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SIGNER LAPPEL POUR LÉCOLE Le texte publié par Le Monde le 24 mars 2000, sous le titre curieux "Claude Allègre, énième pompier pyromane", est en réalité une pétition, lancée à la rentrée dernière sous le titre "Appel pour lécole". Lorigine de lappel remonte au printemps 1999. Il sagissait de faire connaître le sens véritable du mouvement des professeurs contre la politique dAllègre et dappeler les intellectuels et les universitaires à le soutenir. Proposé aux quotidiens, le texte a été refusé par Libération et accepté, en apparence, par Le Monde en novembre 1999. En réalité, Le Monde ne la pas publié alors, sans donner la moindre explication aux signataires. Il la finalement publié le 24 mars, cest-à-dire au moment où le départ dAllègre était acquis, grâce au mouvement des professeurs. Il est probable quil ne laurait jamais publié sans cela. Mais ce nest pas tout. Le Monde a refusé de le publier comme pétition, doù le changement de titre et la censure de la mention de ladresse où adresser les signatures. Le grand quotidien du soir a invoqué des principes "déontologiques", principes apparemment élastiques puisque, quelques jours plus tard, le même journal publiait un contre appel de soutien à Allègre, cette fois avec adresses électroniques etc. Grâce à ce site et à un article dans le bulletin de la société des agrégés (avril-mai), lAppel a été signalé en tant que pétition, et quelques centaines de signatures ont été recueillies. Mais beaucoup de collègues, qui ont lu le texte et lont apprécié, ignorent quil sagit dune pétition. Allègre parti, sa politique reste, cest pourquoi lappel garde son actualité. Il est important davoir des signatures de professeurs, de parents, dintellectuels. Le nombre et la qualité des signatures recueillies peuvent influer la politique gouvernementale. Cest aussi un moyen de faire entrer dans le débat public une conception de lécole qui na pas aujourdhui droit de cité dans les médias. Cest enfin un moyen de développer la solidarité entre luniversité et lenseignement secondaire, notamment face à la réforme du CAPES. |
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