Les noms de produits et de sociétés apparaissant dans ce document sont des marques déposées de leurs propriétaires respectifs.

André Wroblewski Ecole des Mines de douai Département Chimie et Environnement Mai 2006

I -Démarrer avec MapInfo Professional® V7.0 œ 3 Présentation du Logiciel et des Données 3

I-2 Les données fournies avec le logiciel Map Info Professional® 3 I-3 Le modèle conceptuel basique de l‘Information géographique 3 I-4 La structure des données au format MapInfo 3 II -Manipuler des données Map Info existantes 5 II-1 Ouvrir une table vecteur existante -les fenêtres «Carte» et «Donnée» 7 II-2 Le gestionnaire de couche 9 II-3 Connaître et gérer le référentiel cartographique des données existantes 11 II-4 Créer ou modifier des données dans des tables existantes 13

III -Créer de nouvelles tables Map Info 16

III-1 Définir la structure d‘une table 16III-2 Créer une nouvelle table en définissant sa structure 17III-3 Crée une table contenant différents objets cartographiques 18III-4 Modifier la structure d‘une table 19

IV -Importer/Exporter des données avec Map Info 19

IV-1 Sauvegarder une carte au format image (BMP,TIF,JPEG…) 19IV-3 Ouvrir des données images (BMP,TIFF) 20

V œ Géocodage 22

V-1 Géocodage aux points 22V-2 Géocodage à l‘adresse 23

VI -Cartographie élémentaire avec Map Info 24

VI-1 Utilisation des données attributaires en étiquette 24VI-2 La Fenêtre légende 25VI-3 La fenêtre «mise en page » 26VI-4 Le workshop 27VI-5 Les analyses thématiques 28

VII -Requêtes SQL 30

VII-1 Requêtes sur une table unique 30VII-2 Requêtes sur plusieurs tables 32VII-3 Requêtes d‘analyse spatiales 33

I -Démarrer avec MapInfo Professional® V7.0 – Présentation du Logiciel et des Données

Map Info est un des logiciels SIG les plus populaire. Les deux grands systèmes utilisés aujourd’hui dans le monde et en France sont, en premier, ARCINFO de la société ESRI et ensuite MAP INFO. Le distributeur du produit en France est la société ACXIOM (ex Claritas).

I-2 Les données fournies avec le logiciel Map Info Professional®

Construire un SIG, c’est compiler, assembler, croiser des données thématiques professionnelles avec des données génériques vecteurs ou raster (images). En standard, MapInfo Professional est livré avec quelques jeux de données. Mais celles ci sont à vocation purement pédagogique de manière à assurer la prise en main du logiciel par l’acquéreur. Pour s’équiper des données qui conviennent le mieux à vos applications particulières, il faut rechercher des données vers les producteurs institutionnels ou leurs distributeurs.

I-3 Le modèle conceptuel basique de l’Information géographique

Les SIG sont des sous types des Systèmes d’Information, qui associent information attributaire à de l’information géographique exprimée dans un référentiel cartographique. C’est ce référentiel qui donne le sens aux coordonnées X,Y et Z.

I-4 La structure des données au format MapInfo

MapInfo est un logiciel qui structure les informations en tables. Une table est un ensemble de fichiers qui sont manipulés ensemble par le logiciel. Ainsi la fonctionnalité «Ouvrir une table » est traduite par un ensemble d’activités informatiques élémentaires qui vont ouvrir chacun des fichiers constituant la table, vérifier la cohérence de l’ensemble et afficher le contenu graphique de la table dans une fenêtre.

Ainsi, les informations gérées par Map Info vont être constituées d’un certain nombre de fichiers. C’est cet ensemble de fichiers que l’on nomme «table ».

Exemple :

� admin_douai.tab : Fichier texte qui décrit la structure de la table et fournit des informations qualitatives sur la donnée contenue dans la table dans le bloc « metadata » ; c’est toujours un petit fichier en terme de taille. Le numéro qui suit le mot réservé Version indique la version la plus ancienne de MapInfo capable d’ouvrir cette table. Par exemple 300 signifie Map Info Version 3.00

Exemple de fichier *.tab

admin_douai.dat : Fichier qui contient les données attributaires de la table. Sa taille est donc proportionnelle au nombre d’enregistrements dans la table et à la taille, en octet, d’un enregistrement.
admin_douai.map : Fichier binaire qui contient notamment l’information de description géométrique des objets de la table.
admin_douai.id : Fichier qui fait correspondre les parties alphanumérique et géométrique des «objets ».
admin_douai.ind : Fichier d’index sur une colonne. Il peut y avoir plusieurs colonnes indexées par table.

II -Manipuler des données Map Info existantes

MapInfo est un logiciel qui est conçu pour fonctionner dans un environnement Windows. Il respecte donc les « Guides de style Windows » ainsi que les règles d’ergonomie des environnements Windows. Les utilisateurs de logiciels Microsoft seront à l’aise dans les fonctionnalités de base et retrouveront les préceptes de souplesse qui permettent d’accéder à une fonctionnalité du logiciel en mode débutant ( par menu déroulant), habitué (par bouton) ou expert (par raccourci clavier).

