L'actualité
astronomique sur Internet
Entre deux numéros de Ciel
et Espace, Internet permet de se tenir au courant, presque au jour le jour,
de l’actualité spatiale. Le meilleur site est sans doute celui d’Astronomy
on line. Ses breaking news offrent des nouvelles quotidiennes avec
liens hypertextes adéquats. Cet site offre aussi un service d’alerte
par email qui avertit opportunément l’internaute de chaque nouveauté
astronomique notable. Plus classiques, les Nasa
Space News présentent, de manière très pédagogique,
les toutes dernières nouvelles du ciel présentées
par la célèbre agence américaine. Dans le même
genre, on appréciera CNN Space,
au sommaire moins fouillé mais offrant toute une série d’articles
complets et permettant de prolonger son information vers d’autres sites.
Une autre plaque tournante d’accès
à l’information spatiale permanente est celle de Space
Central qui dépend de Houston Chronicle. Ce site a, entre autres
mérites, celui d’ouvrir la porte aux dernières
dépêches Reuters consacrées à l’espace.
Plus spécialisé, le site Space
and Flight offre, dans sa section News and Events un précieux
calendrier des événements astronomiques des quinze prochains
jours, avec précisions possibles à l’appui. Plus étrange,
Spacer.com
constitue une porte d’accès vers des informations aussi pointues
que les nouvelles spatiales militaires ou… japonaises. Ce site offre gratuitement
une boite aux lettres électronique à distance avec noms «
spacialisés) hébergée au Japon !
Tous les sites évoqués
plus haut sont en anglais. Les francophones exclusifs se rabattront sur
Space
News qui, comme son nom ne l’indique pas, est rédigé
dans la langue de Molière et propose un journal d’actualités,
des éphémérides et un bulletin hebdomadaire d’information.
Le World Wide Web (w3 pour les intimes) n’est
pas le seul canal d’information sur Internet. On peut aussi être
à la fois plus passif et plus actif. Plus passif en goûtant
au confort de l’information qui vient à vous automatiquement et
gratuitement. Ce sont les « listes de diffusion » auxquelles
on s’abonne à partir de sites Web : l’internaute féru d’astronomie
recevra régulièrement, dans sa boite aux lettres électronique,
de précieux messages.
Le site des astronome amateurs «Skylink»
présente une liste de diffusion très vivante, la
Skylink-News,
qui envoie une dizaine de messages par semaine. C’est sans doute la meilleure
liste de diffusion astronomique francophone.
L’internaute désireux d’être alerté
en permanence s’abonnera aussi à la liste du site « Astronomy
Now Online » appelée AN
News Alert qui avertit des sujets traités par ce carrefour
obligé de l’information astronomique. Nous conseillons aussi la
liste du célèbre Jet Propulsion
Laboratory de la NASA qui diffuse régulièrement
les communiqués sur l’état des diverses missions de l’agence
spatiale américaine.
A l’inverse, une active interactivité
se joue dans les « forums de discussions » (dits aussi newsgroups).
Le principe est différent : l’internaute s’abonne aux forums qui
correspondent à ses centres d’intérêt à partir
de l’offre de son fournisseur d’accès. Le carrefour le plus fréquenté
par les astronomes amateurs français est fr.sci.astronomie. Les
internautes s’y échangent moult conseils pratiques quand ils ne
dialoguent autour de questions aussi angoissantes que la température
du vide. Les anglophones participeront aux échanges de deux autres
newsgroups à dominante américaine : sci.astro, où
d’aucuns n’hésitent pas à faire la leçon à
la NASA, et sci.astro.amateur, moins technique et plus orienté vers
l’observation. Signalons aussi le forum sci.space.news, qui stocke les
communiqués récents du JPL et de l’ESA, et sci.astro.hubble,
offrant les compte-rendus d’activité quasi-quotidiens du télescope
spatial. Quant aux nostalgiques, ils hanteront sci.space.history où
l’on peut participer à une polémique sur le dernier ouvrage
de Buzz Aldrin...
