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Rencontre avec le com�dien Mohamed Hilmi
�Artiste, tout simplement�
Par Djamel Belayachi Lu (38 fois)

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=21500

Liberte du 10 msrs 2004

 

Pour rendre hommage � ceux qui l�ont aid� � embrasser sa carri�re, Mohamed Hilmi s�est �clips� de la sc�ne artistique pour se consacrer � l��criture.

Libert� : Apr�s avoir brass� les diff�rentes disciplines li�es � la com�die, vous vous �tes tourn�, r�cemment, vers l��criture. Vous venez de publier votre troisi�me livre�
Mohamed Hilmi :
Le pr�sent du pass� vient tout juste de sortir aux �ditions Casbah. Je l�ai pr�sent�, il y a quelques jours au palais de la culture.
Ce livre n�est pas un roman. Il contient des fac�ties, des fables, des sc�nes de com�die satirique, des anecdotes dialogu�es. J�ai termin� de l��crire en 1994. Comme c�est une �uvre de cr�ation et que j��tais passionn� d�une histoire menac�e par l�oubli, j�ai donn� la priorit� � deux tomes de mes m�moires par devoir de m�moire, justement, et pour rendre hommage � mes a�n�s. 
Il s�agit de De la fl�te du  berger aux planches sacr�es, enrichi sous le titre : Parcours miraculeux et le carrefour du destin, publi�s chez Casbah �ditions.

Cela veut dire que vous n�allez pas revenir � la sc�ne ?
Non, non, je ne suis pas press� de partir (rire). Je me suis absent�, en fait, pendant deux ans pour mettre sur pied plusieurs projets que j�avais en t�te. Je m�appr�te � r�aliser un long m�trage, une com�die musicale hya ou houa (elle et lui), dont j�ai �crit le sc�nario. Le sujet du film est d�actualit�. Il concerne le code de la famille et  traite des relations entre les hommes et les femmes dans la soci�t� d�aujourd�hui. Le tournage du film, qui sera produit par l�Entv, d�butera au printemps et s��talera sur 7 semaines.
Au terme du montage de cette com�die musicale, j�ai l�intention de l�encha�ner avec un autre sujet qui me tient tout aussi � c�ur : un film sur l��migration, dont j�ai aussi �crit le sc�nario. �Comment faire ?� � c�est ainsi qu�il est intitul� � sera enti�rement tourn� en langue amazigh. Et cela par souci d�authenticit�, parce que les personnages sont justement kabyles.

Mohamed Hilmi, c�est aussi une importante long�vit� artistique�
Plus de cinquante ans d�exp�rience� un long parcours au cours duquel j�ai �volu� dans les diff�rentes disciplines artistiques. J�ai d�but� dans le th��tre en 1948, puis j�ai travaill� pour la t�l�vision � partir de 1949.
J�ai �crit mon premier long m�trage cin�matographique en 1959 : les aventures de Mouhouche, avec Rouiched, Ali Abdoun, Hassan El-Hassani.
Le film a �t� r�alis� en Alg�rie par une maison de production fran�aise domicili�e aux Champs-�lys�es (France, ndlr).
Je me souviens qu�apr�s l�ind�pendance, pendant la p�riode transitoire, j�ai re�u un message du colonel Mohamed El-Hadj, qui m�invitait � me rendre au PC de la wilaya III, dont il �tait le chef. Il m�avait, alors, demand� de pr�voir dans les meilleurs d�lais une tourn�e th��trale � travers la wilaya.
Dix jours plus tard, je suis revenu avec une pi�ce la volont� du peuple, diffus�e en arabe et en amazigh par la Radio alg�rienne.

Vous avez aussi �crit des sc�narios qui se sont transform�s en succ�s populaires dans les ann�es 1980�
En effet, je me suis beaucoup inspir� des probl�mes sociaux de l��poque. Je me suis int�ress�, par exemple, � la d�mographie.
C�est ainsi que j�ai �crit le sc�nario de A�ch batnache (12 enfants), qui a �t� port� � l��cran en 1984, et dans lequel a jou� mon ami Mustapha El-Anka.
Comme vous le savez, l��conomie alg�rienne repose essentiellement sur les hydrocarbures. J�ai imagin� � partir de l� comment on vivrait si on n�avait pas de p�trole.
Et j�ai �crit le sc�nario de l�apr�s-p�trole, en 1986, dans lequel Hassan El-Hassani a fait une prestation inoubliable.

Comment �tes-vous pass� de l��criture sc�naristique � la r�alisation ?
� c�t� de l��criture, j�avais d�cid� de prendre ma destin�e en main en tant que r�alisateur sur les conseils de mon ami Si Abderrahmane Cheriet, qui �tait directeur de la RTA entre 1970 et 1978. C�est ainsi que j�ai r�alis� plusieurs films pour la t�l�vision. En 1992, j�ai r�alis� et �crit un film pour le cin�ma El ouelf sa�b. Et, enfin, j�ai touch� � la litt�rature.

On vous a connu com�dien, r�alisateur, sc�nariste et maintenant auteur. Quel est le qualificatif que vous pr�f�rez ?
Je pr�f�re celui d�artiste, tout simplement !

 

Culture (Edition du 10/3/2004)

D. B.

 

 

            

 

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