Maintenant à vous !

-Ouvrir MapInfo

Un écran apparaît, en fonctionnement régulier, cet écran permet de recharger la dernière session de MapInfo telle que laissée lors de la dernière fermeture. Pour l’instant, choisir le bouton « Annuler ».

La session de Map Info est désormais ouverte mais aucune donnée n’étant chargél’écran reste vide.Le menu principal est le suivant :

Seuls apparaissent la barre de menu et deux menus flottants nommés « Général » et « Dessin ». Une aide contextuelle est accessible avec la touche « F1 » MapInfo bénéficie d’un menu contextuel. Toutes les options ne sont pas toutes nécessairement accessibles en permanence, mais certaines options peuvent être grisées -donc pas activables-en fonction du contexte comme par exemple le type de fenêtre active.

II-1 Ouvrir une table vecteur existante -les fenêtres «Carte» et «Donnée»

Maintenant à vous !

-Ouvrir la table de données existantes nommée : admin_douai.tab.

On constate qu’une nouvelle fenêtre Carte nommée «admin_douai Carte » s’affiche dans la fenêtre MapInfo.. Cet affichage correspond à l’utilisation des informations contenues dans le fichier admin_douai.map .

Il est possible de se déplacer dans la carte avec les outils du menu flottant « Général » : zoom+, zoom-, scrolling.

Pour visualiser l’information attributaire correspondante il faut ouvrir une nouvelle fenêtre dédiée à l’affichage des attributs. Une telle fenêtre s’appelle une fenêtre Donnée dans MapInfo. On y accède par la commande « Fenêtre/Données.. » ou la touche de fonction « F2 »

II-1.1 Sélectionner une donnée graphique ou une donnée attributaire à l’écran.

Sélectionner un objet graphique le plus simplement consiste à utiliser le bouton

« Sélection » du menu flottant « Général ».

Ce même outil permet de sélectionner un niveau attributaire en cliquant sur la case blanche à gauche de la fenêtre « Données ». Il est possible d’utiliser des boutons plus généraux, mais uniquement sur la géométrie :

Sélections par rectangle, par distance, par polygone ou par forme libre.

II-1.2 Relations entre données graphiques et données attributaires

Sélectionner un objet graphique sur la carte ou un enregistrement dans la table attributaire revient au même. Quand l’un est sélectionné, l’autre aussi ! On manipule donc bien des « objets » complets, et pas seulement leur géométrie ou leurs attributs.

On peut interroger la fenêtre carte de Map Info en utilisant le bouton

du menu flottant « Général ».

II-1.2 Accéder facilement à une donnée sélectionnée non visible.

La visualisation de lots importants de données ne permet pas d’avoir toutes les données affichées à l’écran. Dès lors il peut être difficile de retrouver dans la carte une donnée sélectionnée dans le tableau des attributs ou inversement. Pour faciliter l’opération, il faut activer l’option « Sélection/ Rechercher Sélection ». De même il est possible de visualiser l’ensemble des données manipulées à l’écran. Il faut activer la commande « Carte/ Afficher toute la couche »

Maintenant à vous !

-Zoomer sur la carte de manière à ce qu’il n’y est plus de contour de commune visible. Sélectionner dans la fenêtre « Données » la ville de Douai. Faire en sorte de caler l’affichage graphique sur Douai grâce à l’option «Sélection/ Rechercher sélection ». Revenir à la vision complète de la carte des communes du Douaisis grâce à l’option «Carte/ Afficher toute la couche ».

II-2 Le gestionnaire de couche

Maintenant à vous !

-Ouvrir les tables activite_douai.tab, espace_vert.tab, hydro.tab, sncf.tab.

Le Contrôle des Couches est l’outil de gestion de l’affichage des différentes tables ouvertes. On accède au gestionnaire de couche grâce au bouton ci contre du menu

flottant « Général ».

II-2.1 Organiser la pile des couches

MapInfo n’empile pas les couches (tables) dans l’ordre de leur ouverture, mais essaie de gérer au mieux leurs affichages en fonction de leur type géométrique. En bas de pile se trouvent les couches raster (images), puis les couches d’objets de type polygone, puis les couches d’objets de type polylignes et enfin les couches d’objets de type ponctuel et textes.

Changer cet ordre initial est possible par l’intermédiaire des boutons « Monter » et « Descendre » du bloc « Réorganiser » du Contrôle de Couches. L’opération s’applique à la couche sélectionnée en bleu. On peut également cliquer sur une couche et la déplacer en la tirant avec la souris dans la pile des couches.

II-2.2 Organiser les caractéristiques des couches

Le Gestionnaire de couches permet également de

Contrôler la visualisation des tables ouvertes par des cases à cocher situées sous le symbole
Contrôler la caractéristique «sélectionnable » de chaque couche grâce aux cases à cocher situées en troisième colonne ;
Ajouter ou enlever du gestionnaire de couche une table ouverte, par les boutons «Ajouter.» et «Enlever»
Contrôler la sémiologie d’affichage de tous les objets d’une couche. En cliquant 2 fois sur le nom d’une couche, on peut accéder au menu d’option d’affichage. A ce niveau il est possible de préciser un niveau de zoom qui permettra de contrôler l’affichage d’une couche en fonction du niveau de zoom. Les autres cases à cocher permettent d’avoir des informations sur le sens de numérisation des arcs, la position des points intermédiaires et la position du centroïde des objets polygonaux. [On rappelle qu’un centroïde n’est pas un barycentre mais un simple point quelconque situé à l’intérieur de l’objet polygonal ].