La découverte,
ces dernières années, de planètes extrasolaires est
un des sujets les plus fascinants. Internet offre, sur le sujet, des ressources
qui permettent de faire précisément le point de l'état
mouvant des connaissances et d'être promptement informé des
dernières découvertes... voire des polémiques qu'elles
suscitent. Le premier site, à cet égard, est sans doute L'Encyclopédie
des planètes extrasolaires dû à Jean Schneider
qui rend sérieusement compte de l'actualité du secteur et
offre un catalogue tant détaillé qu'ordonné de ces
objets célestes particuliers.
On consultera ensuite
Discovery
of extrasolar planets qui recense notamment toutes les étoiles
candidates à la consécration d'un accompagnement planétaire.
Ce site pointe aussi sur des articles de presse traitant des discussions
provoquées par les difficultés de la chasse aux planètes
extrasolaires. Les esprits pointilleux ne manqueront pas de confronter
les données issues de diverses sources. Aussi se rendront-ils sur
le site Exoplanets
qui stocke, lui aussi, toute une série de données sur les
lointaines cousines de Jupiter. Il décortique également les
divers programmes de détection, tant à partir du sol que
de l'espace.
Le sujet est abordé
sous un angle plus large dans l'étonnant Astrobiology
Web qui se présente tout simplement comme "your online guide
to the living universe" ! Régulièrement actualisé,
ce site offre une partie d'actualités mais aussi des informations
de base sur les divers aspects du problèmes accessibles avec de
bon outils de recherche. Les sujets traités ne manquent pas d'audace
puisqu'ils vont jusqu'au "terraforming"...
Pour revenir à
des sites en français, signalons le site personnel de Michel Babin
De
l'origine de la vie à la vie extraterrestre qui détaille
notamment tous les programmes de recherche en la matière. Un site
particulier est d'ailleurs dédié à la
mission Darwin envisagée par l'ESA pour traquer les nouvelles
planètes extrasolaires... "dés 2020".
Pensez-vous que l'univers est
infini et qu'il abrite une multitude de mondes vivants ? Si tel est le
cas, rendez-vous aux "Questions
de cosmologie" de Christian Magnan. Ce professeur au Collège
de France et à l'université de Montpellier II prend le contre-pied
de ces idées plutôt répandues. "L'infini, ça
n'existe pas", explique-t-il. Parmi la quinzaine de ses leçons de
cosmologie, on retiendra aussi que, selon lui, nous avons de bonnes chances
d'être "seuls dans l'univers".
"Is
space finite", se demandent également les astronomes Jean-Pierre
Luminet, Glenn Starkman et Jeffrey Weeks dans un article publié
par "Scientific American" et fort bien illustré de graphiques. La
thèse de nos auteurs est que l'univers est sans doute fini, même
s'il donne l'illusion d'être infini. L'internaute désireux
de connaître l'état actuel des connaissances en cosmologie
se reportera aussi au document roboratif, et farci de liens hypertextes,
de A. Kashlinsky intitulé "Recent
Developments in Cosmology". Ce site fait partie de la galaxie de ceux
de la Nasa, l'agence spatiale américaine consacrant, par ailleurs,
au sujet une "Introduction
to Cosmologie" scandée en quatorze questions. Plus déconcertant
est sans le site "Everything
forever". Il propose un "fun tour" et un "science tour" qui donnent
quelque peu le tournis.
Les esprits les mieux
armés iront approfondir les mystères du "Cosmic
microwave background", le fameux rayonnement fossile, exposés
par l'équipe cosomologique de l'observatoire de Strasbourg. Ils
tireront encore profit du site du satellite d'observation COBE,
complété par une liste de ressources éducatives. Dans
un tout autre genre, l'internaute curieux se penchera sur "la
théorie de la genèse" exposée par un informaticien
québécois qui se déclare "adepte de la logique déductive".
