Généalogie des Faubert et Foubert
Des FAUBERT au XIIIe siècle, en Charente et Deux-Sèvres, France
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C'est avec l'aide généreuse de personnes rencontrées sur Internet que les résultats de ces recherches ont pu apparaître sur ce site. En voyageant dans le confort de mon foyer, j'ai visité des contrées au-delà des mers de l'Amérique du Nord vers le sud en passant par Haïti; puis en Europe, j'ai découvert les FOUBERT (de souche maternelle) à Paris, et à Nord, à Pas-de-Calais et ses environs. J'ai été tenté par l'Allemagne mais je ne voulais pas m'égarer (ce sera pour plus tard). J'ai découvert d'autres racines en Italie et en Australie. Cependant, c'est au centre de la France que j'ai retrouvé mes racines paternelles, plus précisément dans la Charente poitevine où j'ai incroyablement remonté le temps jusqu'en 1200 et découvert les ruines d'un logis habité autrefois par des FAUBERT. De quoi faire rêver et se décider à partir pour un pèlerinage… Les informations suivantes sont tirées du Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Beauchet-Filleau, Poitiers, 1891-1898. Les FAUBERT sont issus d'une famille noble très ancienne, originaire de Paizay-Naudoin (Charente), sur les limites du Poitou et de l'Angoumois. Une branche a possédé la seigneurie de la Vergne, en Secondigny, aux XVe et XVIe siècles. On trouve ce fief appelé parfois la Vergne-FAUBERT. La généalogie qui suit a été dressée d'après le Nobiliaire du Limousin, les notes de d'Hoziers et celles conservées dans notre cabinet. Dans le recueil de Dom FONTENEAU (23), on trouve quelques pièces tirées du château d'Oyer (Oyer, Bioussac, Charente).
Aimery FAUBERT Valet, de la paroisse de Theil-Rabier (Charente). Il possédait des terres dans cette paroisse en 1281, comme il est prouvé par une vente du mois d'août de cette année, faite par Audouin FRAIGNEAU à Girebert de COHEC (Char. de Loubigné, D.-S.).
Il est témoin d'une transaction du 13 août 1329 entre le prieur de Coutures-d'Argenson (D.S.) et le seigneur de la FOYE (Coutures-d'Argenson), au sujet des redevances que devait cette seigneurie audit prieuré (Orig.).
Valet, sieur de Richebone (ou plutôt de Richemont en Charente?), reçoit, le lundi avant la Purification 1391, de Guillaume AREMBERT, recteur de l'église de Javarzay (Chef-Boutonne, D.S.), une donation de 2 boisseaux de froment, mesure de Ruffec, et 6 deniers de rente perpétuelle, etc. (Chart. de Loubigné).
Écuyer, chapelain d'une chapelle desservie dans l'église de Fontenilles (D.-S.), abandonne ce bénéfice en 1695 (F.).
I - La branche des seigneurs des Deffends :
N. FAUBERT Seigneur des Deffends (Paizay-Naudouin, Charente), qui vivait au commencement du XIIIe siècle, eut au moins : 1o Pierre, qui suit; 2o Giraud ou Gérard, prêtre, inhumé dans le cimetière de Paizay-Naudouin, d'après le testament de son neveu, en 1312.
Écuyer, seigneur des Deffends, marié vers 1250, eut au moins Pierre, qui suit. Il achète pour lui et ses enfants, moyennant 40 sols de monnaie courante, de Pierre FRAIGNEAU, d'Agnès, sa femme, et de plusieurs autres habitants de Theil-Rabier, en mars 1264, tout ce qu'ils possédaient dans cette paroisse (Chart. de Loubigné). Le 29 janvier 1275, Julienne de VILLEFAGNAN, veuve de Josselin GASQUET et épouse d'Yvon, lui fit une donation, ainsi qu'aux siens, pour les services qu'il lui avait rendus (D. F. 23).