Par le bouton «Affichage » on peut accéder au menu «Style Symbole » pour les couches d’objets ponctuels, «Style Ligne » pour les couches d’objet linéaires et «Style polygone » pour les couches d’objets surfaciques.

Mines de Douai Département Chimie et Environnent

10

Wroblewski André, mai 2006

Maintenant à vous !

-Modifier la sémiologie des couches sncf et hydro.

II-3 Connaître et gérer le référentiel cartographique des données existantes

II-3.1 Connaître les coordonnées d’un objet

Pour cela il suffit de choisir un objet d’une couche sélectionnable et faire un double-clic sur l’objet. Une fenêtre de type « Pop-up » apparaît comme dans la figure ci dessous :

II-3.2 Connaître le référentiel cartographique d’une couche

MapInfo peut travailler dans différents systèmes de projection. Les différents systèmes cartographiques gérés par MapInfo se trouvent dans le fichier éditable MapInfow.prj

Pour connaître dans quel référentiel une couche est enregistrée il faut accéder à l’option « Table/ Gestion Tables/ Modifier Structure. Puis, dans le menu suivant cliquer sur le bouton « Projection. » Un message apparaît alors comme indiqué dans l’exemple suivant :

II-3.3 Le Lambert 93 : nouveau référentiel français

A noter une évolution récente en France du cadre légal concernant le système de référence des travaux topographiques ou cartographiques. La loi précise désormais que : " Les informations localisées issues des travaux topographiques ou cartographiques réalisés par l’Etat, les collectivités locales, ou pour leur compte, doivent être rattachées au système national de référence de coordonnées géographiques, planimétriques et altimétriques défini par décret et utilisable par tous les acteurs participant à l’aménagement du territoire." Un décret d’application n° 2000-1276 définissant le cadre de la loi a été publié au Journal Officiel n°300 du 28/12/2000, et définit le système national de référence de coordonnées géographiques planimétriques comme suit: ZONE SYSTÁME GÉODÉSIQUE ELLIPSOIDE ASSOCIÉ PROJECTION France Métropolitaine RGF93 IAG GRS 1980 Lambert 93 L’IGN fournit le logiciel téléchargeable CIRCE pour convertir des coordonnées dans le système Lambert 93.

II-3.4 Changer le référentiel cartographique d’une table ouverte

Pour changer le référentiel d’une table, il faut utiliser l’option « Enregistrer TableSous. » ; choisir un nouveau nom et choisir la nouvelle projection grâce au bouton «Projection.. »Choisir une projection, c’est définir une catégorie, puis, une projection à partir desdonnées du fichier Mapinfow.prj.

Maintenant à vous !

-sauvegarder dans votre répertoire de travail la table emd_dorignies dans le Système Français RGF93 Méridien de Greenwich et en Lambert 93 [nommez la emd_dorignies93]

MapInfo est capable de travailler avec des tables créées dans différents systèmes de représentation. Cependant pendant une session de travail donnée, c’est le système de la première table ouverte qui va être le système de courant de MapInfo. Les tables suivantes sont alors converties de manière transparente pour l’utilisateur lors de l’ouverture. La conversion à l’ouverture de table très lourdement chargée en objets graphiques peut être très pénalisante en temps. Il est préférable de travailler sur des tables homogènes en matière de système de projection.

II-4 Créer ou modifier des données dans des tables existantes

Pour créer ou modifier les données graphiques d’une table MapInfo, cette table doit être affichée dans une couche Modifiable. L’interface de MapInfo indique en permanence quelle table est modifiable. (Voir en bas de l’écran)

II-4.1 Les symboles cartographiques par défaut de Map Info

Map Info est capable de créer de la géométrie dans une table. Nous avons affirméque cette géométrie est stockée dans le fichier *.map. Mais, de manière à gérerconvenablement l’affichage standard d’une table lors de son ouverture par lacommande « ouvrir Table », MapInfo stocke également dans ses fichiers unesémiologie graphique associée à chaque objet géométrique .

Les 3 types géométriques principaux sont le point, la polyligne et le polygone. Il està noter que MapInfo utilise un type « Line » pour manipuler des vecteurs sanspoints intermédiaires.

Créer un objet ponctuel avec le symbole par défaut de MapInfo illustrera l’objetcréé par une petite étoile noire.De la même manière créer une polyligne avec le symbole par défaut créera une lignenoire fine et continue.Enfin créer un polygone avec le symbole par défaut créera une surface « à plat »blanche bordée d’une ligne noire pleine et fine.

Il existe une grande différence entre le stockage, dans le fichier *.map, du symboleassocié à chaque objet, et de la possibilité de représenter tous les objets d’unecouche avec une sémiologie particulière grâce au gestionnaire de couche. En effetcette option ne modifie en rien la manière dont la sémiologie de l’objet est stockéede manière physique dans le *.map, mais modifie ponctuellement l’affichage de lacouche dans la fenêtre carte.