Son propos mathématico-hypothétique étant "non conventionnel",
il est vivement conseillé, souligne-t-il, de posséder une
solide "ouverture d'esprit"…
Si la mémoire de l'internet est souvent
courte, le réseau autorise une prodigieuse plongée dans l'histoire
de l'astronomie. Débutons par le sobre mais imposant site portail
dépendant de l'UIA, History
of Astronomy. Il donne les clefs d'innombrables connaissances, de la
biographies de toutes les générations d'astronomes aux travaux
de ceux qui les étudient. Une première approche moins savante
est proposée par le site From
Stargazers to Starships - approximativement "Des illusionnistes
aux vaisseaux de l'espace" - où sont clairement exposés la
troisième loi de Kepler, la mécanique de Newton et autres
célébrités de la science des cieux. Si vous souhaitez
une respiration visuelle, rendez-vous aux Digital
Archive of Historical Astronomy Pictures où l'on peut admirer
la grâce des anciens instruments d'observation.
La découverte astronomique n'est pas
seulement occidentale. Ancient Astronomy
le rappelle opportunément avec sa carte interactive du monde d'où
se découvre l'histoire astronomique de tous les continents. Les
rapports entre les pyramides d'Egypte et les étoiles n'auront plus
de secret pour vous. Parmi les sites consacrés à une partie
du globe, signalons Astronomy
in Japan. Les musées du Vatican présentent, de leur côté,
d'intéressants documents de Greek
Astronomy.
Les géants de l'histoire astronomique
disposent de sites dédiés. The
Galileo Project est sans doute le plus impressionnant. Rien n'y manque,
pas même l'intégralité de 123 lettres envoyées
par la fille de Galilée à son illustre père. L'émotion
est également de mise en se penchant, grâce à "Nicholas
Copernicus: "De
revolutionibus", sur le fac-similé de toutes les pages du célèbre
ouvrage: page neuf, voici le dessin d'un curieux système planétaire
dont le Soleil occupe le centre. Kepler's
Laws with Animation aidera ceux qui ont du mal à se pénétrer
de l'implacable logique de la mécanique céleste. On conclura
par Mysteries
of Stonehenge, où trois étudiants proposent une agréable
quoique scientifique visite guidée du fameux site anglais.
"La superstition est à la religion ce
que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle
d'une mère très sage", disait Voltaire. En ce tournant de
millénaire, la confusion demeure, dans de nombreux esprits, entre
la science de l'univers et la croyance qui la parasite. Et qui s'adapte
merveilleusement aux moyens modernes de communication. Le moteur de recherche
Altavista trouve presque autant de pages web avec le mot "astrology" qu'avec
"astronomy" (1,18 contre 1,23 millions).
Fort heureusement, l'internet livre aussi de
solides munitions pour lutter contre cet obscurantisme. Commençons
par les Réflexions
de deux astronomes sur l'astrologie. Convaincus qu'il ne "sert à
rien de faire l'autruche et de refuser le débat", François
Biraud et Philippe Zarka, de l'Observatoire de Paris-Meudon, exposent comment
être efficace dans le combat contre les préjugés sur
lesquels repose la pseudo-science. On lira aussi avec profit l'Analysis
of astrology FAQ page dans laquelle un professeur de la York University,
du Canada, démonte avec l'aide de ses étudiants les arguments
les plus sophistiqués employés par les astrologues. François
Deumier explique fort bien, sur son site, qu'aucune étude sérieuse
n'a validé l'astrologie. Même le thème populaire de
l'influence de la Lune sur les comportements humains relève du mythe.
The
Astrotest décortique une expérience prouvant le manque
de pertinence des données "astrologiques". L'auteur, Rob Nanninga,
en conclut que l'horoscope peut, au mieux, avoir certaines vertus thérapeutiques
pour les astrologues les plus évolués...
Elizabeth Tessier n'appartient certainement
pas à cette catégorie. Laurent
Puech se fait un malin plaisir de mettre en évidence l'imposture
de ses innombrables "prédictions". Le sujet est assurément
cocasse. Il ne dispense pourtant pas de remonter aux sources du phénomène.
