alegre, dans le sud du Brésil, à une
«mobilisation mondiale» le 20 mars pour marquer le second anniversaire
de l'intervention américaine en Irak. «La
situation actuelle est plus grave que celle des années 70, pendant la
guerre du Vietnam, car le Moyen-Orient est bien plus stratégique que
l'Asie du Sud-Est», a expliqué le porte-parole de Stop the War, Chris
Nineham. L'appel propose «la justice dans les relations commerciales [notamment les
négociations au sein de l'OMC], l'annulation de la dette, une véritable
augmentation du volume des aides officielles au développement et des
politiques publiques nationales pour éliminer la pauvreté qui soient démocratiques,
transparentes et contrôlées par les citoyens». La campagne consiste à demander à tout le monde de porter au poignet un
ruban blanc (voir le site www.whiteband.org) en signe d'adhésion, par
exemple lors des manifestations en marge du prochain sommet du G8 en
Grande-Bretagne, lors de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre et
avant les négociations multilatérales de l'OMC en décembre à Hongkong.
L'appel
sera popularisé par des messages publicitaires où s'expriment des
personnalités comme les chanteurs Bono et Lenny Kravitz, l'ex-président
américain Bill Clinton ou le secrétaire général des Nations unies,
Kofi Annan. |
Une presse jeune
accessible et engagée
Lors de ce séjour à Porto Allègre j'ai eu
l'occasion et le privilège de pouvoir discuter avec de jeunes journalistes de
la presse brésilienne ou reporters pour des mouvements associatifs sud-américains.
Beaucoup m'ont avoué que le FSM est un lieu privilégié et nécessaire à
l'engagement des mouvements sociaux. Leurs points de vue pour la plupart
enthousiastes en matière d'utilité d'un tel forum sont plutôt rassurant. Cela
démontre, disent-ils, un réel engagement des mouvements sociaux et surtout un
réel besoin de redonner de la communication et de l'information aux gens. Les
évidences par rapport aux dettes des pays du Sud ou par rapport à la répartition
de l'eau sur les ces mêmes pays ne semblent pas des faits démodés, bien au
contraire ils sont d'actualités et il est intéressant de leur donner une
dimension plus approfondie, pour comprendre les enjeux certes économiques, mais
surtout humains qu'ils comportent. Ces journalistes toutefois font quand même
la part des choses et trouvent que d'un forum à l'autre d'un auteur à l'autre
il y beaucoup de choses rébarbatives. J'ai pu rencontrer aussi des gens qui
m'ont offert leur point de vue sur ce type de manifestation. La plupart d'entre
eux ont trouvé énorme, mais regrette de ne pas avoir pu voir plus de conférence
pendant ces cinq jours.