II-4.2 Supprimer un objet (logiquement)

Pour pouvoir modifier, supprimer ou créer un objet dans une couche, il faut déclarer cette couche modifiable avec le gestionnaire de couche. Pour cela il faut cocher la case de la couche qui est en colonne 2 (sous le crayon) dans le gestionnaire de couche. La couche modifiable lorsqu’elle existe est affichée en bas de la fenêtre MapInfo. Supprimer un objet consiste à le sélectionner puis faire « Edition/Couper » (Ou CTRL X).

Maintenant à vous !

-Dans la table emd_dorignies, supprimer le département GC. Regarder ce qui se passe dans la fenêtre Données.

La fenêtre de droite illustre le résultat. La fenêtre « Données » de la table recopiée qui a subit la modification. On constate que l’enregistrement est grisé, mais pas complètement détruit. A ce niveau l’Option « Fichier/ Enregistrer table. » est active, MapInfo garde une trace du fait que la table a été modifiée est que la modification n’est pour l’instant pas sauvegardée. De

manière plus visuelle, le bouton représentant une disquette (Enregistrer) est actif.

S’il est actif, c’est qu’il existe au moins une table dans la session de travail qui a été modifiée sans que la modification n’ait été enregistrée.

II-4.3 Supprimer un objet (physiquement)

Apres une suppression logique, la table MapInfo est «mitée ». Il peut être commode de réorganiser les enregistrements de manière à supprimer physiquement les enregistrements détruits. Cette opération est le compactage de la table. On y accède par la commande « Table/ Gestion Tables/ Compacter Table. » Si la table n’est pas sauvegardée MapInfo demande à la sauvegarder. La table ainsi Compactée disparaît de l’affichage. Mais elle demeure ouverte. Il suffit de l’ajouter dans la fenêtre Carte avec le gestionnaire de Couches. Elle s’affichera alors avec la sémiologie par défaut des objets graphiques.

III -Créer de nouvelles tables Map Info

III-1 Définir la structure d’une table

Une création de structure de table doit être précédée d’une étape de réflexion sur la modélisation pertinente du phénomène à intégrer dans le SIG. Cet aspect, qui ne sera pas approfondi dans ce manuel, est fondamental. Il conditionnera en bien des occasions une utilisation rationnelle et aisée du Système d’Information

III-1.1 La modélisation conceptuelle

Modéliser un phénomène, c’est choisir les entités qui le concerne, leur niveau descriptif pour répondre à un problème posé et les relations qui les caractérisent et cela en fonction d’un point de vue. Aucune solution n’est idéale tout est question de choix et de priorité. Par exemple dans la modélisation des entités topographiques on peut choisir de traiter la voirie dans le système d’information. Qu’est ce qu’une voirie sur le plan conceptuel ?

-Pour une application qui va chercher des « plus courts chemins » sur un graphe, la voirie sera représentée par un graphe topologique d’arcs qui matérialisent l’axe de la chaussée. L’.information attributaire utile sera la vitesse autorisée sur l’arc et les restrictions de circulation ( sens interdits, tonnage limité, hauteur maximale autorisée etc.. ;)

-Pour une application liée à la gestion de la chaussée, il pourra s’agir d’une géométrie d’arc matérialisant l’axe avec la largeur de bitume ou bien d’une représentation surfacique qui s’appuie sur les trottoirs. L’information attributaire sera la qualité du bitume et la date de dernier contrôle.

-Pour une application de droit des sols et de constructibilité, la voirie sera représentée par le négatif des limites de parcelles et par les éventuels zonages d’emprises de voiries de manière à pouvoir délivrer les permis de construire.

Aucune modélisation n’est meilleure qu’une autre dans l’absolu. Chacune a son utilité dans un contexte précis. C’est pourquoi il convient d’être méfiant sur les données que l’on croit posséder. Faut il vérifier que la forme choisie pour stocker l’information correspond à l’usage que l’on souhaite faire

III-2 Créer une nouvelle table en définissant sa structure

La meilleure manière de créer une table est de procéder à partir de la commande « Fichier/Nouvelle Table. » Apparaît alors le menu de création de la structure de la nouvelle table. Cette structure peut être saisie entièrement, ou bien s’appuyer sur la structure d’une table existante ouverte.

On peut par cette voie choisir le système de projection de la table à créer : Avant de créer la structure de table il faut choisir son système de projection par le bouton

« Projection.. » Dés que la table est créée, elle est également ouverte, vide.

Maintenant à vous !

-Créer une nouvelle structure de table. Cette structure servira à décrire lesdifférents lieux de l’Ecole. Chaque lieu sera décrit par : un nom [au choix].La table se nommera emd. Elle sera en Lambert93.-vérifier le système de projection de la table créée ainsi que la fenêtre« Données » associée.Créer 3 lieux.

III-3 Crée une table contenant différents objets cartographiques

Les objets présents dans une table ne sont pas forcement de même nature. Ils convient de limité ce type d’utilisation, cependant pour des besoins spécifiques il est possible de faire cohabiter dans la même table des objets structures différentes (points, lignes, surfaces).