Contrairement à l'expression de Voltaire, l'astrologie a historiquement
plutôt été la mère de l'astronomie. L'excellent
Skeptical
Intelligencer décrit précisément la genèse
de l'astrologie. Ses origines sont exposées plus succinctement par
Aurélie
Auroy qui souligne que, contrairement à l'astronomie, elle n'a
pas évolué. On pourra encore lire l'article consacré
à l'astrologie par la Catholic
Encyclopedia. Celle-ci souligne que "depuis le début, l'Eglise
Chrétienne s'est opposée fermement aux faux enseignements
de l'astrologie".
Le sujet conduit inévitablement à
s'interroger sur les racines de superstitions aussi coriaces. Jean-Bruno
Renard, professeur de sociologie à l'Université Paul-Valéry
(Montpellier), nous offre en ligne de passionnants Eléments
pour une sociologie du paranormal qui remettent en cause bien des idées
reçues. Sait-on que la croyance dans l'astrologie est plus répandue,
en France, chez les cadres moyens et supérieurs que parmi les agriculteurs
et les ouvriers ?
La perte de la sonde Martian Polar Lander à
la fin de l'année dernière a fait resurgir certains débats
de politique spatiale. Le Space Policy
Project de la Federation of American Scientists (FAS) est très
certainement le meilleur site dans ce domaine. Qu'il s'agisse de l'espace
militaire ou civil, des politiques américaines, russes ou indiennes,
toutes les questions sont traitées avec soin. Pour ce qui est de
l'actualité, on complétera son information avec l'excellente
rubrique Space
Chronicle du quotidien américain "Houston Chronicle".
On peut ensuite faire le tour des grandes agences
spatiales. S'il n'est point besoin de présenter la Nasa,
il n'est pas inutile de visiter le "contre-site" critique Nasa
Watch du journaliste Keith Cowing. Côté européen,
le site de l'ESA se caractérise
par une présentation quelque peu austère. L'espace russe
est abordable à partir de la Russian
Space Agency. Le directeur rappelle que son pays est "le berceau de
l'astronautique" mais la page sur le programme spatial de la Fédération
est significativement inexistante. Les différentes activités
- y compris commerciales - de l'agence y sont présentées.
Le Space Research Institute
décrit, de manière complémentaire, les missions spatiales
russes.
Pour la Chine, on préférera aux
sites officiels assez indigents (en langue étrangère) le
très bien fait Dragon
in space qui offre nouvelles, données et liens en abondance.
L'espace japonais sera exploré par deux faces : le National
Space Development Agency, avec sa photothèque, ses dossiers
thématiques et ses statistiques, est plus intéressant que
l'Institute of Space and
Astronautics Science, aux présentations plutôt succinctes.
Du côté de l'Asie, n'oublions pas l'Inde avec Indian
Space, même si sa page d'accueil nous avertit que cette contrée
ne peut se permettre "la fantaisie d'entrer en compétition avec
les pays développés pour l'exploration de la Lune et des
planètes".
La politique spatiale n'est pas seulement affaire
d'Etats. Des militants écologistes exaltés s'en mêlent
avec Stop Cassini
qui dénonce les dangers que feraient planer la présence de
substances radioactives dans la sonde lancée vers Vénus en
octobre 1997. Dans un genre différent, Artemis
s'annonce comme la première entreprise privée à se
lancer dans l'exploitation commerciale de la Lune...
Il existe une écologie astronomique qui
lutte, dans l’obscurité, contre la pollution lumineuse. La noirceur
du ciel n’est assurément plus ce qu’elle était. Les images
satellite de la Terre
la nuit sont aveuglantes. De New York à Tokyo en passant par
Londres, toutes les grandes conurbations urbaines de la planète
sont autant de taches laiteuses qui voilent l’observation des étoiles.
The
International Dark-Sky Association se propose de lutter contre ce fléau
scientifique. Farci de liens, son site est une excellente plate-forme d’envol
pour l’examen du problème. La revue américaine Sky
and Telescope consacre également un bon dossier en ligne aux
lumières intempestives.
En France, on se dirigera vers la page Pollution
Lumineuse de l’Observatoire de Haute-Provence. « Il n’est pas
dans l’intention des astronomes de vouloir plonger leurs semblables dans
les ténèbres naturelles », rassure Jean-Pierre Sivan.
