QUI JE SUIS


Nom: Thérèse-Isabelle Saulnier

Date de naissance: 30 juin 1947

Origine: Chicoutimi, la reine du Saguenay, au Québec.

Études:

Collège du Bon-Pasteur, à Chicoutimi, de la première année jusqu'au baccalauréat ès Arts (cours classique), de 1953 à 1967.

Études musicales: Complémentaire 2 en piano. J'ai commencé à l'âge de 5 ans avec ma grand-mère maternelle, qui était une excellente musicienne, formée au Conservatoire de Mons, en Belgique. Ensuite, j'ai suivi des cours avec Soeur Ste-Marguerite de Savoie, au collège du Bon-Pasteur, jusqu'à la fin de mon cours classique.

Université de Montréal, de 1967 à 1971, scolarité de maîtrise en philosophie, avec quelques cours complémentaires en linguistique. Diplôme de maîtrise obtenu en 1974. Mon mémoire portait sur "La méthode généalogique de Nietzsche".

Cégep de Victoriaville, où j'enseigne depuis 1971: cours de formation en pédagogie et en tout ce qui gravite autour de l'ordinateur (traitement de texte, traitement de données, Internet).

À l'UdeM, les profs que j'ai le plus aimés et appréciés:

1) L'abbé Jean-Paul Audet, en philosophie de la culture. Le plaisir de l'écouter pendant trois heures sans aucune fatigue ni lassitude, le plaisir de découvrir Mircea Eliade, l'épopée de Gilgamesh...

2) Olivier Reboul, en philosophie de l'éducation. Petit homme un peu bizarre, mais bien sympathique, avec qui j'aurais bien aimé faire mon mémoire de maîtrise; mais j'étais déjà engagée avec...

3) Charles (Carol) Murin, en philosophie morale. Moi, je l'aimais bien, cet homme-là. (Probablement que j'ai toujours été portée sur les slaves, mais une douceur se dégageait de lui, que j'appréciais beaucoup. Par contre, on ne peut pas dire que c'était l'harmonie à propos de Nietzsche...)

À l'UdeM, les profs que j'ai le plus détestés:

1) M. Houde (j'ai oublié son prénom; Raymond, peut-être?), professeur de logique. - Mon oeil! Il commençait toujours son cours de la même manière: "Question? Objection? Commentaire?" Il y avait toujours quelqu'un, dans la salle, pour en poser une, en faire une ou en faire un. Et c'était parti mon kiki! Je crois bien que c'est la seule chose que j'ai retenue de lui. Moi, c'est après la présentation d'un sujet que je pose cette question en trois mots! À l'époque, j'avais écrit un petit article dans le journal du département de philosophie, dans lequel je supputais la quintessence de la philosophie québécoise: "Le tout est le rien, et réciproquement." Il ne l'a jamais digéré, ai-je ouï-dire, mais il n'a jamais su que c'était moi qui en étais l'auteure! "La revanche est douce au coeur de l'indienne"...

2) M. Kortian, en philosophie allemande. Qu'est-ce que je me rappelle de lui? Son accent très prononcé, son va-et-vient continuel, de gauche à droite, puis de droite à gauche, l'ennui en lettres majuscules.

Mes intérêts philosophiques

J'ai toujours eu un faible pour l'éthique. C'est sans doute, d'ailleurs, ce qui m'a menée vers Nietzsche et vers la philosophie existentialiste. Pour moi, la question essentielle est de savoir quel est le sens de la vie. À ce titre, les plus belles pages de philosophie sont sans doute les premières du Mythe de Sisyphe d'Albert Camus, où il pose clairement la question et ses enjeux.

La philosophie analytique et la philosophie du langage me puent au nez. On a bien d'autres choses à faire que de s'enfarger dans les fleurs du tapis!

Dans les années 1970, au cégep de Victoriaville, nous travaillions en collégialité, au département de philosophie. C'est ainsi que nous nous partagions nos intérêts spécifiques et nos connaissances. Moi, alors, je m'intéressais énormément à ce mouvement qu'on a appelé "la contre-culture". Raymond (Erramun) Bachoc était un spécialiste du personnalisme d'Emmanuel Mounier, mais sa contribution essentielle, pour moi, a été de me faire connaître Carl-Gustav Jung. C'est grâce à ce dernier que j'ai pu finir par découvrir, ou plutôt redécouvrir, la méthode d'analyse des rêves. Après en avoir fait deux livres, en 1990 et 1993, j'y ai consacré un site Internet dont l'URL est: http://www.geocities.com/Athens/Forum/3962.

J'ai bien été obligée, aussi - époque oblige! - de plonger dans le marxisme. Ma collègue spécialiste (et amie), c'était Suzanne Mercier. Suzanne, la "matérialiste historique dialectique", et moi, qui gardais toujours mes distances et un oeil critique. Je préférais de loin "La matin des magiciens", "Lettre ouverte aux gens heureux et qui ont bien raison de l'être" et "Ce que je crois" de Louis Pauwels. Un fasciste de droite, selon Suzanne... - Épique époque de la guerre idéologique et des étiquettes "gauche"-"droite"! Tout de même, de Marx, j'aurai retenu l'essentiel, finalement, du moins à mes yeux: sa définition de l'être humain comme un être essentiellement CRÉATEUR (producteur), et l'objectif suprême d'être en mesure de "déployer ses forces essentielles". (Pas si loin de Nietzsche, finalement!)

Somme toute, lorsque je regarde ce que je préfère et choisis d'enseigner, je constate que je suis, foncièrement, une rationaliste. Sur le plan moral, c'est l'une des plus belles philosophies qui soit: être gouverné uniquement par la Raison... En fait, j'aime toute philosophie qui s'inscrit dans le cadre de ma devise:

TOUJOURS PLUS HAUT, TOUJOURS PLUS LOIN!

Mes autres intérêts

En premier lieu, l'analyse des rêves. C'est une véritable passion chez moi. Un rêve sur la table et je n'arrête pas d'y penser jusqu'à ce qu'il soit déchiffré!

En deuxième lieu, la sculpture sur bois et la menuiserie. Croyez-le ou non, ma première oeuvre, en ce domaine, a été une remise de 7 X 12 pieds! Elle tient toujours et n'a même pas bougé, d'ailleurs, depuis sa construction en 1990 ou 1991. Les sceptiques sont littéralement confondus!

Ensuite, bien sûr, il y a bien d'autres choses: Internet, les pages web, la lecture, l'écriture, l'amour, l'amitié et tout ce qui tourne autour de la création.



Mon animal préféré:

La princesse Rrrouinsky!




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