Maintenant à vous !

-Ajouter à la table emd un objet surfacique terrain_de_foot.-Ajouter à la table emd un objet linéique (polyligne) voie_de_circulation.

III-4 Modifier la structure d’une table

La structure d’une table peut être modifiée. Les noms des champs peuvent être changés, le type des champs modifié. Toutefois certaines modifications de type feront disparaître de l’information. Il convient donc d’être très attentif aux choix de modifications de structure. Enfin des champs peuvent être ajoutés et des champs détruits toujours à partir de la commande « Table/ Gestion Table/Modifier Structure». L’ordre des champs peut aussi être modifié.

IV -Importer/Exporter des données avec Map Info

IV-1 Sauvegarder une carte au format image (BMP,TIF,JPEG…)

MapInfo permet de réaliser une capture d’écran d’une fenêtre carte, pour exporter une carte au format BitMap. C’est la commande Fichier/ Exporter Fenêtre.. qui permet de réaliser cette opération. Différents formats d’exportation sont accessibles L’opération se termine en cliquant sur le bouton « Exporter. » en choisissant le format image.

Maintenant à vous !

-Créer une image au format JPEG de la carte emd_bourseul.

IV-2 Ouvrir des données tabulaires (Excel, DBASE,ACCESS)

Activer la commande « Fichier/Ouvrir Table », et choisir d’ouvrir une table au format Excel [.xls] par le menu déroulant. La boite de dialogue Excel Information apparaît. Si la table Excel que vous ouvrez comporte une présentation et une ligne de titres de colonne comme ci contre et que vous souhaitez récupérer ces noms de colonne, choisissez la méthode suivante :

Bloc de cellule : choisissez « Autres » Puis , définissez la feuille et la plage de cellules à ouvrir. « Ex Feuil1! A2 Q10 » Enfin cochez la case « Titre sur la ligne au dessus de la sélection ». MapInfo déclare alors la feuille de calcul dans son environnement en créant une structure de table pour ces données. Un fichier « .tab » est créé. Néanmoins, les données attributaires restent stockées dans le .xls. Aucun .dat n’est créé. Il est alors possible d’accéder aux informations contenues dans la feuille de calcul Excel, mais uniquement en consultation. Pour modifier les informations de la feuille de calcul (ou leur structure) il faut utiliser la commande « Fichier/ Enregistrer Table sous » pour créer une table complète au format MapInfo.

Maintenant à vous !

-Ouvrir la feuille Excel nommée ecole_personnel.xls

IV-3 Ouvrir des données images (BMP,TIFF)

Avec la même commande « Fichier/Ouvrir Table » on peut ouvrir des images raster de différents formats *.bil , *.tif, *.bmp, *.gif, *.tga, *.jpg. Lors de l’ouverture MapInfo demande s’il s’agit d’une image à caler géométriquement ce qui est le cas général. Certaines images, les logos notamment ne sont pas à caler géométriquement (autres cas d’images.). Dans le cas ou l’image doit être déclarée un menu apparaît. Dans ce menu, il faut en premier déclarer la projection dans laquelle on va saisir les points de calage et l’unité de mesure (mètre, degré..). grâce aux boutons «

Formation Map Info 7.0, Ecole des Mines de Douai Département Chimie et Environnent

20

Wroblewski André, mai 2006

Projection. » et « Unités. ». Il faut ensuite saisir au moins 3 points de calage, régulièrement distribués. Le déplacement sur l’imagette n’est pas très convivial, il se réalise avec les ascenseurs et les 2 boutons «+» et «-» qui permettent de zoomer et dézoomer.

Maintenant à vous ! Ouvrir l’image au format BMP plan.bmp, en utilisant : l’unité mètre la projection Système Français Méridien de Paris et en Lambert II Carto, et en calant l’image avec les coordonnées suivantes : Repères X lambert (km) Y lambert (km) Ecole 652.133 2598.089 Accueil Dept TPC 653.239 2599.37 Résidence Lavoisier 652.689 2596.845

V – Géocodage

Le géocodage est le nom donné à l’opération qui consiste à doter d’une géométrie des éléments d’une table qui n’en ont pas.

V-1 Géocodage aux points

Ce géocodage basique, permet d’utiliser une information présente dans la table à géolocaliser pour permettre le positionnement spatiale des objets. Le lancement du Géocodage s’effectue par la commande : « Table/Créer Points. ». La fenêtre suivante permet de déterminer les champs de la table comprenant les coordonnées de positionnement.

Maintenant à vous !

-géocoder aux points la table « ecole_point.Tab»

V-2 Géocodage à l’adresse

Une manière plus précise de localiser une information est de la localiser à l’adresse. Cette opération consiste à associer les éléments de la table sans géométrie avec les éléments d’une autre table qui est localisée. Le lancement du Géocodage s’effectue par la commande : « Table/Géocodage. ». La fenêtre suivante permet de déterminer les champs de la table comprenant les coordonnées de positionnement.

Maintenant à vous !

