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ARTICLE - Juillet 1998

 

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Des ésitiens sur la Cinq

Article d'Olivier André, AAE-ESIT

Comme nous vous l'avions annoncé dans nos colonnes, le magazine TAF de la Cinquième chaîne a récemment consacré une émission aux métiers de traducteur et d'interprète de conférence. Cette émission hebdomadaire de 26 minutes, diffusée le mercredi à 8 h 15 et à 16 h 40, a pour objectif de présenter une école, une formation ou un cursus lié à un secteur d'activité au travers de trois parcours d'insertion à la vie professionnelle de jeunes diplômés depuis 3 ou 4 ans. TAF fait ainsi le portrait croisé de trois jeunes sortis, si possible, de la même promotion, filmés dans le travail et leur vie personnelle, le tout étant ponctué d'interventions d'élèves ou d'étudiants encore inscrits dans la formation concernée. Et pour présenter nos métiers, TAF avait choisi l'ESIT !

Céline Bellini, traductrice indépendante, Jonathan Clements, interprète de conférence et Jan Stunke, musicien, tous trois diplômés de l'ESIT se sont courageusement portés volontaires pour parler de nos professions. Mise à part Jan, qui a été recruté par une chanteuse antillaise sur les quais de Paris et qui est devenu musicien, Céline et Jonathan semblent tous deux épanouis par l'exercice des métiers de traducteur et d'interprète de conférence.

La première partie de l'émission s'est appliquée à détruire les stéréotypes qu'entretient à l'égard de nos professions le grand public et à définir les principales qualités que doivent posséder un traducteur et un interprète. Ainsi, pour le chef du service Interprétation de l'OCDE, "le plus important pour un interprète c'est la culture générale et la maîtrise de sa langue maternelle". Quant à la traduction, nous explique une étudiante de la section traduction de l'ESIT, elle implique un aspect commercial extrêmement important, contrairement aux idées reçues du traducteur renfermé. Eh oui, le traducteur ne se cantonne plus à son bureau, mais, à l'instar de Céline Bellini au Salon du livre, il parcourt les salons pour démarcher de nouveaux clients. Cette approche beaucoup plus commerciale du métier vient sans doute de l'idée que se font les étudiants, à juste titre d'ailleurs, du marché du travail actuel : pour eux, les deux débouchés possibles sont les organisations internationales et le travail en indépendant. Alors il faut se bouger, trouver des clients...Comme le souligne le présentateur de l'émission, le traducteur débutant ne gagne par lourd, puisqu'il facture 0,70 F le mot, explique-t-il. Pour les interprètes, le marché semble moins "sauvage". Jonathan Clements nous explique qu'il n'a pas besoin de faire du " porte à porte " et qu'il trouve ses clients grâce au bouche à oreille.

Et comment devient-on traducteur littéraire, s'est interrogé le présentateur à l'occasion du Salon du livre ? C'est la responsable des traductions chez Gallimard qui nous donne une réponse : ce n'est pas facile pour un jeune de devenir traducteur littéraire, explique-t-elle, mais ce n'est pas impossible (!). Quand un éditeur cherche un nouveau traducteur pour traduire un nouvel auteur, il épluche les CV qu'il a reçus à la recherche d'un profil intéressant. Il envoie ensuite un essai aux traducteurs présélectionnés et fait appel au plus concluant. Et quels sont les qualités du traducteur littéraire ? Et bien, le traducteur littéraire doit bien connaître la langue d'origine bien sûr, mais surtout maîtriser parfaitement la langue de restitution. Il doit également faire preuve d'une sensibilité littéraire afin de bien capter le ton de l'auteur.

© Copyright 1998 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés.

 


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