Valet, seigneur des Deffends, rendit hommage, le lundi avant la St-Luc 1293, à Mathieu de GUYTARD, valet, seigneur de Bressav, pour son fief dit du Mas de Montigné, paroisse de Theil-Rabier (Chart. de Loubigné). Il testa le 4 sept. 1312, faisant de nombreux legs à diverses églises. Il raconte qu'il fut prisonnier du Roi de France pendant cinq ans, à St-Maixent et à Niort, et se plaint que son fils aîné l'ait laissé sans secours. Il demande ensuite à être enterré dans le cimetière de Paizay-Naudouin, entre feu son père et sa femme Pétronille, près de son oncle Giraud, et institue ses enfants comme ses héritiers (D. F. 23). Il épousa 2 fois deux femmes appelées Pétronille et eut de la première : 1o Guillaume, qui est celui, croyons-nous, qui servit comme écuyer dans la compagnie du comte de Comminges en 1369; 2o André, donataire avec son frère cadet du fief des Deffends, était clerc et paroissien de Villefagnan (Valle lutona) en 1332, lorsqu'il fit hommage du fief de la Font à Villefagnan (Arch. Vien. G. 123); 3o Jean, vivant en 1312 (on ne sait pas lequel de ces fils a continué la descendance).
Chevalier, seigneur des Deffends, rend aveu le 3e jour après l'Assomption 1387, à cause de sa femme (Arch. Vien. G. 789, Courcôme), et est cité dans le Grand-Gauthier comme témoin dans un acte du 27 sept. 1409 qui intéressait les religieux de Nanteuil (Char.). Il épousa Isabelle ou Bellote de LA LEIGNE, fille de N. et de N. PAPOT (Id. G. 789), et en eut au moins : Jean, qui suit.
Écuyer, seigneur des Deffends, fit un bail au nom de sa mère le 13 avril 1395, et transigea à cause d'elle le 14 janvier 1403, comme héritière des PAPOT. Il a dû se marier vers 1400, et eut au moins pour enfant : Jean, qui suit.
Écuyer, seigneur des Deffends, servit le Roi dans diverses compagnies et obtint des lettres de rémission pour faits de guerre en 1440. Il épousa d'abord, vers 1430, Jeanne de CHABANAIS, fille de Jean, chevalier, seigneur de Comporté, et de Marguerite CHAUVET, puis en 1451 Jeanne MOURAUD, veuve de Jean BARRET (qui se remaria en 3es noces en 1457 à Jean de FRONDEBOEUF), fille de Simon, échevin de Poitiers (Arch. Char. E. 642). Il eut du 1er lit : 1o Pierre, qui suit; 2o Marguerite; 3o Perrette; 4o Jean.
Écuyer, seigneur des Deffends, Bruz (ou Brux, Vien.), la Touche-Vivien (Chaunay, Vien.), fit aveu de la Touche en 1459 au château de Couhé. En 1446, il était en procès au Parlement de Paris avec ses frères et sœurs au sujet du partage des biens de leurs parents (Arch. Char. E. 198). Il décéda en 1463, car sa veuve fit alors aveu à l'abbé de Nouaillé pour le fief de Puyroy (Brux, Vien.). Elle partageait noblement le 10 mars 1477, avec ses enfants et autres héritiers, les successions de Jean et de Jeanne de CHABANAIS. Pierre avait épousé Antoinette de LA VERGNE et eut : 1o Guy, qui suit; 2o Jacques, écuyer qui assistait au partage de 1477.
5. Guy FAUBERT Chevalier, seigneur de la Vergne (Secondigny, D.-S.), d'Oyer (Bioussac, Char.), et des Deffends, servit dans les compagnies d'ordonnance du Roi en 1500 et arrenta des terres à Simon MAUPETIT le 4 janvier 1517. Le 9 juin 1524, il échangea avec Marie CORGNOL, veuve de Guyot BRUN, écuyer, seigneur de la Forêt, le fief de la Barre en Pliboux (D.-S.) pour celui de la Forêt (Livre des Fiefs). Il épousa vers 1500 Jeanne de LA CHAMBRE, fille de Nicole, écuyer, seigneur de la Jarrie-Audouin, et de Perrette RAVARD, et en eut : 1o Guy, qui suit; 2o Jacques, écuyer, seigneur d'Oyer, Rochemeau, vendit la Touche-Bouchereau en 1541 et fut témoin en 1553, étant âgé de 44 ans, dans l'enquête pour les preuves de Malte de Jean de BOURDEILLE. Il épousa Gabrielle de SALIGNAC, veuve de François de POIPAILLE et fille de Bertrand, chevalier, seigneur de Rochemeau. Le 13 juillet 1539, il partageait avec son frère la succession de ses père et mère, donnait quittance le 25 mars 1540 à Bertrand ESTOURNEAU, écuyer, seigneur de Chantrezac, et assistait avec sa femme au mariage de sa nièce Anne avec Antoine de LA TOUR en 1550. Il ne paraît pas avoir eu d'enfants; 3o Louise, mariée à Pierre FOUCAULD, qui vendit un tiers de la Touche en 1541.