-géocoder à l’adresse la table « ecole_personnels.Tab»

VI -Cartographie élémentaire avec Map Info

MapInfo permet de réaliser simplement des cartographies qui exploitent les données attributaires, soit comme information lisible sur la carte sous forme d’étiquette, soit sous forme de résultat d’analyse thématique.

VI-1 Utilisation des données attributaires en étiquette

Pour gérer les attributs d’une table (ou d’une couche) on utilise le gestionnaire de couche déjà vu au chapitre II-2. Mais cette fois ci on va s’intéresser à la quatrième colonne de cases à cocher, celle située sous l’étiquette jaune. Dés lors que cette case est cochée, une étiquette va apparaître sur la carte concernant cette couche. Si une couche doit supporter plusieurs étiquettes, il faudra la faire apparaître plusieurs fois dans le gestionnaire de couche. Pour cela inutile de l’ouvrir de nouveau faire simplement « Ajouter… » autant de fois que nécessaire. Une fois la case de la couche cochée, il faut utiliser le bouton « Etiquettes… » pour définir quel attribut va être affiché et les paramètres d’affichage retenus.

Pour cela le menu suivant « Options d’Etiquettes » apparaît : Ce menu permet de sélectionner le champ de la table utilisé par l’étiquette par la liste déroulante de « Etiquette avec : ». Les autres options servent à définir la possibilité de dupliquer un attribut en étiquette. Il est notamment intéressant de décocher cette option pour les tronçons de rue qui portent tous le même Nom de rue. Dans ce cas seul le premier rencontré sera étiqueté. « Permettre le chevauchement » autorise MapInfo à afficher des étiquettes qui se chevauchent.

Formation Map Info 7.0, Ecole des Mines de Douai Département Chimie et Environnent Wroblewski André, mai 2006

Il faut alors reprendre manuellement le positionnement par défaut des étiquettespour rendre à l’ensemble un aspect lisible. Sinon la première étiquette trouvée

empêche la seconde de s’afficher sans qu’il y ait possibilité d’inverser la

priorisation. Le sous menu Position précise le secteur ou les étiquettes vont s’écrire par rapport au point qui matérialise l’objet. Le point qui matérialise l’objet et l’objet lui-même pour un objet ponctuel, le barycentre le l’objet pour un objet linéaire et le centroïde de l’objet pour un objet polygonal. Enfin le sous menu style permet de gérer la sémiologie de l’écriture grâce au choix de la police du corps de la couleur et de l’alourdit ou de l’encadrement du texte.

Maintenant à vous !

-afficher les étiquettes de la couche sites_ecole.

VI-2 La Fenêtre légende

Une commande spécifique existe pour faire apparaître une Légende paramétrable décrivant toutes les informations disponibles sur la carte. Il s’agit de la commande « Carte/ Créer Légende…» Le menu suivant apparaît permettant de sélectionner les couches qui apparaîtront en légende. Par défaut toutes les couches du Gestionnaire de couches apparaissent. On peut, à ce niveau, organiser l’ordre d’apparition des couches dans la légende. Cet ordre peut être différent de celui des couches dans le gestionnaire de couches.

VI-3 La fenêtre «mise en page »

Quand on travaille dans la fenêtre Mise en page, on change de référentiel. On passe du système de projection à la feuille de papier. Dans ce cas l’unité de travail devient le centimètre. On accède à cette fonctionnalité en utilisant la commande : « Fenêtre/Mise en Page».

Et on obtient dans l’environnement MapInfo une nouvelle fenêtre qui ressemble à ceci :

Les règles graduées qui apparaissent correspondent à l’unité courante de la fenêtre Mise en Page et le rectangle blanc qui contient le graphique est lié aux paramètres de l’imprimante par défaut connectée à votre ordinateur. Dans l’exemple, il s’agit du format A4 vertical, mais il pourrait tout aussi bien s’agir du format A0 horizontal. De toute manière cette configuration par défaut est modifiable grâce à la commande MapInfo «Fichier/Configuration de l’impression». A ce niveau le dessin n’est plus modifiable sauf dans sa globalité (Changement d’échelle, forme du rectangle du dessin..) mais le dessin est lié à la fenêtre Carte. Ainsi, si l’on revient dans la fenêtre carte et qu’on ajoute de nouveaux éléments ( de nouvelles couches par exemple) au dessin. La fenêtre Mise en page prend les modifications en compte de manière dynamique. On peut aussi ajouter du texte (titre, copyrights, sources des données, date de réalisation, auteur..) et d’autres éléments graphiques, images non calées (logo), graphiques…et bien sur d’autres fenêtres comme une carte pour des crevés par exemple.

VI-4 Le workshop

Les différents travaux que nous venons de voir peuvent demander beaucoup de temps et de travail interactif. Il faut donc pouvoir enregistrer ces actions de manière à ne pas avoir à les refaire lors d’une séance de travail ultérieure. C’est le workshop qui va enregistrer toutes les opérations effectuées sous forme de liste de macros. Créer un workshop, c’est enregistrer un état de son travail de manière à pouvoir le retrouver aisément en l’état. Une session de travail peut naturellement avoir un ou plusieurs états en fonctions des besoins. Pour réaliser un workshop, utiliser la commande : « Fichier/ Enregistrer Document sous.. » choisir l’emplacement de votre session de travail qui prendra l’extension .wor.

