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ARTICLE - Avril 1998

 

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Un prix pour le pire

Article d'Isabelle Croix,  Présidente de l'AAE-ESIT

Les Tchèques auraient-ils trouvé la solution pour promouvoir la qualité en traduction ? Jugez plutôt.

Depuis la libéralisation du régime, la publication de traductions d'œuvres étrangères a considérablement augmenté et des milliers d’éditeurs, attirés par ce marché apparemment prometteur, ont fait leur apparition. Soucieux de réaliser des gains à court terme, ces nouveaux venus sur le marché de l’édition ont fait preuve d’un certain manque de professionnalisme, en particulier d’un manque de discernement dans le choix de leurs traducteurs. Conséquence : des traductions truffées de fautes, parfois difficilement compréhensibles, ont envahi les librairies.

Désireux de défendre les traducteurs d’édition professionnels, l’association tchèque des traducteurs a eu une initiative pour le moins originale en instituant un prix ... de la plus mauvaise traduction. A travers cette " récompense ", l’association ne cherche pas tant à humilier les malheureux lauréats qu’à éduquer les éditeurs. De prime abord, l’idée peut faire grincer des dents. Pourtant, trois ans après sa création, le prix Skripec suscite un intérêt croissant de la part des média et d’une partie du monde de l’édition. Certains éditeurs, ayant ainsi pris conscience que la qualité des traductions qu’ils publient a un impact sur leur image et finalement sur leur chiffre d’affaires, auraient même commencé à modifier leur comportement. Alors, une idée à creuser ?

© Copyright 1998 - Association des Anciens Elèves de l'Ecole Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs de l'Université de Paris - Tous droits réservés.

 


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