Le site égrène ensuite quelques sages recommandations. La
communication faite devant le Premier congrès européen sur
la protection du ciel nocturne (Paris, juin 1998) par Florent Lamiot sur
les
impacts écologiques de l’éclairage nocturne est plus
surprenante. On y apprend qu’oiseaux, insectes et mêmes gastéropodes
sont gravement incommodés par ces clartés artificielles.
L’horloge interne des escargots s’en trouverait sérieusement troublée...
Notons encore le site La
pollution lumineuse réalisé dans le Nord-Pas-de-Calais
qui nous assure que « des solutions techniques existent » en
vantant les exemples de San Diego ou de Strasbourg.
Au Quebec aussi, ce combat est de mise. Le
Comité ciel noir défend un projet de loi à présenter
aux élus. Le site La
pollution lumineuse au Québec s’indigne de ce que, selon une
étude de janvier 1997, « la ville de Montréal envoyait
autant de lumière vers le ciel que la ville de New York ».
Plus grave, « la ville du Québec brillait autant que Paris
qui est pourtant la ville lumière ! » Pour la situation en
Grande-Bretagne, on se réfèrera à Star
Watch UK. Ceux qui voudront être informés règulièrement
des nouvelles du front noir s’abonneront enfin à la Dark
Sky Mailing List. C’est clair ?
Cette chronique-ci s’intéresse plus au
ciel qu’à l’espace. Internet permet de suivre en temps presque réel
les observations des satellites qui scrutent la Terre. La finalité
de leur mission étant avant tout météorologique, entamons
notre balade virtuelle par La météo
au quotidien de la journaliste scientifique québécoise
Eve Christian. Elle présente une heureuse sélection de sites
d’imagerie satellitaire à travers le monde. Avant de s’abreuver
de cartes bardées de courbes isobares, l’internaute novice aura
intérêt à lires les pages explicatives des fronts et
autres dépressions qui troublent notre atmosphère.
L’exploration du globe terrestre vu d’en haut
débutera ensuite avec profit par le site Images
de satellites météorologiques qui ne donnent pas seulement
accès à toute une série de cartes. Son intérêt
est aussi de présenter de manière assez fouillée les
principaux satellites, géostationnaires ou à orbite polaire,
qui surveillent la Terre. On accordera une attention particulière
aux engins européens Meteosat qui tournent à 35 800 kilomètres
au-dessus de l’Equateur. Le site Eumestat
nous fait admirer les vues prises chaque demi-heure. Le pavillon web de
la World Meteorogical Association
ouvre la porte à d’autres sites de satellites.
Les amateurs de belles images - réjouissantes
esthétiquement autant que stimulantes scientifiquement - s’attarderont
sur le site américain Weather
and Climate du National Center of Environmental Prediction (NCEP) et
du Center of Ocean-Land-Atmosphere Studies (COLA). Des pressions aux précipitations,
tout est mis en carte avec un horizon prospectif s’étendant à
une dizaine de jours. Et ceci pour toutes les régions du monde.
Le royal Meteorogical Office de Grande-Bretagne présente, lui aussi,
une agréable présentation des Latest
Weather Satellite Images, en longueur d’onde visible ou infrarouge.
Mais seule l’Europe a droit a des cartes détaillées. Pour
retrouver une vision mondiale, il faut revenir aux Etats-Unis : le quotidien
USA Today
offre un impressionnant service de cartes très parlantes et de prévisions
météo détaillées. On peut, par exemple, y dénicher
une prospective à cinq jours pour une station de ski des Alpes.
Toutes choses que le modeste serveur de Météo
France, avec son unique carte satellite et sa prévision du lendemain,
est bien loin de donner. Pour oublier cette frugalité, les internautes
avides d’informations cliqueront sur Live
Weather Images. Cette sorte de portail du genre nous rassasie de données
variées, qu’il s’agisse de la chaleur aux Etats-Unis ou des tempêtes
tropicales. Sans oublier l’activité sismique, un genre de météo
souterraine.