On constate que dans le document les chemins d’ouverture de table sont en dur. Donc le .wor n’est pas réellement portable d’une machine à l’autre. Il correspond à l’enregistrement d’une session de travail sur un ordinateur. Porter un « .wor » sur un autre ordinateur à toutes les (mal)chances de ne pas fonctionner !

VI-5 Les analyses thématiques

VI-5.1 Les règles cartographiques

Faire une analyse thématique, c’est donner du sens à une représentation cartographique. Pour que la représentation thématique soit réussie, il convient donc de maîtriser les règles de cartographies thématiques qui ne sont pas bordées dans ce manuel. Nous ne rappellerons que les grands types de cartographie thématique

la cartographie par symboles proportionnels,
par valeurs individuelles

� par plage de valeurs. MapInfo y ajoute quelques extensions comme la cartographie par nuage de point et la cartographie par teintes continues. Pour choisir correctement les seuils des valeurs à cartographier par plage de valeur, il convient de connaître la distribution de la variable. Or MapInfo ne fournit pas d’outil pour cela en standard.

VI-5.2 L’analyse statistique d’une variable

C’est une fonctionnalité assez simpliste sous Map Info accessible à partir de « Sélection /Statistiques… ». On choisit alors la table et la variable à analyser. On obtient le résultat sous une forme d’affichage qui indique les statistiques suivantes :

VI-5.3 L’analyse thématique avec Map Info

C’est une fonctionnalité assez puissante de MapInfo. Pour réaliser une analyse thématique il faut utiliser la commande : « Carte/Analyse Thématique» La fenêtre suivante apparaît : Créer Carte Thématique -Etape 1/3 A gauche la batterie de bouton permet de sélectionner le type d’analyse à effectuer. Pour chaque type un certain nombre de d’analyses standards sont proposées ( en noir et blanc, en couleur, pour les objets ponctuels, linéaires ou surfaciques … etc) . Il est possible de choisir une analyse proposée et ensuite de l’adapter à ses besoins propres en cliquant sur le bouton « Suivant> »

La fenêtre de l’étape 2/3 apparaît alors : Cet ordre paraît un peu illogique, vu que le type d’analyse thématique dépend du type de données à analyser, l’ordre inverse aurait semblé plus judicieux. En effet on ne peut pas faire d’analyse par valeur individuelle sur une variable de type réel ou d’analyse par symbole proportionnel sur une variable de type caractère.

Et enfin l’Etape 3/3 A ce niveau il existe un grand nombre de possibilités de fenêtres. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est toujours possible de modifier les apparences de l’analyse. On peut modifier les classes en cliquant sur le bouton « Paramètres.» les styles en cliquant sur le bouton « Styles..» et la légende de l’analyse en cliquant sur le bouton « Légende..». Un modèle d’analyse thématique peut être enregistré pour être réutilisé. Un modèle enregistré apparaîtra dans les choix ultérieurs d’analyse thématiques du même type.

Cliquer sur OK permet de réaliser et afficher sur la carte le résultat de l’analyse thématique ainsi construite. On obtient ainsi une carte, certes encore rustique, mais qui est réalisée en contrôlant le système de projection, les classes et les types d’objets qui sont représentés, l’utilisation des attributs des objets graphiques sous forme d’étiquettes ou d’analyses thématiques.

VII -Requêtes SQL

Une requête est une opération d’interrogation réalisée sur une partie d’une base de données. MapInfo simplifie le recours aux requêtes SQL ( Structured Query Language) en proposant des interfaces graphiques assez commode pour interroger la base de données géographiques. Une requête SQL produit une table qui va contenir la ou les réponses à la question posée. Il est donc possible de chaîner les requêtes SQL entre elles.

VII-1 Requêtes sur une table unique

VII-1.1 Requête sur un attribut

La question porte sur l’existence d’un enregistrement (ou plus) dans la base de données qui contient un attribut particulier. La commande « Sélection / Sélection.» permet d’accéder à cette fonctionnalité. Cette commande se développe en plusieurs fenêtres de la manière suivante :

1°) Choix de la table cible de la requête. Dans la fenêtre « Sélectionner », choisir la table dans la liste déroulante. Le choix propose toutes les tables ouvertes.

2°-1) Choix du champ qui porte la requête dans la fenêtre « Expression » pour remplir la boîte de saisie « Critères »: L’utilisateur n’est pas censé connaître les noms des champs de la table. Le bouton « Expression .» va l’aider dans son choix en le guidant. Cliquer sur «Expression. » fait apparaître le menu suivant :

2-2°) Choix des critères d’interrogation dans la fenêtre « Expression ». La liste déroulante « Colonne » permet d.accéder aux noms des champs de la table. La liste déroulante « Opérateurs » permet de choisir les opérateurs qui peuvent être appliqués à la colonne choisie ( « = », « > », « >= », « and »...) et la liste déroulante « Fonctions » permet de choisir des fonctions qui peuvent être appliquées aux champs choisis ( « Abs », « Cos », « Left$ »…). La touche « Vérifier » permet de contrôler la cohérence syntaxique de l’expression tapée. Le bouton « OK » transmet la formule choisie dans la rubrique « Critères » de la fenêtre « Sélection ». Dans cette fenêtre « Sélection », il est possible, en option, de trier par code ASCII les résultats affichés dans la nouvelles fenêtre qui correspondra à la Table Sélection.

