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Sa vie et son �uvre fascinent toujours
 

Le destin inimaginable de Saint Augustin

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Saint Augustion est n� � Souk Ahras,  au IVe si�cle. Sa m�re, Monique, �tait une fervente chr�tienne. Il poursuivit ses �tudes � Rome, sans perdre la foi il v�cut une jeunesse libertine et eut un fils.

Chaque ann�e, les p�r�grinations de cet Alg�rien sont �tudi�es � travers les quatre coins du monde. A bien des �gards, l��uvre de Saint Augustin est incontournable.

C�est un �norme travail qui vient de voir le jour en France sur Saint Augustin. C�est le fruit du travail de cent-quarante sp�cialistes. Il a d�abord �t� �crit en langue anglaise. L��dition fran�aise est enrichie par l�insertion de vingt-quatre nouveaux articles et d�une documentation iconographique sur Augustin. Cette encyclop�die offre une vue d�ensemble sur sa vie et son �uvre, l�environnement dans lequel il vivait, sans laisser de c�t� son influence multiple aussi importante aujourd�hui qu�hier ainsi qu�en t�moignent par exemple les travaux de Martin Heidegger et d�Hannah Arendt. Sur lui les commentaires sont innombrables. Son influence a �t� sensible et permanente en th�ologie, mais aussi en philosophie, politique, sociologie, histoire, psychologie, etc. Il a �t� l�auteur de cent-vingt ouvrages dont les plus connus sont Les Confessions et La Cit� de Dieu. Saint Augustion est n� � Souk Ahras,  au IVe si�cle. Sa m�re, Monique, �tait une fervente chr�tienne. Il poursuivit ses �tudes � Rome, sans perdre la foi il v�cut une jeunesse libertine et eut un fils.

Parall�lement, par l�interm�diaire des auteurs latins dont saint Ambroise, Cic�ron, Salluste, S�n�que, Virgile, il d�couvrit la philosophie grecque : Platon, Aristote, Plotin, etc. Son premier grand ma�tre fut Saint Paul. A l��poque, les diff�rents courants chr�tiens ne se m�nageaient pas. Il y avait notamment les p�lagistes, les donatistes, les manich�ens selon lesquels le bien et le mal coexistent �ternellement et ne cessent de s�affronter. Augustin adh�ra pendant huit ans � cette �cole, avant de la combattre vigoureusement. Il en fut ainsi � l��gard des p�lagistes et des donatistes. C��tait un pamphl�tiste redoutable notamment vis-�-vis du juda�sme. J�sus et les ap�tres sont juifs mais les Isra�lites ont perdu leur statut d�unique porteur de l�alliance avec Dieu parce qu�ils n�ont pas reconnu le Christ. C�est eux et pas les Romains qui furent responsables de sa mort.  Augustin retourna en Afrique. Il devint �v�que d�Hippone ( Annaba o� il d�c�dera). C�est alors qu�il �crira les plus importants de ses cent-douze livres dont Les Confessions et La Cit� de Dieu.  Les Confessions sont peut-�tre la plus g�niale des autobiographies. Augustin �voque sa vie, son �ducation, les errements de sa jeunesse, sa conversion. Pour lui la mort n�est pas un bien, c�est l��uvre du diable, la punition du p�ch� originel.  Le joyau intellectuel des Confessions, ce sont ses r�flexions sur le temps qui inspireront nombre de penseurs, notamment Saint Thomas d�Aquin, Kant, Bergson, Heiddeger, etc. Le temps r�el est le pr�sent.  Pass� et futur existent comme pr�sent. Le temps est enracin� dans un pr�sent insaisissable qui passe continuellement. Il y a le temps physique, le temps psychologique, le temps historique, le temps moral. Il existe des relations entre eux. Derri�re, plane l�ombre de la mort. Analyse incomparable que l�on ne cessera de commenter, pourtant Augustin avouera que plus on r�fl�chit sur le temps, plus il est inaccessible.  � La Cit� de Dieu a �t� �crite dans une p�riode tragique�, estime le quotidien Le Figaro. Les Barbares venaient de s�emparer de Rome. Les vandales �taient en Afrique, assi�geaient Hippone. C�est la fin de l�Empire. Pour les pa�ens, c�est la faute du christianisme. Augustin passe � la contre-offensive.  Il critique les anciennes religions et entreprend un v�ritable trait� sur la politique, esquisse ce qu�elle doit �tre dans l�avenir.

La Cit� �ternelle s��tend au-del� de toutes les fronti�res, sans pr�jug�s de race ou de nation. Peu importent les questions vestimentaires ou du mode de vie du moment que l�on veille � ne pas transgresser les commandements de Dieu. Le probl�me du meilleur r�gime politique a une place relativement peu importante. Augustin affirme que la Cit� pourrait parvenir � une bien meilleure situation si tous les citoyens �taient chr�tiens. �Ce grand livre, �crit Serge Lancel, c�est le point d�un monde promis aux mutations, mais dans l�attente �merveill�e d�un autre, la cit� divine dont le meilleur de la cit� terrestre ne saurait donner qu�une faible image�. Il y a quelques ann�es, un colloque international sur l��uvre de ce grand homme s��tait tenu � Alger.  C��tait une bonne initiative.

 

Farid Ait Mansour

 

 

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