Chevalier, seigneur de la Vergne, d'Oyer, Bruz, fit partie, lui aussi, d'une compagnie d'ordonnance du Roi en 1530 et partagea avec son frère en 1539. Le 7 août 1530 (GUINGUAND, not. à Taillebourg), il épousa, au château de St-Martin-de-la-Coudre, Claire BOUCHARD d'Aubeterre, fille de feu François, chevalier, seigneur de St-Martin-de-la-Coudre, et de N. GOUMARD (D. F. 23). Lui et son frère furent condamnés par les Grands Jours de Poitiers, le 26 octobre 1531, à être décapités, et de plus, ils durent payer 4000 l. d'amende envers le Roi et fonder une chapelle en l'église où était inhumé François GRIGNON, écuyer, seigneur de la Maynardière, qu'ils avaient tué. Guy eut pour enfants: 1o Guichard, qui suit; 2o Marguerite, qui est citée dans le partage du 22 novembre 1604 entre Jacques FAUBERT et ses frères et sœurs, enfants de son frères Guichard (D. F. 23); 3o sans doute N., épouse de Gaspard ACTON, écuyer, seigneur de Limons; 4o Anne, mariée le 28 janvier 1550 (SABLON, not. à Rochemeau) à Antoine de LA TOUR, écuyer, seigneur de Gorco (Haute-Vien. - probablement la Gorre) et de Couturette (St-Martin-d'Entraigue, D.-S.), qui devait être décédée en 1577, car, à cette date, Anne offre de contribuer comme Dame de la Gorco, selon son revenu qu'elle évalue à 40 l., au ban de la noblesse de la Basse-Marche. Elle reçut en dot 2000 l., moyennant quoi elle renonça à la succession de ses père et mère au profit de son frère.
7. Guichard FAUBERT Chevalier, seigneur de la Vergne, des Deffends, du Petit-Maillé (Villefollet, D.-S.), fit partie, lui aussi, comme son père et son aïeul, des compagnies d'ordonnance du Roi. Il reçu hommage le 18 mars 1555 de Jacques des FRANCS, écuyer, seigneur de la Bretonnière, et le 25 juin 1557, Sylvestre des FRANCS, écuyer, seigneur de la Bretonnière, lui rendit un dénombrement pour la grande dime de St-Aubin-du-Cloud (D.-S.). Cette même année, il fut exempté du ban des nobles du Poitou, parce qu'il était archer du seigneur de Burie. Il vendit le 25 mai 1573 le fief de Maillé à Antoine de CRUMES, et donna quittance le 23 novembre 1577 à Marie GOULARD, veuve dudit Antoine. Marié le 1er juillet 1566 à Jeanne des MONTILS, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Brossardière, et de Anne de LISLE, il en eut plusieurs enfants, dont trois étaient en 1604 représentés par Gaspard ACTON, écuyer, seigneur d'Ozé, leur fondé de procuration (D. F. 23). Ces enfants étaient : 1o Jacques, qui suit; 2o Pierre, écuyer, seigneur d'Oyer, qui est cité dans un acte du 22 septembre 1611 avec René GUERRAUD, écuyer, seigneur de St-Florent; 3o Claire; 4o Susanne; 5o autre Pierre, écuyer, seigneur des Deffends, qui était en Allemagne en 1604; 6o Isaac, rapporté à la 2e branche ci-après; 7o Jeanne.
Écuyer, seigneur de la Vergne, partagea avec ses frères et sœurs le 22 novembre 1604. Dans cet acte où il est qualifié de haut et puissant seigneur, il est dit avoir eu pour sa part la Vergne, la Brossardière près Taillebourg et les Deffends. Il épousa Jeanne de CHAMPELAIS, fille de François, écuyer, seigneur du Cerveau, et de Jeanne de BEAUMONT, et était décédé avant le 20 oct. 1606, date où sa veuve se remarie à Daniel BERMONDET, écuyer, seigneur d'Oradour-sur-Vayre. Nous ignorons s'il a laissé postérité. |