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Journal Libert� 

Actualit� (Edition du 1/3/2003)
Amnesty international se prononce sur la crise en Kabylie
Le Pr Issad avait raison !
Par Nadia Mellal Lu (308 fois)

 

Pour Roger Clark, le chef de la d�l�gation, �la situation en Kabylie demeure grave et est loin d��tre r�solue�.

Amnesty International (AI) vient de rendre un verdict des plus cinglants sur la crise en Kabylie. Elle affirme dans son rapport final, �labor� � l�issue de son enqu�te dans cette r�gion, effectu�e la semaine derni�re que �les forces de s�curit� ont utilis� des munitions de guerre pendant les manifestations� et qu�il s�agissait �souvent d�un usage excessif et abusif de la force meurtri�re�. Philip Luther, membre de cette ONG, auteur de cette d�claration faite, jeudi dernier, � l�occasion d�une conf�rence de presse anim�e par la d�l�gation de cette organisation � l�h�tel El-Djaza�r soutient qu�Amnesty International �partage dans une large mesure� les conclusions de la commission nationale d�enqu�te sur les �v�nements de Kabylie driv�e par le professeur Mohand Issad. Il d�clare ne pas comprendre qu�il �n�y a pas eu les suites n�cessaires  aux conclusions du rapport d�enqu�te surtout en ce qui concerne la traduction devant la justice de ceux responsables des morts lors des manifestations�. Philip Luther qui se dit surpris �d�entendre que personne ne sait rien sur le jugement  des 23 gendarmes dont parlent les autorit�s� et pense que �ou bien il y a un probl�me de communication dans la mesure o� les gendarmes ont �t� traduits devant la justice mais que personne ne le sait ; ou bien que les proc�s n�ont pas eu lieu�. Dans les deux cas de figure, l�intervenant souligne la pr�occupation d�AI devant  �l�impunit� des responsables des morts des citoyens  aux mains nus en Kabylie�. Toujours est-il, �la situation en Kabylie demeure grave et est loin d��tre r�solue�, clame Roger Clark, le chef de la d�l�gation pour qui la r�solution de la crise dans cette r�gion d�pend, en premier lieu, de �la volont� politique�. �Il est temps, ass�ne-t-il, de mettre fin � tout ce qui entrave et emp�che les citoyens de b�n�ficier de leurs droits et de la protection que doit leur garantir l��tat et d�avoir le courage d�aborder d�finitivement aux questions difficiles parfois p�nibles et douloureuses pour arriver � la solution�. Amnesty International qui, rappelons-le, a condamn� au d�but du Printemps noir l�usage des balles r�elles contre les manifestants, n�a pas pu se rendre en Alg�rie � l��poque faute de visa.
S�exprimant, par ailleurs, sur la situation g�n�rale des droits de l�homme en Alg�rie, Roger Clark a d�entr�e soulign� qu�en comparaison de leur derni�re visite qui remonte �  2000, �il y a une disponibilit� et une ouverture au dialogue de la part des autorit�s alg�riennes�. Cependant, cette disponibilit� �nous ne l�avons ressentie qu�au niveau du ton des �changes qui ont eu lieu� et pas dans les faits, tient-il � expliquer. Aussi, aux yeux du conf�rencier, la situation des droits de l�homme en Alg�rie �n�a pas avanc�. Ses arguments : �Les familles de ceux qui ont disparu aux mains des agents de l��tat, les familles de ceux enlev�s ou tu�s par les groupes arm�s, la douleur continue et c�est la m�me douleur que nous avons rencontr�e en 2000. L�impunit� de ceux qui sont responsables de ces enl�vements, tueries et autres violations est aussi grave, importante et urgente qu�avant et elle le restera jusqu�� ce que justice soit faite. Les tueries ne s�arr�tent pas et AI condamne les actes de violence commis en Alg�rie dont les derniers massacres perp�tr�s dans la wilaya de Tipaza. La torture se pratique toujours de mani�re r�pandue et r�guli�re et les mauvais traitements persistent dans les lieux de d�tention et d�arrestation�. Fait nouveau dans le discours d�Amnesty International : elle n�a pas soulev� nombre de ses sujets de pr�dilection, � savoir l��tat d�urgence, la question des d�tenus d�opinion et elle n�a pas souhait� rencontrer les g�n�raux. D�ailleurs, cette d�l�gation, qui s�journe en Alg�rie depuis le 15 f�vrier dernier, r�cuse le qualificatif de �d�tenus d�opinion� aux dirigeants de l�ex-FIS. �Pour nous, ce sont des d�tenus arbitraires et non d�opinion�, a pr�cis� Simon Lutta, membre de la d�l�gation.

N. M.


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