Une requête souvent utilisée peut être enregistrée grâce au bouton «Sauver modèle ». Un fichier d’extension « .qry » est alors créé dans le répertoire de travail. Toute requête sauvegardée peut être rappelée par le bouton « Charger modèle ».

4°) Affichage du résultat dans une fenêtre « Query.. ». Les fenêtre query sont des tables temporaires qui doivent être sauvegardée pour enregistrer table sous si l’on souhaite en conserver la trace.

Maintenant à vous !

-extraire les éléments de la table sites_ecole.tab qui se trouvent sur le site Bourseul de l’Ecole.

VII-1.2 Requêtes sur plusieurs attributs sémantiques

Une requête peut chaîner des conditions en utilisant les clauses « AND » et « OR » et porter sur plusieurs attributs.

Maintenant à vous !

-extraire les éléments de la table sites_ecole.tab qui se trouvent sur le site Bourseul et centre_ville de l’Ecole.

VII-2 Requêtes sur plusieurs tables

La commande « Sélection / Sélection SQL.» permet d’accéder à cette fonctionnalité. Cette commande ouvre la fenêtre de suivante : Cette fenêtre rappelle celle ouverte par la commande « Sélection / Sélection.» ; mais, on y retrouve en plus, la possibilité de choisir plusieurs tables, d’utiliser des fonctionnalités d’agrégation offertes par le menu déroulant « Agréger » et on peut procéder à des « Groupement par colonnes ». Ces options, très utiles, font en sorte que ce menu est plus utilisé que le précédent. La fenêtre est calquée sur la syntaxe SQL traditionnelle si se schématise ainsi : SELECT colonne1,colonne2 FROM table1, table2 WHERE critère GROUPBY colonnex INTO tableSortie Les mots en capitale et en gras sont les mots réservés du SQL, dont standard à toute requête. Les mots en italique représentent les parties variables des requêtes. Ce sont celles que vous remplissez dans les zones de saisie de la fenêtre SQL.

On constate que l’organisation de la fenêtre respecte parfaitement l’ordre des termes de la syntaxe SQL La zone de saisie, en face de « Colonne » sert à lister ce que l’on veut récupérer en sortie de la requête. L’ordre d’ouverture des tables est important, nous le verrons plus précisément lors de l’examen des requêtes géométriques.

VII-3 Requêtes d’analyse spatiales

Néanmoins la plupart des requêtes SQL dans un SIG utilisent des opérateurs spatiaux dans des requêtes avec un SIG. (sinon un simple SGBDR aurait pu suffire).

VIII-3.1 Les opérateurs spatiaux MapInfo

MapInfo propose plusieurs opérateurs géographiques pour sélectionner des objets sur la base de leur relation spatiale à un autre objet. Il existe un mot-clé spécial qui s’utilise avec la géométrie des objets MapInfo. Ce mot-clé indique à MapInfo qu’il doit exploiter des valeurs les composantes géométriques de la table plutôt que des données attributaires. Les opérateurs spatiaux s’insèrent entre les objets spécifiés. Vous les sélectionnez dans la liste Opérateurs. Les opérateurs spatiaux de MapInfo sont énumérés ci-dessous :

Contains L’objet A contient l’objet B si le centroïde de B se trouve dans le polygone de A.

Contains entire L’objet A contient entièrement l’objet B si le polygone de B est entièrement inclus dans le polygone de A.

Within L’objet A est dans l’objet B si son centroïde est dans le polygone de B.

Entirely within L’objet A est entièrement dans l’objet B si le polygone de A est entièrement dans le polygone de B.

Intersects L’objet A rencontre l’objet B si ils ont au moins un point en commun.

Lorsqu’on utilise deux tables qui contiennent une géométrie dans une requête . le résultat de la requête récupérera une géométrie UNIQUE qui sera celle de la table déclarée en premier dans la requête SQL.

VII-3.2 Le « champ » géométrique « .obj »

MapInfo stocke donc la géométrie des objets graphiques dans ses tables. Le principe de ce stockage n’est pas identique à celui des autres attributs dont le type est fixe. En effet on ne stocke pas un objet de type LINE défini par 2 jeux de coordonnées X et Y comme un polygone défini par 250 points intermédiaires. Pour simplifier la vie des utilisateurs, MapInfo propose un type ; le type « obj », pour stocker n’importe quel type d’information géométrique. Ce type n’apparaît pas quand on visualise la structure d’une table par la commande « Table/ Gestion des tables/ Modifier la structure.. », mais ce champ « .obj » apparaît dans les menus déroulants des interface « Sélection » et « Sélection SQL ».

Ce champ est utilisé pour désigner une géométrie quelconque, de type point, polyligne ou polygone.

Maintenant à vous !

-Donner le nombre de personne travaillant sur le site Bourseul.

Maintenant à vous !

-Donner la surface des différents site de l’école.

1