de nos jours, les restes d'un château du XIIe siècle, ainsi que les églises Saint-Barthélemy (XIe siècle), Saint-Christophe (XIIe siècle) et Saint-Maxime (XIIIe siècle); il existe également deux ponts sur la Vienne dont un très ancien. Les parents de Jacques FAUBERT, François et Françoise PRÉVERAUD, se sont mariés le 6 février 1642 à Lesterps. Jacques avait deux frères. Le premier, Antoine FAUBERT, est né le 25 novembre 1643 à Lesterps. Il a épousé Françoise QUÉREAU le 10 septembre 1663, à Lesterps. Le deuxième frère de Jacques se nommait Estienne FAUBERT. Il est né le 2 avril 1657 à Lesterps.

De cette famille, seul Jacques, croit-on, décida de vivre l'aventure et de quitter le noyau familial. Beaucoup de gens étaient cultivateurs, mais exerçaient aussi le métier de maçon, de charpentier, de menuisier, etc. On montait à Paris ou dans d'autres grandes villes au mois d'octobre pour y travailler et on revenait au mois de juin pour les travaux de la ferme (fenaison, moisson). De Paris, beaucoup parmi les célibataires s'expatriaient pour tenter l'aventure en s'engageant en Nouvelle-France. Un engagé est, en Nouvelle-France, un homme qui prend l'engagement de demeurer au service d'une personne. Au 17e siècle, la durée de l'engagement était de 3 ans ou de 5 ans. Elle permettait à un nouveau venu de travailler et de voir s'il pouvait vivre dans la colonie. Pendant cette période, l'engagé était nourri et logé et il recevait un petit salaire. Les premiers engagés étaient transportés sur la terre d'un seigneur. Ils avaient pour tâche de couper les arbres, de cultiver la terre et de participer à la construction des maisons des colons. Après la période de l'engagement, si la Nouvelle-France leur plaisait, ils pouvaient devenir colon à leur tour.

Quand ils décident d'émigrer en Nouvelle-France, les engagés ont autour de vingt ans. La colonie n'accueillant que des personnes qui ne seront pas à sa charge, les jeunes gens sont liés par contrat. La durée générale de ces contrats est de trois ans, d'où le surnom de « trente-six mois » donné à ces émigrants. Les conventions du contrat-type prévoient qu'avant l'embarquement, le recruteur versera à l'engagé une avance sur son salaire. Le même contrat garantit qu'à son arrivée dans la colonie, l'engagé sera nourri, logé, et vêtu et que le salaire annuel convenu au moment de la signature lui sera payé aux dates convenues. L'engagé ne sachant pas encore si, au terme des trente-six mois, il s'établira dans la colonie, le recruteur s'engage à payer, non seulement son transport vers l'Amérique, mais aussi à défrayer le coût de son retour en France. À l'expiration de leur contrat, de très nombreux engagés décident de rester. Ils vont s'enraciner, soit dans la région où ils ont vécu depuis leur arrivée, soit dans une autre, en fonction de leurs intérêts et de leurs goûts. L'enracinement est influencé par la possibilité pour le futur colon d'entrer en possession d'une terre dont la concession aux censitaires est faite par les seigneurs.

Le 27 novembre 1680, alors que Jacques FAUBERT est âgé de 33 ans, un acte de société, préparé par le notaire C. MAUGUE, entre Jacques FAUBERT et Antoine RENAUD, a été établi pour construire à Rivière-du-Loup. Dans un second acte du notaire MAUGUE du 4 février 1687, on y mentionne une « reconnaissance de dette de Jacques FOUBER, maçon de Châteauguay, à François BLAU, boulanger de Ville-Marie ». Puis, le 10 novembre de la même année, le notaire MAUGUE établit un acte d'« obligation de Jacques FOUBER, maçon de l'île de Montréal, à François BLAU, boulanger, de Ville-Marie ». Enfin, le notaire MAUGUE établit le 30 janvier 1688 un acte d'« obligation de Jacques FOUBER, maçon de Châteauguay, à François BLAU, maître-boulanger, de l'île de Montréal ». Ainsi, à l'âge de 33 ans, Jacques FAUBERT, qui exerce le métier de maçon, s'installe à Châteauguay. Il est toujours célibataire et semble engagé par devant le notaire MAUGUE à Antoine RENAUD, puis, après la durée de son contrat, à François BLAU. Avec un salaire annuel moyen de 60 livres, les soldats, laboureurs, bêcheurs et scieurs de long sont au bas de l'échelle salariale des engagés. Mieux rétribués, les maçons, charpentiers, cloutiers, chaudronniers, tonneliers et boulangers, gagnent en moyenne, 90 à 100 livres. Matelots et canonniers reçoivent de 120 à 140 livres, un salaire équivalent à celui qui est versé aux maîtres, c'est-à-dire à ceux qui, ayant franchi les étapes de l'apprentissage de leur métier (serrurerie, menuiserie, maçonnerie, etc.) peuvent en transmettre les secrets.

