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Lorsque j'écris Anno Domini (A.D.), je range mon mode de datation au même rang que l'An de l'Hégire (A.H) ou l'Anno Mundi (A.M.). J'indique clairement quelle est l'ère employée par défaut.
Dire "Ère Commune" est un affront aux autres modes de datation qui ne peuvent plus prétendre être l'Ère Commune, puisqu'il y en a déjà une qui a été désignée d'office par les Politiquement Corrects (P.C.). ;-)
FRONTIÈRESJe commets un anachronisme volontaire en délimitant des territoires antiques par des frontières. Les portions densément peuplées définissent les régions plus sûrement que les périphéries où j'ai tracé des frontières. On considérera donc que les frontières de cet atlas sont plutôt des zones de transition fluctuantes. Cette convention me permet de représenter des modes d'occupation fort différents selon les endroits.Dans les Empires romain ou perse, ces entités politiques sont des unités de perception d'impôt et de gestion administrative regroupant des cités. Elles ne coïncident pas nécessairement avec les divisions ecclésiastiques qui ne sont pas dessinées ici. En pays barbare, une région délimitée par une frontière représenter :
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Les frontières activement disputées sont en rouge. Les peuples dont le nom est en rouge viennent de perdre tout contrôle sur une région (parfois délimitée en rouge). Le brun indique une culture archéologique ou une zone de peuplement qui chevauche un autre mode d'occupation du territoire. Les grands ensembles politiques sont entourés de traits plus gras. Par défaut, on peut assumer que la plupart des territoires situés à l'extérieur de ces grands ensembles sont autonomes. |
DÉSIGNATIONSLes noms en romain sans empattements sont des désignations politiques.Les noms en italique sont des désignations ethniques. Plusieurs peuples d'origines et de langues différentes partagent souvent une même désignation. À l'inverse, des peuples identiques du point de vue archéologique peuvent conserver leur identité distincte durant des siècles. Dans presque tous les cas, la forme employée est celle des documents primaires décrivant le mieux la région. Cette forme a l'avantage d'être internationale, car un étudiant allemand ou espagnol peut plus facilement traduire dans sa propre langue la forme latine ou grecque, la forme arabe préconisée par l'Encyclopédie de l'Islam, etc. Les noms indiqués entre parenthèses sont des noms modernes désignant des zones de peuplement anonymes présentant un certain nombre de caractères communs. La taille des caractèresLes petits caractères représentent de petits territoires, des cantons, des tribus mineures, dispersée sur le territoire ou noyés dans une confédération.Les caractères moyens nomment des provinces, contrées et peuples qui exercent une quelconque forme de pouvoir sur l'ensemble du territoire délimité par les petites lignes bleues. Entité politique ou tribale "moyenne"; province. Les gros caractères indiquent que l'entité exerce son pouvoir sur une zone plus vaste. Les très grandes lettres sont réservées à quelques royaumes majeurs, aux divisions administratives comme les préfectures du prétoire de l'Empire romain, aux fédérations ou simplement à de vastes groupes de peuples.
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TYPES DE TERRAINLes types de terrain sont représentés de façon schématique. Leur influence sur la division et le développement des territoires est plus ou moins déterminante. Certaines définitions requièrent un complément d'information :
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On notera que j'ai pratiquement ignoré les plissements de terrain, à l'exception des barrières montagneuses impassables. Les éléments de relief du paysage, trop complexes, auraient nui à l'intelligence des cartes.
Les renseignements ont été compilés à partir de sources variées. J'ai puisé dans plusieurs reconstitutions les informations sur la couverture végétale et la progression de la désertification. Dans certains cas (nord de la mer Caspienne et côte frisonne), j'ai restitué le littoral. Dans d'autres cas (littoral vénitien), les changements n'étaient pas suffisants pour apparaître à cette échelle.
Pour ce qui est des villes et des routes, veuillez consulter un bon atlas historique. Les concentrations urbaines sont plus stables que les empires. De plus, même le meilleur écran fait piètre figure face à une bonne carte.
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