Il semble que, conformément au désir des émigrants d'améliorer leur sort, leurs conditions de vie aient, à certains égards, été meilleures dans la colonie qu'en France. En Nouvelle-France, un artisan établi dans une ville, peut accéder à la maîtrise après six années de résidence et de pratique. Il peut alors porter le titre de maître, tenir boutique et, à son tour, former des apprentis. L'habitant établi hors d'une ville, est propriétaire de sa terre, il pratique l'agriculture et l'élevage ainsi, bien souvent, que tous les métiers…

Le 21 décembre 1691, le notaire Antoine ADHÉMAR prépare un acte dans lequel Jacques, âgé alors de 44 ans, est engagé par Claude GARIGUE à titre de maître-maçon. Ce Claude GARIGUE s'est marié en 1689 à Lachine et est arrivé de Guyenne. Une autre construction? Le 26 décembre 1695, selon l'acte du notaire Bénigne BASSET, Jacques FAUBERT est engagé par Jean COUSINOT à titre de maître-maçon; Jacques est dit de Ville-Marie. Selon Drouin, il s'agit ici de Jean-Baptiste COUSINEAU, de Jumilhac-le-Grand, en Limousin. Il est arrivé au Canada comme soldat en 1686. « Les sulpiciens l'engagèrent comme maçon. Le 2 janvier 1690, il se maria à Montréal, où il exerça son métier de maçon. La ville de Montréal commençait à se développer un peu, et comme tout se bâtissait alors en pierre, maisons et clôtures, la clientèle devait être abondante ». C'est donc pourquoi on retrouve de nombreuses traces de transactions devant les notaires de l'époque. Le 15 octobre 1701, un notaire rédigea un acte d'obligation à François ARDOUIN.

Le 4 août 1704, l’ancêtre Jacques FAUBERT, alors âgé de 57 ans, épouse aux Saints-Anges de Lachine, Élisabeth ARCOUET, née à Champlain, près de Québec, en 1674. Âgée de 30 ans, elle est la fille de Jean ARCOUET, soldat de Carignan, Compagnie de Loubias, et de Élise PÉPIN.

Cinq enfants sont nés de cet union. :

1. Jacques Ignace James FAUBERT est né vers 1705;

2. Antoine FAUBERT est né le 7 septembre 1707;

3.  Marie-Josèphe FAUBERT est née vers 1708;

4.  François FAUBERT est né en 1709;

5.  Enfin, Jean-Baptiste FAUBERT est né vers 1711.

Le 26 juin 1728, un acte notarié indique une « vente de prétentions et de droits successifs sur une terre située à Champlain; par Louis ARCOUET, de Champlain, Madeleine ARCOUET, veuve de Léonard GATIGNON de la Côte-des-Neiges, et Élisabeth ARCOUET, veuve de Jacques FAUBERT de Châteauguay, à Jean-Baptiste DURAND et François DURAND, habitants de Champlain ». Ainsi, Jacques est décédé peu avant 1728. Il avait près de 80 ans.

 

Les branches ascendantes en Charente

 

Des FAUBERT au XIIIe siècle, en Charente et Deux-Sèvres, France

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Jacques FAUBERT est né le 28 juin 1647 à Lesterps, dans le canton de Confolens en Charente, au confluent du Goire et de la Vienne, pays de l'Angoumois. On y retrouve, encore

L’aïeul canadien Jacques FAUBERT, originaire de Charente (France)

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